L'Allemagne en vois d'islamisation rapide. Par Soeren Kern
Publié le 5 Décembre 2016
L'Allemagne se Soumet à la Charia
« Un système de justice parallèle s'est installé de lui-même en Allemagne »
Un tribunal allemand a jugé que sept islamistes qui patrouillaient dans les rues de Wuppertal pour faire appliquer la charia, n'avaient pas enfreint le droit allemand. Ils n'auraient fait qu'exercer leur droit à la liberté d'expression. Cette décision conforme au « politiquement correcte » n'a pas fait l'objet d'appel pour l'instant, si bien que cette police de la charia est autorisée à poursuivre la mise en œuvre de la loi islamique à Wuppertal.
Cette « police de la charia » autoproclamée distribuait des tracts définissant une « zone soumise à la charia » à Wuppertal. Les miliciens exhortaient les passants musulmans et non-musulmans à fréquenter les mosquées et à s'abstenir de consommer de l'alcool, des cigarettes, de la drogue, de ne pas s'adonner à des jeux de hasard, de ne pas écouter de musique, ni de consommer de la pornographie et encore moins de fréquenter les prostituées.
Pour certains observateurs, ces cas – notamment ceux où la charia s'est imposée face au droit allemand – représentent une dangereuse ingérence de la loi islamique dans le système juridique allemand.
En juin 2013, un tribunal de Hamm a jugé que toute personne mariée sous le régime de la loi islamique dans un pays musulman doit, si elle demande le divorce en Allemagne, respecter les conditions du contrat de mariage établi selon la charia. Cette décision de justice historique a légalisé ainsi la pratique du « triple talaq » qui, dans la charia, n'officialise un divorce que si la phrase « Je te répudie » est prononcée trois fois.
Un nombre croissant de musulmans en Allemagne contournent sciemment les tribunaux allemands et entreprennent de régler leurs différends auprès d'informels tribunaux de la charia qui prolifèrent dans le pays.
Si l'Etat de droit ne parvient pas à établir son autorité et à se faire respecter, il peut aussi bien se déclarer en faillite. » - Franz Solms-Laubach, correspondant parlementaire du Bild .