Le journal la Tribune, son enquête orientée sur les Hauts de Seine, Nicolas Sarkozy père et Jean le fils...
Publié le 9 Juillet 2009
Les Hauts de Seine sont toujours l’objet d’une grande curiosité. Quand ce n’est pas d’une grande volonté d’en faire la critique permanente. Il ne fait pas bon d’être riche dans ce pays d’une manière générale.
La réussite d’une personne, d’une commune (Puteaux, Levallois-Peret), d’un Département (Hauts de Seine) provoque toujours des réactions que je considère comme étant malsaines.
Au nom de quelle richesse pourrait-on redistribuer dans ce pays qui dénigre les réussites des uns et la fortune des autres.
Et quand je dis réussite, fortune et richesse je ne parle pas forcèment d’argent. C’est un fait, en France, la réussite en quelque chose, n’a jamais les satisfécits de nos concitoyens et particulièrement des médias.
Prenez l’enquête du journal TRIBUNE intitulé Affaires de famille en Sarkoland. Heureusement qu’il l’intitule « enquête » car l’on pourrait penser que le journal TRIBUNE, à moins que ce ne soit l’auteur Patrick Coquidé, en veut un peu aux Hauts de Seine.
Tous les acteurs principaux y passent. Pas uns n’échappe à son acidité plus ou moins distillée selon les personnalités.
Le premier d’entre eux c’est bien sûr Nicolas Sarkozy : Rétrospective de sa carrière dans les Haut de Seine, Maire, Député, Président de Conseil, Ministre et Président de la République. Puis c’est au tour de son fils Jean Sarkozy dont je cite : Ce n’est pas tous les jours que l’on peut approcher un tel animal politique en pleine ascension : Conseiller général à 21 ans, Président de groupe à 22 ans, peut-être bientôt Maire de Neuilly, député des hauts de seine, président du conseil général... Heureusement qu’il y a les points de suspension !
Que Jean Sarkozy ait de l’ambition, c’est certain ! Il ne s’en cache pas. Qu’il soit brillant c’est certain aussi. Pour l’avoir rencontré souvent et parlé avec lui lors de nos différentes rencontres me permet de l’affirmer. Il a de l’avenir de par lui-même.
Que le fait qu’être le fils du Président aide c’est évident ! Doit-il, pour autant, renier sa famille et son père pour faire plaisir à l'intelligensia?
Je ne suis pas un adorateur imbécile, ni un flagorneur puisqu’en son temps, j’avais au moment des cantonales, écrit que s’il s’était appelé Jean Dupont il n’aurait probablement pas été élu conseiller ! Je le lui ai rappelé lors d’une de nos rencontres. Il a souri en répondant qu’il préférait ce type de franchise que l’hypocrisie. Sa réponse m’a convaincu. Mais revenons à cette enquête !
Tous le monde y passe. Les contrariétés supposées du Président envers ses « amis politiques », L’UMP qui se déchirerait, Arnaud Teullé, Christophe Fromantin, Patrick et Isabelle Balkany, Manuel Aeschlimann, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, Patrick Devedjian, Rama Yade, Rachida Dati, Alain Santini, etc.
L’enquêteur enquête à charge contre les Hauts de Seine. Il suppute de vieilles rancunes, extrapole les futures élections, imagine les Hauts de Seine de demain.
Tout à un relent de jugement à la Dallas. Il observe ces Hauts de Seine et n’y voit qu’ambitions, rancunes tenaces, regrets, vengeances et argent.
Ah la richesse des Hauts de Seine !
Pas un mot sur la redistribution vers le social, une ligne sur les investissements, quasiment rien sur la participation au plan de relance !
Que n’aurait-il dit sur la Seine saint Denis sa voisine. Gageons qu’il aurait été moins cruel et vindicatif. Ce département est dit pauvre. Pourtant, le potentiel est là. De la place, des territoires, de la main d’œuvres, des femmes et des hommes qui en veulent. Un seul défaut, il est dirigé par la gauche. Ceci expliquant sans doute cela !
Dans tous les cas c’est rédhibitoire pour cet enquêteur! Un département dirigé par la droite et qui plus est avec un fils de Président de la République comme conseiller et président de groupe, c’est forcément louche.
Gérard Brazon