Les coptes d’Égypte et le phénomène Zakaria Botros (Partie 3)

Publié le 29 Avril 2012

Zakaria Botros  (Partie 3)
Botros-3 

 

Comment dire la vérité sur l’islam à des musulmans tout en leur témoignant du respect ? Comment le faire dans une émission qui se veut accessible à tous les gens parlant arabe ? Par quel moyen attirer les savants musulmans dans le débat et les obliger à reconnaître les faits publiquement ? Ces questions nul ne les a soulevées avant le Père Zakaria ; c’est que l’islam et le prophète de l’islam doivent rester hors d’atteinte, ils sont en quelque sorte radioactifs, le bouclier de plomb du tabou les protège de la critique, en parler autrement qu’en termes élogieux peut être fatal. Pour les érudits et les chercheurs, l’étude de l’islam est permise à condition de ne pas remuer les nombreux squelettes qui dorment dans ses placards.

« Ô les croyants ne posez pas de questions sur des choses révélées par le coran la connaissance desquelles causera du tort (à votre foi) » (coran, sourate de la table, verset 101)

« Ô les croyants ne posez pas de questions sur des choses révélées par le coran la connaissance desquelles causera du tort (à votre foi) » (coran, sourate de la table, verset 101). Allah met en garde les musulmans contre la soif de connaître et bien entendu contre le doute ; en savoir trop est dommageable pour la foi. L’interdiction de penser et d’enquêter dans le champ de la révélation est totale, par conséquent le débat ne peut avoir pour objet que le sens ou l’explication de la révélation et non son bien-fondé. L’enfermement des esprits dans une prison mentale a assuré à l’islam des siècles de domination tranquille à l’abri des remises en question, mais il a conduit également à une ossification de la pensée et au sous-développement. Cet interdit le Père Zakaria l’a mis en pièces ; aux dires de certains, il fait exploser une bombe à chacune de ses émissions hebdomadaires ; d’autres parlent plutôt de séisme ; tous s’accordent sur le fait que l’islam apparaît démuni et fragile sous les projecteurs.

Il est difficile de résumer les conférences télévisées hebdomadaires que la chaîne satellitaire El Hayatt met à la disposition des téléspectateurs parlant arabe à travers le monde. On compte plus de trois cents conférences ; tous les sujets concernant l’islam et le christianisme sont abordés incluant ceux où une comparaison entre ces deux religions s’impose, le but n’étant pas de démontrer la supériorité du christianisme mais son approche centrée sur la relation intime entre le croyant et Dieu et la place de l’amour divin et de la grâce divine dans le salut personnel. L’analyse critique de l’islam s’accompagne naturellement de l’apologie du christianisme et dans les deux cas, des arguments sont soumis à l’appréciation des téléspectateurs. 

La recette du Père Zakaria est simple et se résume en quelques points essentiels : respecter l’intelligence des gens, présenter objectivement les faits, les laisser parler d’eux-mêmes, s’astreindre à une démarche rigoureuse dans la collecte des indices et l’établissement de la preuve. Avant d’émettre ses commentaires, il prend soin de citer les écrits des savants musulmans les plus respectés sur le sujet de l’émission et, s’adressant aux ulémas d’Al Azhar et d’ailleurs, il les invite à enrichir de leurs connaissances le débat.

 

 

Mais il fait également appel au jugement de ses auditeurs pour soulever le doute sur le caractère révélé du coran, lequel est réputé être la parole incréée d’Allah, existante de toute éternité et gravée en toutes lettres sur des tables éternelles.

Mais il fait également appel au jugement de ses auditeurs pour soulever le doute sur le caractère révélé du coran, lequel est réputé être la parole incréée d’Allah, existante de toute éternité et gravée en toutes lettres sur des tables éternelles. Si tel est le cas, d’où vient que les versets tardifs abrogent les versets antérieurs? La doctrine de l’abrogation énoncée clairement dans le coran affirme qu’Allah abroge des versets en révélant d’autres versets meilleurs ou semblables, et plus loin en réponse aux moqueries des sceptiques, Allah déclare savoir ce qu’il fait ! Or, comment concilier le caractère éternel du coran et l’omniscience d’Allah avec la nécessité de modifier la révélation selon les circonstances ? 

