J’ai été viré par facebook pour avoir soutenu des féministes arabes Par Gérard Brazon
Publié le 14 Janvier 2017
En mars 2014, sept femmes, qui se présentent comme des militantes du monde arabe et musulman, ont manifesté nues devant la pyramide du Louvre à Paris contre «l’oppression islamiste», à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.
Dans un mini article sur Facebook, je démontrais que la femme en islam n’était pas heureuse, qu’elle était soumise et que le monde des mâles musulmans la réduisait à être éternellement soumise à l’homme. Ceux-ci s’appuyant sur le Coran qui « paroles d’allah » n’est pas modifiable selon des différentes écoles coraniques. Dounia Bouzar estime que seul, le verset 34 de la sourate 4 pose un problème parce qu’il autorise les femmes à être battues par leurs maris. Elle est dans la taqqya ! Elle ment et le sait bien. Le Coran est profondément sexiste, les femmes sont des champs de labour pour les hommes, « prenez là comme bon vous semble » (S2 v 223). Elle n’ignore pas qu’au delà du Coran c’est l’ensemble des Haddits qui est sexiste. La haine des femmes y transpire. Elle vivent enfermées, recluses et sans droits. Mineures à vie, elles sont considérée la plupart du temps comme des êtres inférieurs et ne peuvent même pas prétendre, à l’héritage, (seulement la moitié). Elle doit trouver son bonheur sous les pieds de son mari, sont considérées intellectuellement inférieures, et remplissent en majorité l’enfer selon Mahomet, qui dit l’avoir visité. Dommage qu’il n’y soit pas resté.
Je publie une photo dans mon Facebook. Une photo qui existe depuis plus de deux ans, fit le tour des médias. Mais Facebook n’aime pas les opinions politiques islamophobes, déteste semble-t-il la critique de l’islam, caricature les combats des femmes musulmanes en renvoyant leur combat à de la pornographie.
Facebook m’a viré pendant 24 h. Ce réseau Facebook dit social, démontre tous les jours à travers sa police de la pensée, ces sbires modérateurs, ces nouveaux janissaires de l’empire, que notre liberté d’expression est en danger. Ces janissaires se trouvent au Maroc ! La France de Facebook serait donc sous surveillance marocaine ?
Cette surveillance, ces sanctions, ces interdits de l’information sont une honte. Voilà des modérateurs qui confondent un film porno avec le combat des femmes pour leur liberté. Qui traitent ces femmes comme si elles étaient des prostituées. Ce monde devient fou… L’islam rend fou et détruit la liberté d’expression.
Je n’aime pas les femmes qui s’attaquent à des partis politiques, des Eglises et évitent curieusement les Mosquées. Je n’aime pas en général, l’utilisation de la nudité pour faire passer un message, et je n’aimerai pas avoir à me balader le sexe à l’air, pour montrer que je ne suis pas content ou que je proteste. Pour autant, ce combat des femmes musulmanes contre l’islam sexiste m’a plu. Non pas pour regarder un sexe invisible, une vague pilosité ou des seins, mais pour le courage de cet acte fort, face à une opinion publique lobotomisée par l’islamophilie ambiante, et des journalistes trop occupés à relativiser la violence de l’islam à coup de « cépalislam » et autres « padamalgames ».
Avant d’être sur mon Facebook, elles avaient fait la une sur différents journaux.
Sur RTL par l’intermédiaire de l’AFP et chez Morandini
Sur le Monde-Société et l’Obs, deux journaux de la gauche bien pensante (voir les liens)
Dans le journal La Croix que l’on ne peut guère soupçonner de se vautrer dans la fange
Chez Al Huffing post avec AFP journal diffusé en Afrique du Nord
Chez SudInfo.be journal Belge
Chaque année, nous pouvons réaliser que la liberté d’expression se réduit comme une peau de chagrin. Jusqu’où allons-nous accepter cette dictature de la pensée, cette censure permanente au nom de la Liberté. Une Liberté égorgée sur la table des lois liberticides. Nous sommes de plus en plus de ces Madame Roland qui luttons pour défendre nos libertés, et risquons bien, un jour ou l’autre, de monter à l’échafaud des Robespierre du politiquement correct, et de la bien pensance, au nom même de la Liberté.
Gérard Brazon