La Princesse Marion croquera la pomme de PACA - Par Gérard Brazon

Publié le 28 Décembre 2015

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Il était une fois une Princesse Marion qui, entourée de sa famille, vivait tranquillement à l’abri de son royal grand-père. Le vieux comme l’appelait les proches, prenaient un malin plaisir à sortir quelques blagues de mauvais aloi. Cette manie le faisait rire alors que la famille et les proches en pleuraient de désespoir. Marion, trop jeune encore, ne réalisait pas et d’ailleurs, s’en fichait un peu.

L’écuyer Philippe, sortant à peine des écuries d’Ena, vint s’engager à servir la princesse héritière Marine. Il virevoltait de ci, conseillait de là, et sa verve abondante, ses discours enjôleurs convainquirent la tante d’en faire son Conseiller principal.

Le Roi n’aimait pas cet homme. Il le fit savoir. Ce qui ne l’empêcha pas de continuer de faire ses blagues. Il en riait encore, mais de plus en plus seul. La Princesse Marine s’agaçait d’avoir en permanence à répondre aux courtisans coincés, aux Princes des médias et aux bourgeois et bohèmes des villes. Les manants des bistrots s’en fichaient un peu. Les soldats du royaume souhaitaient que leur Roi cesse de leur glisser des savonnettes sous les pieds à leurs passages. Seuls, les royaumes voisins de la socia-lie s’en félicitaient à leur profit.

Tout se régla en un tour de main savant. Le Roi donna sa couronne à sa fille en échange d’une couronne en papier. Le Roi écarté, la nouvelle Reine plaça à ses côtés la jolie princesse Marion. Ainsi, le royaume se féminisa. La foule accorda sa confiance. Restait plus qu’à faire rendre gorge aux royaumes voisins. Ceux-ci étaient forts tristes de ce changement. La nouvelle Reine avait la peau plus épaisse qu’ils ne l’imaginaient, la répartie facile et l’estoque du diable. Elle ne craignait pas les coups de Jarnac. La princesse Marion faisait ses armes également, tout en sourire. Cheveux aux vents, elle s’élançait au galop dans les batailles. Sa fragilité apparente faisait sa force. Les soudards et la soldatesque infâme commençaient à comprendre que Marion ressemblait à une lointaine ancêtre inconnue aujourd’hui dans nos écoles: la belle Jeanne.

Le vieux Roi se réjouissait. La nouvelle Reine également. Philippe son conseiller participa aux batailles. Le royaume s’agrandissait et la peur avait changé de camps. Des sourires indulgents, ont été passés aux sarcasmes et des sarcasmes à la violence estrosique. Cette violence qui caractérise les petits, les sans âme, les esprits plus habitués à côtoyer la fange, que les étoiles.

C’est la Princesse Marion qui fut choisi pour conquérir la pomme PACA. Cette pomme magique qui devrait permettre d’asseoir les conquêtes du Royaume du Sud et prouver que ce royaume était la paix et la solution.

La Reine s’engageant avec ses troupes sur le Nord, pays où l’envahisseur étranger était présent avec la complicité des royaumes voisins.

Toutes les Princesses, Princes et Chevaliers savaient que la félonie n’a pas de limite. C’était la bataille de la lumière contre les ténèbres de la Socia-lie, contre les sorcières de l’Herpès.

Marion fit le choix de son état-major, visita ses troupes, engagea des chevaliers et des généraux venus de royaumes adverses. Tous avaient compris leurs erreurs et réalisaient la chance enfin, d’œuvrer pour l’honneur et la liberté. Si elle leur fit confiance, certains Maréchaux, sur d’autres champs de batailles ont  préféré ignorer ces appels, ces soutiens. Ils ont même refusé à des vieux combattants d’avoir des commandements alors qu’ils avaient fait leurs preuves. Ils mirent des inexpérimentés pour satisfaire quelques personnages hauts placés du royaume. C’est ainsi également, que l’on peut perdre des batailles en décourageant les plus combatifs. L’Empereur n’auraient jamais envoyé des grenadiers, aussi talentueux soient-ils, commander à des hussards à cheval.

La princesse Marion était la moins expérimentée, mais elle avait le feu sacré et de solides racines. Le petit Roi d’Estrosi qui se gaussait autrefois de la Princesse, reçut une magistrale leçon.

La Reine de son côté, fit mettre pied à terre au Prince de Tourcoing. Tous deux, Estrosi et Tourcoing,  bavaient leur haine et leur rancune. La victoire était à portée de main.

Marion la grande, la belle Princesse fut ovationnée par ses troupes. La pomme de PACA lui était promise. La Reine exultait et se faisait fort d’accomplir sa tâche et de restaurer la paix et la sérénité en son Royaume. Le Prince Louis et le Conseiller Philippe étaient aussi en bonne posture comme d’autres fidèles Maréchaux du Royaume.

C’était sans compter sur la duperie. Sur des alliances contre nature. Sur la faiblesse d’esprit des combattants. Des sirènes aux chants démoniaques. Des promesses de richesses diverses. Des mots et encore des mots de Princes. De ces mots de magiciens et « d’entourloupeurs » dont sont si friands les manants sans foi ni loi.

Les Princes de la Socia-lie confirmèrent leur complicité de fond. Ils s’unirent et firent donner les sonneurs de mauvaise foi, les Princes médiatiques de la contre vérité, Ils avaient subi Austerlitz et ne voulait pas vivre Iéna, voir leurs royaumes se faire envahir par la lumière. Ils savaient que plus jamais ils ne pourraient remonter sur leurs trônes. Les magiciens s’affairèrent, concoctèrent leurs poisons d’illusionnistes, diffusèrent des lumières noires, promirent l’enfer, etc.

La princesse Marion se battit avec panache, le roi d’Estrosi sortit ses ficelles indignes, embrassa le lépreux qu’il vomissait autrefois, salua le misérable qu’il méprisait hier, fit des courbettes à gauche, félicita l’indigne, remercia le goujat, s’il avait pu, il aurait lavé les pieds de tous les indigents, brossé les chiens et les cochons y compris. Ceux-ci dans leur terrible naïveté le crurent. Ils pensèrent qu’il avait changé. Un requin ne sera jamais un dauphin.

La Reine déchaîna son énergie et fit face à ces troupes de sans conviction et desans honneur. Le Prince de Tourcoing appliqua les mêmes recettes que le Roi d’Estrosi, et malgré la présence des envahisseurs sur place, la réalité des conditions, elle succomba sous le nombre des traîtres au royaume.

Le Prince Louis, le conseiller Philippe et les autres Maréchaux furent défaits également. Morne plaine…  les ombres surviendront bientôt, le malheur du Royaume est en marche. La Princesse Marion ne croquera pas la pomme de PACA. Mais celle-ci ne portera pas chance au Roi d’Estrosi.

La morale est qu’il ne faut pas oublier qu’une bataille ne se gagne pas seul. Qu’il faut des alliés. Qu’il faut faire confiance à ceux qui viennent vous aider et surtout, qu’il ne faut s’aliéner personne.

Gérard Brazon (Le Blog)

 

Rédigé par Gérard Brazon

Publié dans #Politique Française

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Commenter cet article
A
Le "peuple " de sans couilles francais a prefere continue a ce faire sodomiser par ceux qui depuis des décennies les encu...tube.<br /> Les cons crèvent toujours égorgés comme des moutons, la tête tournée vers la Mecque. Tel est le sort réservé aux lâches C'est a dire a la majorité des franchouillards, ce peuple de degeneres, ou les hommes épousent les hommes, les femmes épousent les femmes.
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