Incohérences

L’incohérence d’Allah, suffisante en elle-même pour discréditer le coran, n’est toutefois pas le seul défaut de la cuirasse. Les fables et les légendes dont il est rempli minent davantage sa crédibilité ; préexistantes à l’islam, elles ont été insérées presque sans modification dans les différentes sourates coraniques.

Alexander-CoinUne de ces légendes populaires est tirée du roman d’Alexandre le Grand surnommé par les arabes Zoul Karnein du fait qu’il portait sur son casque les deux cornes de bélier du dieu Amon ; il est décrit comme un musulman fervent ! Parti à la recherche du lieu où le soleil se couche, il l’a trouvé baignant dans une mare boueuse !  Une autre histoire tirée du Talmud concerne le roi Salomon qui parle le langage des oiseaux. Il se sert d’un volatile huppé comme messager pour attirer à lui la reine de Saba, cette dernière pénétrant dans le palais du roi, hésite devant un plancher de cristal qu’elle prend pour un bassin rempli d’eau. Retroussant sa robe avant d’avancer, elle découvre au roi ses jambes poilues ! Un autre conte, copié également du Talmud, fait état du meurtre d’Abel par Caïn ; ce dernier ne sachant que faire du cadavre de son frère aperçoit un corbeau qui enterre la carcasse d’un autre corbeau, il se décide alors à suivre son exemple !

Le Père Zakaria ne se contente pas de relever l’absurdité de ces histoires, il en révèle aussi les sources, les compare au texte coranique et plutôt que de parler d’emprunt il affirme, preuve à l’appui, qu’il s’agit de plagiats.

Erreurs

Allah se mérite également une mauvaise note à cause des erreurs historiques qu’on trouve dans le coran. Haman y est décrit comme ministre de Pharaon au temps de Moïse alors qu’il était le ministre du roi perse Assuérus plusieurs siècles plus tard. Marie mère de Jésus est appelée sœur de Moïse et d’Aaron bien que douze siècles les séparent. Alexandre le grand aurait été contemporain d’Abraham et serait mort très vieux ; or deux mille ans environ séparent les deux personnages et Alexandre n’a vécu que trente-quatre ans !

D’autres erreurs sont aussi mises en évidence dont les plus gênantes sont de nature grammaticale. Allah accorde mal les verbes et fait usage de mots incompréhensibles dont le sens ne peut être retracé ni dans la langue arabe ni dans d’autres langues contemporaines tel que l’araméen, le syriaque et le perse.

Flat EarthAllah le créateur et l’omniscient est mauvais astronome comme on l’a vu plus haut au sujet du lieu où se couche le soleil ; plus de huit cents ans après qu’Ératosthène ait mesuré la circonférence terrestre, il affirme que la terre est plate et qu’elle est soutenue par sept colonnes ; les étoiles filantes que les bédouins observent la nuit sont lancées par les anges contre les djinns qui espionnent aux portes du ciel.

Allah échoue également l’examen de calcul. La création est réputée avoir requis sept jours mais quand on fait le compte du nombre réel de jours qu’Allah a travaillé on arrive à huit. Le calcul de la part d’héritage de chaque héritier pose de gros problèmes puisque l’addition des fractions représentant la somme des parts est supérieure à l’héritage lui-même, etc.

Ayant relevé toutes ces erreurs, le Père Zakaria demande aux savants musulmans de réagir et de fournir des explications pour le bénéfice des téléspectateurs.

Jésus et Mahomet

Islam-sabre2Cependant il ne dédaigne pas de prendre le coran à témoin quand il oppose la personnalité de Jésus à celle de Mahomet. Jésus dans le coran n’est certes pas le fils d’Allah, cependant il est né de la vierge Marie, il n’a pas de père charnel mais a été conçu de l’esprit d’Allah, il a parlé dans le berceau et a donné vie à des oiseaux d’argile ! Il n’est pas mort sur la croix mais a été élevé au ciel corps et âme et reviendra à la fin des temps pour juger l’humanité.

