Salut les Terriens d'Ardisson avec FOG, Gilbert Collard, Henri Monod - Par Nancy Verdier.
Publié le 14 Juin 2011
A 19H00 en clair sur Canal+, dans SALUT LES TERRIENS ! samedi 11 juin 2011, THIERRY ARDISSON reçoit HARLEM DÉSIR, numéro deux du Parti Socialiste. A ses côtés, on retrouve FRANZ-OLIVIER GIESBERT, directeur du Point, pour "M. Le Président" (Flammarion) ; l'avocat GILBERT COLLARD pour "Les dérives judiciaires : Et si ça vous arrivait?" (Eyrolles) ; ainsi que la journaliste CAROLINE FOUREST, pour "Marine Le Pen" (Grasset), coécrit avec Fiammetta Venner. Enfin, l'invité du samedi 20H00 est HENRI MONOD. Ce Suisse souffrant d'hypersexualité a subi une castration physique pour mettre fin à ses "bouffées de libido".
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Par Nancy VERDIER
Un petit ¼ d’heure au titre peu glorieux : « DSK à qui profite le crime ? », en réalité un tour d’horizon en service commandé, un prétexte pour « enfoncer Marine Le Pen », un prétexte pour exhiber les récents ouvrages des uns et des autres dont le livre de Caroline Fourest, et de remettre en selle les orphelins de DSK…
Aux dires de dame Caroline, Marine le Pen ne peut tirer parti de la désaffection de DSK, car son programme économique est nul, comme souligné dans son récent ouvrage et d’enfoncer le clou « Au 2ème tour contre DSK, il y avait un risque, et c’est même certain qu’elle l’aurait défoncé » Et c’est là que ça devient drôle, quand Gilbert Collard pouffe de rire : « Euh… ! Oui, c’est plutôt lui qui l’aurait défoncée.., mais enfin passons » et d’enchaîner : « Il n’y a pas d’adversaire à gauche aujourd’hui. »
Tronches glaciales sur le plateau, et même Ardison si prompt à la rigolade, reste de marbre, car la bonne blague n’était pas prévue.
Et c’est à F.O. Giesbert que revient la parole, pour contredire Collard et signaler que les élections ne sont pas faites, que Marine, c’est une « bulle » et à présent on passe aux choses sérieuses, le tout se jouera entre Hollande ou Aubry, mais plutôt Hollande contre Sarko. Voilà donc les éléphants roses du PS remis à l’honneur et à leur juste place face au copain Sarko.
Et notre Harlem un peu coincé aux entournures, sourire blême de renchérir, en prenant ses désirs pour des réalités : « La gauche ce n’est pas que DSK. Il n’y a pas qu’un seul homme au PS et on voit bien que les Français ont tourné la page, et qu’ils songent à un autre. Hollande aime la France » Et de se payer le luxe d’une petite phrase : « Il faut condamner l’indulgence ». Et Thierry Ardisson de lancer son fiel: « Marine est une opportuniste, attrape-tout, dangereuse… »
Ensuite c’est à Stéphane Guillon de se lâcher comme d’habitude (sourire jaune d’Harlem) et à Henri Monod qu’il revient d’expliquer - avec tout le sérieux du militaire suisse, conscient, rigoureux et sevré - que les pulsions sexuelles se soignent par la castration. C’était si simple! « Encore eût-il fallu que je le susse » pourrait penser DSK. Du fond de sa « prison », enfin, de son Hôtel particulier de Manhattan.
Nancy Verdier