Les mairies de la République financent les mosquées

Publié le 24 Septembre 2013

Qu'en est-il dans vos communes ?

Le Post.fr 

Les pouvoirs publics apportent désormais 30 % des fonds nécessaires à l'édification des lieux de culte. Partout des mosquées sortent de ­terreQuelque150 projets sont lancés. Créteil vient d'inaugurer une mosquée cathédrale qui a coûté 5 millions d'euros. Avec le soutien de l'édile PS, Laurent Cathala : bail emphytéotique, aide à la construction de 1 million, et subvention annuelle de 100 000 euros, officiellement dirigées vers les activités culturelles.

Les maires s'impliquent, avec parfois la volonté de mieux contrôler, mais aussi de récolter des voix qui pèsent désormais sur des scrutins serrés. Avec l'explosion des prix du foncier, l'octroi d'un terrain municipal se révèle décisif. Le bail emphytéotique est devenu l'outil principal du maire, même si les tribunaux administratifs sanctionnent parfois des loyers trop faibles, perçus comme un financement explicite du culte(MarseilleMontreuil).

Les mairies utilisent de surcroît les activités culturelles de la mosquée, parfois un simple salon de thé, pour verser des subventions. Le CFCM souhaite passer de 2000 mosquées à 4000.

Pour le Figaro.fr

«Aujourd'hui, les maires sont les premiers bâtisseurs de mosquées», affirme Dalil Boubakeur, un sourire aux lèvres.

L'ancien président du Conseil français du culte musulman (CFCM) pense avoir contribué à l'institutionnalisation de l'islam en France. Partout des mosquées sortent de ­terre. Quelque 150 projets sont lancés. Souvent marqués par le gigantisme.

Créteil vient d'inaugurer une mosquée cathédrale qui a coûté 5 millions d'euros. Avec le soutien de l'édile PS, Laurent Cathala. «Après la volonté divine, c'est grâce au député maire que le projet a réussi» , confirme le responsable Karim Benaïssa.

Un bail emphytéotique, une aide à la construction de 1 million, ainsi qu'une subvention annuelle de 100 000 euros, officiellement dirigées vers les activités culturelles : le maire a utilisé tous les moyens de financement dont il disposait. Sans enfreindre la loi de 1905, qui prévoit que la «République ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte».

Imperceptiblement, en cinq ans, les élus locaux sont passés de la prudence, voire de la méfiance envers l'islam, à l'adoubement. Certes, des réticences persistent, ici et là, «mais cela s'améliore à vive allure», confirme le président du CFCM, Mohammed Moussaoui.

Les maires s'impliquent, avec parfois la volonté de mieux contrôler, mais aussi de récolter des voix qui pèsent désormais sur des scrutins serrés.

Avec l'explosion des prix du foncier, l'octroi d'un terrain municipal se révèle décisif. Le bail emphytéotique est devenu l'outil principal du maire, même si les tribunaux administratifs sanctionnent parfois des loyers trop faibles, perçus comme un financement explicite du culte. Ce fut d'ailleurs le cas à Marseille ou Montreuil.

Depuis, les dispositifs s'affinent. Les mairies utilisent de surcroît les activités culturelles de la mosquée, parfois un simple salon de thé, pour verser des subventions. Au total, les pouvoirs publics contribueraient ainsi à 30 % du financement des lieux de culte, selon une estimation du ministère de l'Intérieur.

Par le passé, la puissance publique s'était déjà arrangée avec la loi de 1905 pour faire face, par exemple, à l'arrivée des rapatriés d'Algérie. Avec l'islam, ces petits arrangements se sont amplifiés et politisés.

Nicolas Sarkozy avait souhaité un temps modifier la loi, pour permettre un «rattrapage». Et accompagner la mutation de l'islam, devenu la «deuxième religion de France». Si la pratique ne concerne que 20 % des familles musulmanes, la prégnance religieuse est beaucoup plus large.

Le ramadan n'a jamais suscité autant d'adeptes, tout comme le halal et même le port du foulard. Les jours de fête, les salles de prière débordent de croyants agenouillés, qui prient sur la voie publique.

Cette image alimente les ­spéculations sur le nombre de lieux de culte manquant. «Il faut passer des 2 000 actuels à 4 000», assure ainsi le CFCM. Des ­maires participent à cette ­surenchère, quelle que soit leur étiquette ­politique.

Grandes fortunes du Golfe

Chaque grande ville prépare sa grande mosquée, à coups de millions d'euros. Et le mouvement s'étend à des zones moins urbaines. Des dizaines de projets, bloqués, faute de fonds ou perdus dans les méandres des autorisations administratives, sont maintenant relancés… Car depuis la création du CFCM en 2003 et malgré ses défaillances, le statut de l'islam dans la République se banalise doucement. D'autant que le financement étranger s'est réduit. Si les principaux pays d'origine - Algérie, Maroc, Turquie - contribuent toujours à l'édification des lieux de culte, ou envoient des imams, les monarchies du Golfe sont devenues plus parcimonieuses.

 

Depuis le 11 septembre 2001, l'Arabie saoudite a vu certains de ses dons bloqués par Tracfin, la structure du ministère de l'Économie qui surveille les flux financiers. L'aide passe désormais aussi par les grandes fortunes du Golfe, affirme le responsable des Cahiers de l'Orient, Antoine Sfeir.

Rédigé par Gérard Brazon

Publié dans #Politique Française

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P
<br /> En + de la menace islamique, ce qui m'inquiète, ce sont les conséquences sur l'environnement. On a tellement construit pendant la dernière décennie qu'il n'y a presque plus de sable de<br /> construction. Par endroits, les coraux sont dévastés tant on en a prélevé. Quand on sait qu'il faut 200 tonnes de sable pour bâtir une maison...<br /> <br /> <br /> Sur tous les plans, nous allons le payer cher !<br />
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M
<br /> Mosquée de Créteil: (2008)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> http://www.ina.fr/video/3788735001029<br />
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L
<br /> ET PENDANT CE TEMPS LA   " ON  "   TUE  ET DETRUIT TOUT CE QUI REPRESENTE LES VRAIES RELIGIONS  : CELLES  OU L ON PRONE L AMOUR ET LE RESPECT DE L AUTRE .<br /> ALLONS FRANCAIS N AVONS NOUS PLUS D HONNEUR  ?  J ESPERE QU UN JOUR LES MAIRES COLLABOS DEVRONT NON SEULEMENT RENDRE DES COMPTES MAIS AUSSI REMBOURSER  L ARGENT VOLE AUX FRANCAIS<br /> DE LEUR PROPRES DENIERS .<br />
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M
<br /> Atterrant! Et personne, aucune des personnalités qui briguent les prochaines mairies en 2014 n'abordent, ou ne dénoncent cette monstrueuse soumission à cette religion qui gangrène toutes les<br /> sociétés, et principalement la nôtre, dont les belles âmes qui se bousculent sur les plateaux de TV n'ont le courage de vouloir y mettre fin en faisant appliquer énergiquement les lois<br /> républicaines, seulement et toujours les lois, est-ce trop vous demander Mesdames et Messieurs? Alors renoncez à ces mandats qui ne flattent que vos ego et passez le relai à plus patriote que<br /> vous! Devinez? <br />
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