 Mahomet par contraste est de naissance commune. Si l’on se fie sur la sîrah, son « hagiographie » officielle, sa vie est peu édifiante : il est avide, vindicatif et sanguinaire, il n’éprouve aucun scrupule à éliminer ses opposants même quand il s’agit d’une jeune mère de quatre enfants ou d’un vieillard centenaire, tous deux lâchement assassinés dans leur sommeil par ses hommes de main. On lui doit les premiers génocides de l’histoire, deux tribus juives ont été par lui anéanties de sang froid. Libidineux, il ne se prive pas à cinquante-deux ans d’épouser une petite fille de six ans ni de s’approprier l’épouse de son fils adoptif. Il prend comme esclaves sexuelles les épouses des chefs de tribus juives qu’il vient de massacrer.

La liste des méfaits est longue mais la question brûlante du Père Zakaria à ses auditeurs est celle-ci : «  Que diriez-vous d’un tel homme s’il ne s’appelait pas Mahomet envoyé d’Allah ? Et si vous aviez à choisir en vous fiant exclusivement sur les sources islamiques, qui de Jésus ou de Mahomet obtiendrait votre suffrage ?

Terrorisme
Le Père Zakaria n’a pas de mal à établir la filiation directe des terroristes islamiques d’aujourd’hui avec le prophète d’Allah.

L’héritage de Mahomet dans le champ du terrorisme est illustré par de nombreux exemples tirés du coran, des hadiths et de la sirah du prophète. Le Père Zakaria n’a pas de mal à établir la filiation directe des terroristes islamiques d’aujourd’hui avec le prophète d’Allah. La doctrine du djihad armé (la guerre sainte) a été fermement établie par lui, elle comprend les éléments suivants : le djihad armé est l’acte le plus agréable à Allah, il est celui qui efface tous les péchés ; le commandement d’Allah à l’effet de tuer les infidèles et de subjuguer les juifs et les chrétiens constitue une obligation religieuse pour tous les musulmans en état de porter les armes, les autres ont l’obligation de les assister par tous les moyens ; les guerriers victorieux seront récompensés en ce bas-monde, ils prendront possession des terres, des richesses, des femmes et des enfants de leurs ennemis ; les guerriers tués lors du combat auront droit au paradis décrit comme un jardin où coulent des rivières de vin et de miel et où leur seront offertes des femmes (les houris) et de jeunes éphèbes à la beauté éternelle.

Cette démonstration faite, le Père Zakaria pose cette question : « n’est-il pas juste que Mahomet est le premier terroriste de l’histoire ? » 

La femme dans l'islam

Six émissions de plus d’une heure ont été consacrées en 2008 à la femme dans l’islam. Avant d’entreprendre son exposé, le Père Zakaria a  pris le temps de s’excuser auprès de son public féminin du portrait peu flatteur voire avilissant que le coran et les hadiths font de la femme ; son statut dans les pays musulmans dépend largement de ce qu’en disent le coran et Mahomet.

Allah accorde la préférence à l’homme, qu’il place à un rang supérieur, l’autorité et la domination lui reviennent, il a le droit de battre son épouse s’il anticipe de sa part une insoumission. La femme est une terre de labour que l’homme peut labourer à loisir, elle ne doit pas se refuser à son mari sous peine de subir la malédiction des anges. L’homme a le droit à quatre épouses sans compter les esclaves sexuelles ; il a le droit de maintenir les liens du mariage contre la volonté de son épouse mais peut la répudier sur simple déclaration. Le témoignage de la femme vaut la moitié de celui de l’homme et sa part d’héritage également.

Muslim woman koranSelon Mahomet la femme manque de raison, sa foi et sa piété sont déficientes ; à l’égal des chiens et des ânes sa proximité suffit à invalider la prière de l’homme ; durant ses menstruations son jeûne et ses prières sont invalides ; elle est un mal dont l’homme ne peut se passer, l’enfer d’ailleurs est peuplé majoritairement de femmes ; elle est source de tentation et elle est sexuellement insatiable, c’est pourquoi elle doit être tenue loin des hommes ; il ne faut lui enseigner ni à lire ni à écrire et il ne lui est pas recommandé d’apprendre le coran à l’exception de la sourate du repentir.

