Islam: La démocratie rêvée de Tariq Ramadan à l'usage des biens pensants!

Publié le 2 Septembre 2011

Extrait du vrai Tarik Ramadan au sujet de la démocratie. En France, nous devrions nous attarder un peu plus sur le contenu des écrits et des actes de Tarik Ramadan qui est le représentant des Frères Musulmans dont on connaît l'amour de la démocratie pour peu qu'elle soit cadrée par la loi d'Allah. C'est à dire une démocratie pasteurisée où le peuple n'à juste que le droit d'ôter ses chaussures pour aller prier!

Gérard Brazon

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 Rachid Ghannouchi, Youssef Qaradawi et Tariq Ramadan ont tous publiquement donné leur appui à la démocratie. On pourrait ajouter « en autant qu’ils soient d’accord avec le résultat du vote ».

Tariq RamadanYoussef Qaradawi a clairement exposé ce que les Frères Musulmans entendent par démocratie dans une section de son livre Priorities intitulée The Movement and Political Freedom and Democracy (Le Mouvement, la liberté politique et la démocratie) :

(Certaines gens craignent) que la démocratie consacre le peuple comme source du pouvoir et de la législation alors que la législation est la prérogative exclusive d’Allah.

Ces craintes peuvent être surmontées par un article stipulant que si une loi devait contredire les clauses incontestables de l’islam, elle sera considérée invalide parce que l’islam est la religion de l’État, la source de sa légitimité et qu’en conséquence il ne peut pas être contredit, pas plus que l’eau d’une rivière menant à un fleuve ne peut aller dans une direction opposée au fleuve.

Tariq Ramadan est associé de près à une organisation malienne qui a menacé de recourir à la violence dans le but d’empêcher qu’une réforme du Code malien de la famille ne soit mise en vigueur en dépit du fait qu’elle avait été adoptée(p. 8) par une écrasante majorité de parlementaires le 3 août 2009 (117 oui – 5 non – 4 abstentions).

Le nouveau Code de la famille remplaçait la notion d’obéissance de l’épouse à son mari par une notion de respect entre époux, il invalidait les mariages auxquels les deux parties n’ont pas consenti, il substituait la notion d’autorité parentale à celle d’autorité paternelle, il établissait à dix-huit ans l’âge minimum auquel les filles pouvaient se marier, il accordait aux femmes des droits en matière d’héritage plus importants que ceux prévus par la charia, etc.

Les opposants au nouveau code le qualifièrent d’« œuvre du diable ». Le Haut Conseil Islamique (HCI) organisa des manifestations, menaça de recourir à la violence et convoqua les leaders religieux à la principale mosquée de Bamako pour dénoncer les élus qui avaient appuyé le nouveau code. Suite à ces menaces de violence, le président malien refusa de ratifier le projet de loi.

Le HCI, la principale organisation derrière les manifestations contre le nouveau Code de la famille, est associé de près à Tariq Ramadan et à son organisation Présence Musulmane. Ramadan et le secrétaire-général du HCI, Mamadou Diamouténé, comptaient parmi les principaux orateurs à la conférence du CIMEF qui eût lieu au Mali en 2010. Le CIMEF (Colloque International des Musulmans de l'Espace Francophone) fait partie du réseau de Présence Musulmane dirigé par Ramadan (cliquez sur Afrique).

En 2010, on a discuté du Code malien de la famille à la conférence du CIMEF. Il s’agissait essentiellement pour Ramadan et ses alliés de célébrer leur victoire de 2009. À la fin de la conférence, Ramadan et le leader malien ont été désignés pour planifier la prochaine rencontre du CIMEF qui se déroulera au Sénégal en 2012.

La tromperie constitue une partie intégrante du jihad idéologique de Tariq Ramadan. Ses prises de position en faveur de la démocratie devraient être jugées par ses actions et non par ses paroles.

Rédigé par Gérard Brazon

Publié dans #Le Nazislamisme

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