MONTPELLIER, les criminels contre l'humanité Lénine, Mao, réhabilité par Georges Freche!

Publié le 9 Août 2010

 

                Je trouve profondément choquant que les impôts des contribuables servent à acheter des statues d'hommes d'états qui ont à leurs passifs des millions de morts. Choquant que Georges Frêche, ancien communiste pur et dur nous dise son admiration pour le Lénine de 1917-18. (Lénine a eu raison de s'étonner que le sabotage des cheminots grévistes de 1920 n'ait pas été puni d'exécutions massives. à dit de lui Léon Trotski)

              Le fait de mettre des dates et sélectionner des périodes en fonction de critères brumeux est litigieux est pour le moins curieux car, à ce compte là, pourquoi ne pas mettre une statue de Mussolini qui a pris le pouvoir en 1923 à la suite de la marche sur Rome, celle d'Adolph Hitler qui prit le pouvoir suite à des élections légales en 1933 et celle de Franco. Peux-t'on tout justifier et tout excuser

            J'espère que les habitants de Montpellier seront accueillir comme il se doit les statuts de ces dictateurs sanguinaires. Les asperger de rouge sang par exemple.

Gérard Brazon 

 

Quelques citations du grand homme qu'admire George Frèche suivi d'un article de Christian Gourtorbe.

 

De Lénine  (Vladimir Illitch Oulianov)

"la démocratie soviétique n'est pas du tout en contradiction avec le commandement d'un seul homme et la dictature. Du point de vue de l'idée soviétique, le pouvoir personnel et l'attribution des pleins pouvoirs dictatoriaux à une seule personne sont une nécessité." (Valentinov, op cit. , p 200)

 

"Il faut étendre l'application de la fusillade."

 (Oeuvres complètes, Lénine, 5e édition, tome 45, p 189)

 

"Dans chaque territoire, désignez (je n'ai pas dit "prenez", mais "désignez") des otages [...] les otages répondent par leur vie du payement de l'impôt dans les plus brefs délais." (Oeuvres complètes, Lénine, 4e édition, tome 36, p 448)

 

"Je suis convaincu que l'écrasement des Tchèques de Kazan sera d'une impitoyable exemplarité." (Oeuvres complètes, Lénine, 2e édition, tome 29, p 495)

 

"Je ne veux pas croire que vous ayez montré une quelconque faiblesse lors de l'exemplaire confiscation de tous leurs biens." (Oeuvres complètes, Lénine, 2e édition, tome 29, p 491) La terreur est un moyen de persuasion"

 

Nous venons d'apprendre aujourd'hui, au comité central, qu'à Pétersbourg, les travailleurs ont voulu répondre à l'assassinat (de Volodarsky) par la terreur de masse et que vous les en avez empêchés. Je proteste énergiquement ! Nous nous compromettons, nous freinons une initiative révolutionnaire qui est totalement justifiée. C'est i-nad-mis-si-ble! Les terroristes vont nous prendre pour des lavettes. Le temps est à la guerre. Il faut encourager les comportements énergiques et la terreur massive." 

 

            " A Boch, à Penza : "Il est indispensable d'organiser une garde renforcée, faite de gens sûrs et bien choisis, afin d'instaurer une terreur impitoyable et massive contre les koulaks, les curés et les gardes blancs ; enfermez les éléments douteux dans des camps de concentration en dehors de la ville".

(Lénine, 4e édition, tome 29, p 488 - 449). 

"Il faut rassembler toutes nos forces, mettre en place une troïka de dictateurs (vous, Markin et un autre), pour mettre en œuvre immédiatement la terreur, fusiller et expulser des centaines de prostituées, de soldats, d'anciens officiers, etc. Pas une minute à perdre ! Il faut agir partout: des traques massives. Fusiller pour possession d'armes ! Expulsions massive des mencheviks et des éléments douteux !" 9 aout 1918

 

"Camarade Koursky, d'après moi, il faut étendre l'application de la fusillade... il faut exposer ouvertement une position véridique du point de vue des principes de la politique (et non étroitement juridique), de façon à motiver l'essence et la justification de la terreur, sa nécessité, ses limites. La justice ne doit pas supprimer la terreur (promettre cela serait tromper et se tromper) mais la fonder et la légitimer en principe, clairement, sans faux-fuyant ni ornements. La formulation doit être le plus large possible." (Oeuvres complètes, Lénine, XLV, p. 189 -190)

"Tant que nous n'appliquerons pas la terreur par des exécutions sur place, nous n'arriverons à rien. Il vaut mieux exterminer 100 innocents que de manquer un coupable." (14 janvier 1918)

 "Si la guerre est menée par le prolétariat... si elle a pour objet de développer le socialisme, cette guerre est légitime et sainte".

 

Avant d'envoyer les gens à la mort en déportation, Lénine avait expérimenté l'exil en Sibérie sous l'Empire, pour faits de terrorisme, voici ses lettres : 

"Ici, je vis bien [...] Je travaille peu, je fais surtout de la marche." (Lénine, correspondence avec M.A. Ulianova, 29 avtril 1897) 

Krupskaya (sa femme) ayant pris une bonne, il écrit.  "Tous ont trouvé que j'ai grossi. Voila ce que c'est, la chasse et la vie au grand air." (Lénine, correspondence avec M.A. Ulianova, 20 juin 1897

      

 

Par Christian Goutorbe
Georges Frêche, President du Conseil Régional Languedoc-Roussillon.
 

 

              Une statue des deux leaders communistes côtoiera celles de De Gaulle et Churchill.
C'est le grand chantier iconoclaste de l'été de Georges Frêche, réélu haut la main au printemps dernier à la tête de la région Languedoc-Roussillon, mais aussi passionné de l'histoire des idées politiques et de statuaire dans la cité. Dans quelques jours, comme président DVG de l'agglomération de Montpellier, sa deuxième casquette, il va prendre livraison de cinq statues de trois mètres de haut, celles de Churchill, Roosevelt, de Gaulle, Jaurès, mais aussi Lénine. Ces grandes silhouettes de l'histoire seront alors
installées autour de la place Hélios du quartier Odysseum à Montpellier (Hérault). Un second arrivage est prévu dans quelques mois, rendant cette fois-ci à hommage à Golda Meir, Nelson Mandela, Nasser et Gandhi. Et comme pour Lénine dans la première fournée, Frêche y ajoutera une cinquième figure pour le moins controversée, celle de Mao.
«Il s'agit de rendre hommage aux grands hommes politiques qui ont marqué le siècle dernier. Ce sont tous des chefs d'État, à l'exception de Jaurès. Ces cinq-là, les cinq premiers sont des personnes pour qui je nourris une profonde admiration, en particulier pour Lénine de la révolution de 17», explique le président de l'agglomération montpelliéraine. «Dans la deuxième série, j'ai choisi Mao pour la période de la Longue Marche de 1929 à 1949. Après, une fois au pouvoir il était nul. C'est un peu pareil pour Lénine que j'ai élu pour la période 1917-1922», poursuit le président DVG de la région qui hésite, et on le comprend, à inviter Staline sur cette place des grands hommes dont il souhaite qu'elle devienne un site de visite
touristique. «L'opinion publique n'est pas encore mûre pour Staline. Le choisir serait pris de ma part pour une provocation. Il est considéré, à juste titre d'ailleurs, comme le boucher de l'Europe avec les goulags. Et pourtant, lui aussi a changé le cours de l'histoire avec la victoire de Stalingrad sur les Allemands. À ce titre-là, c'est un grand homme», ajoute Georges Frêche. (...)


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Rédigé par Gérard Brazon

Publié dans #Coups de gueule

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