LA FRANCE DANS L'APRES LIBYE - UN PEUPLE LOURDEMENT ARME
Publié le 25 Octobre 2011
Hier soir, sur la chaine d’infos BFMTV, un "spécialiste en stratégie" s’inquiétait de savoir le peuple libyen très - trop - copieusement armé.
« Un particulier qui tire dans la rue avec une mitraillette, est courant dans les rues du pays … » et d’ajouter : « C’est vous dire que n'importe qui a des armes, là-bas ! »
Il faut croire que ça n’inquiétait pas Kadhafi, puisqu’il ne l’a jamais interdit.
Il se sentait en sécurité. Pas les français. Non, toujours et selon cet expert, il est à craindre que les intérêts des Français soient victimes de ces armes qui foisonnent dans le pays.
Mais pas seulement dans le pays.
Nous avions été informés par les media, qu’il y avait de grosses fuites d’armes très lourdes, vers les zones subsahariennes dans lesquelles évoluent AQMI.
AQMI l’ennemi juré de la France.
La France aurait-elle peur, maintenant ? Peur de voir se retourner contre elle « cet acte de bravoure » mené en Libye et conseillé, par BHL, à notre président ? Le risque zéro n’existe pas.
Ce n’est pourtant pas faute de connaître les pays du Maghreb. N’est-elle pas, aujourd’hui encore, prise en otage par les terroristes du FLN algérien ? Qu’ils soient devenus présidents, maintenant, n’enlève rien au fait qu’ils ont été, avant tout, des « rebelles ou terroristes ».
Quand on joue avec le feu faut pas s’étonner de se brûler.
Ainsi donc, voilà les Français de nouveau (ou encore) confrontés à d’éventuelles attaques terroristes de la part des islamistes algériens. Le récent passé de ses citoyens pris en "otages" n'est pas reluisant pour la France.
Comme elle se mêle un peu trop de ce qui se passe en Syrie actuellement, les iraniens aidant, ça va faire un sacré paquet de monde en guerre contre la France, tout ça !
Ils sont forts nos présidents français. Vous vous rappelez du « Vive le Québec libre » ?
Comme fout-la-merde, on ne fait pas mieux.
Au lieu de s’inquiéter de la grogne qui monte, qui monte, chez les Français, ils préfèrent ôter la paille dans l’œil des voisins, laissant la poutre de la paupérisation écraser la population française.
Les plans d’austérité qui se succèdent renvoient le peuple à une révolte légitime qui pourrait bien dépasser et outrepasser la démocratie.
Les algériens, les tunisiens, les égyptiens, se seraient soulevés contre des pouvoirs dictatoriaux qui les affamaient (media des pays concernés).
Le président de la République française est-il retourné faire un tour dans les cités qu’il voulait, jadis, karchériser ?
Parce que, là aussi, la population commence à avoir faim de justice - dit-elle - mais pas seulement. Elle a aussi faim, tout court.
Et, si on en juge par les agissements des populations dans leurs pays d’origines, il y a fort à parier que le Sarkozy et tous ses démocrates, voient dans leur propre pays les mêmes actions qui se sont déroulées… en Angleterre, par exemple.
Il ne faut pas craindre des actes criminels de la part de terroristes du Sahara quand on a, chez soi, un brûlot prêt à être lancé contre l’ennemi.
Le plus grand risque étant que les révolutionnaires ne viendraient pas, seulement, des cités défavorisées. Il y a fort à parier que les républicains bon teint, résidant dans des zones cataloguées "non à risque", croulant sous les restrictions passées, présentes et à venir, viennent les rejoindre à la recherche d’un avenir meilleur.
Ou se trouve le danger ? Là-bas, dans les pays désertiques, ou ici ?
Le soulèvement du peuple-qui-en-a-ras-le-bol, est-ce un phénomène réservé uniquement aux pays arabes ou à tous ceux qui sont pris pour des serfs dans ce XXIème siècle ?
Il suffit de si peu de chose pour mettre le feu aux poudres.
La Grèce nous en donne un exemple fulgurant.