"La France Orange mécanique", "livre bêtisier" sur la délinquance selon Mediapart : l'auteur répond. Par Laurent Obertone

Publié le 22 Février 2013

Le site Internet Médiapart qualifie le livre "La France orange mécanique" écrit par Laurent Obertone d'"exemple d'un flagrant délire sécuritaire" assurant qu'il "accumule sans aucune précaution des chiffres souvent non sourcés, erronés, et interprétés au forceps". L'auteur de l'ouvrage répond à ses détracteurs.

Mohamed Douhane, commandant de police et auditeur en sécurité (France Inter, ce jeudi) : « Qu’ils soient de droite ou de gauche, les policiers confirment que La France orange mécanique est la réalité qu’ils constatent sur le terrain. »

 Par 

Constatant que mon livre, La France orange mécanique, rencontrait un grand succès sans son autorisation, Médiapart, qui comme nombre de ses confrères misait tout sur la stratégie du silence, a décidé de passer au plan B : vomir sur le livre, à gros débit.

Il leur a fallu dix pages. À leur place, j'aurais économisé mon temps et résumé l'affaire en trois phrases.

1. Les victimes on s'en fout. 
2. La réalité n'existe pas. 
3. Bouquin de fasciste.

Mais Médiapart doit justifier l'euro demandé à ses lecteurs. Ils ont donc mandaté une journaliste ultra-objective (pas ce qui manque chez eux) pour tenter de nier une réalité qui doit rester médiaparto-compatible. Elle s'appelle Louise Fessard. C'est un individu a priori normal, doué de raisonnement. Mais entendons-nous bien : sa pensée ne lui appartient pas. Elle ne dit que ce que le parti a toujours dit. Plenel lui-même aurait dit exactement la même chose.

Si ça parle aux geeks : ces gens sont des bots. Et le programme ne date pas d'hier, il est farci de bugs. D'emblée, le bot, dépourvu d'empathie, se montre maladroit. Les victimes seront ainsi ravies d'apprendre qu'elles sont un « délire », que leurs agressions sont considérées comme un « bêtisier », en gros que leur histoire a bien fait rire les bots-journalistes de Médiapart, pour qui il n'y a que les conférences de consensus qui comptent.

Sans doute les bots ont-ils raison : je ne suis pas habitué, je me suis trompé de souffrance, trompé d'empathie, trompé de spécialistes. J'avais grand besoin de cette interminable liturgie techno-sociologique pour me convaincre qu'il fallait rire de ces victimes et de leurs agressions, et surtout pour convaincre le salaud qui me lit qu'il en est bien un, et pas le dernier.

Saint Edwy, priez pour moi.

Un « ultra-sécuritaire »

Ça commence fort : je suis favorable à la « vraie perpétuité », ce qui fait de moi un «ultra-sécuritaire».

Naïvement, je croyais qu'on pouvait être favorable à la condamnation de vrais criminels à des vraies peines dans une vraie prison, comme c'est consigné quelque part dans ce grimoire obsolète qu'on nomme Code pénal. Je suis un monstre.

Pour m'en convaincre et histoire de se donner un début d'envergure, le lobby bisounours appelle à son secours une flopée « d'experts » qui, comme souvent, divisent leur prestation entre comédie et hors sujet. Pour se convaincre du sérieux des artistes, leur pedigree est à lire en fin d'article.

L'augmentation des viols n'existerait uniquement parce que les victimes se décident enfin à porter plainte (c'est le cas pour un viol sur dix). Donc Médiapart se satisfait de 200 viols par jour, chiffre qui n'est contesté par personne, et qui est sans doute considéré par ces journalistes comme une bonne moyenne historique. Bon rythme de croisière, pourvu qu'elle s'amuse.


En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/france-orange-mecanique-livre-betisier-delinquance-selon-mediapart-auteur-repond-laurent-obertone-646147.html#oD6YoPkiZ2AdVH2R.99 

Rédigé par Gérard Brazon

Publié dans #Point de vue

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D
<br /> Il faudra leur mettre leur nez dans quel cactus pour qu'ils ouvrent les yeux, ah oui il faudra que "ça" leur arrive à eux avec leurs agresseurs laissés en liberté et condamnés avec sursis bien<br /> sùr. Ca ne saurait tarder puisque ça n'arrivre qu'autres autres.<br />
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V
<br /> Il n'y a rien à faire devant un tel déni de réalité, ces hystériques de la bien-pensance sont des malades mentaux.<br />
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