Deux choix s’offrent pour protéger la réputation de la femme, le mariage et le tombeau et des deux le second choix est nettement meilleur, c’est pourquoi elle doit être soigneusement voilée non seulement pour protéger sa réputation mais pour protéger les hommes de la tentation. Elle est littéralement un sexe ambulant ; le voile intégral de ce fait est obligatoire et il ne doit rien laisser deviner de son corps, le son de sa voix doit également être étouffé.

Le père Zakaria n’a pu s’empêcher d’ironiser sur le voile qu’il décrit comme un linceul. L’islam, a-t-il dit, considère que le tombeau est la meilleure protection pour la vertu et la réputation de la femme, c’est pourquoi il lui impose le voile qui est en même temps un tombeau ambulant. Il fait remarquer avec beaucoup d’à propos que le voile a pour fonction de protéger les hommes des femmes et non l’inverse, ces dernières étant réputées être sexuellement inassouvissables. Il a également attiré l’attention de son public sur la profonde ambivalence de Mahomet à l’égard des femmes ; le plaisir qu’il ressentait à les posséder mais également la haine et la peur qu’il nourrissait à leur égard. Concrètement, le statut de la femme dans l’islam est le reflet de cette misogynie morbide.   

Conversion au christianisme

Le Père Zakaria va un peu plus loin que fournir l’occasion à l’islam de s’accuser et de se condamner lui-même. Il reconnaît, outre la soif des musulmans de connaître la vérité, leur désir de se rapprocher de Dieu, et leur offre par conséquent les moyens d’accéder au salut par Jésus-Christ. Ses conférences télévisuelles commencent toujours par une courte prière au cours de laquelle il appelle la bénédiction de Dieu sur son auditoire et plus particulièrement sur un des nombreux pays islamiques. À la fin de son exposé, il invite ses auditeurs à entrer en relation avec Jésus-Christ et à s’abandonner à l’amour de Dieu. Aux  auditeurs musulmans qui se joignent en direct après l’exposé, il leur demande de commenter le sujet du jour. Nombreux sont ceux qui expriment leurs doutes à l’égard de l’islam, d’autres n’hésitent pas à critiquer Mahomet et remercient le Père Zakaria de leur avoir ouvert les yeux. À ceux qui renoncent ouvertement à l’islam, il demande s’ils sont prêts à accueillir le Christ. Si la réponse est positive, il leur demande de se joindre à lui dans la prière et les exhorte à approfondir leur foi nouvelle. 

...leur quête les a amenés à découvrir la sécheresse spirituelle de l’islam, son légalisme tatillon, sa violence intrinsèque et l’angoisse perpétuelle qu’il inculque à ses adeptes.

Pour l’équipe d’animateurs, composée d’ex-musulmans convertis au christianisme, certaines des paroles de Jésus-Christ retrouvent leur sens profond : « le Royaume de Dieu est à l’exemple du levain qu’une femme ajoute à trois mesures de farine pour faire lever la pâte. » « On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais bien sur le lampadaire où elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. » « Tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu au grand jour, et ce que vous aurez dit en secret sera proclamé sur les toits. » Leur témoignage est d’autant plus poignant qu’ils ont été pour la plupart des musulmans de stricte observance, sincères et désireux d’approfondir leur foi islamique ; leur quête les a amenés à découvrir la sécheresse spirituelle de l’islam, son légalisme tatillon, sa violence intrinsèque et l’angoisse perpétuelle qu’il inculque à ses adeptes. Leur conversion, qu’ils appellent traversée, est le fruit de leur « rencontre » avec le Christ à travers l’Évangile dont la lecture a eu pour effet de leur procurer la paix intérieure qu’ils recherchaient. Phénomène à la fois étonnant et révélateur et qui explique pourquoi la Bible chrétienne est interdite dans plusieurs pays musulmans.

Riposte islamique
L’action du Père Zakaria et de son équipe ne pouvait se poursuivre longtemps sans susciter une réaction de la part des défenseurs de l’islam. Comme on le verra prochainement, la riposte islamique aura des effets inattendus : celui de braquer les projecteurs sur les absurdités et les incongruités d’une croyance incapable de convaincre autrement que par la contrainte et la terreur. 
 
À suivre...

Rédigé par Gérard Brazon

Publié dans #Le Nazislamisme

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