Christine Boutin : des mesures compensatoires "sonnantes et trébuchantes" (180 000€)
Publié le 5 Octobre 2012
Compensation financière pour le retrait de sa candidature… face à Sarkozy à la présidentielle de mai dernier.
Michel Garroté- Cette histoire de butin se passe en France en 2012. La présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD) Christine Boutin va toucher 180’000 euros de l’UMP d’ici au mois de novembre, « compensation financière », dit-elle, pour le retrait de sa candidature face à Nicolas Sarkozy à la dernière présidentielle (extraits adaptés avec mes commentaires entre parenthèses ; voir le lien vers la source en bas de page) : « J’ai passé une alliance avec Nicolas Sarkozy en février, quand j’ai retiré ma candidature à la présidentielle », explique l’ancienne ministre du Logement à l’excellent hebdomadaire français de droite ‘Valeurs actuelles’, qui paraît dans les kiosques aujourd’hui, jeudi 4 octobre 2012. « En le soutenant, je renonçais aux 800’000 euros de financement public de ma campagne, somme que j’avais déjà dépensée. Nicolas Sarkozy s’était engagé à ce que cette somme me soit remboursée par l’UMP », affirme-t-elle. Interrogée par l’Agence France Presse, Christine Boutin a précisé avoir déjà perçu à ce titre 500’000 euros de l’UMP en juin dernier.
Blessée que l’on ait pu imaginer une seconde qu’elle était achetable
Valeurs actuelles fait état, sans le nommer, des confidences d’un député UMP laissant entendre que le versement de cette somme serait une contrepartie de l’engagement de la présidente du PCD en faveur de Jean-François Copé dans la course à la présidence de l’UMP. Une version formellement démentie par l’intéressée qui se dit « blessée que l’on ait pu imaginer une seconde » (ndmg – oh mon Dieu !) qu’elle était « achetable » (ndmg – doux Jésus !). « Je suis allée voir François Fillon et Jean-François Copé à plusieurs reprises. Seul Copé m’a écrit une lettre très claire sur l’alliance de l’UMP et du PCD, garantissant l’autonomie et l’indépendance de mon parti », fait-elle valoir pour justifier son choix en faveur du secrétaire général de l’UMP (ndmg – chacun appréciera la qualité d’un tel raisonnement).
« L’UMP a une dette vis-à-vis de moi, j’ai des preuves ».
« L’UMP a une dette vis-à-vis de moi, j’ai des preuves de l’engagement de Sarkozy de me rembourser ces 800’000 euros », insiste Christine Boutin (ndmg – dettes et preuves, bonjour l’ambiance…). « J’ai malheureusement dû me battre pour commencer à en voir la couleur. J’ai même dû vendre ma permanence pour solder une partie de ma dette (ndmg – vendre par-ci et solder par-là, est-ce bien biblique tout ça ?). D’ailleurs, après avoir touché ces trois chèques (de 60’000 euros chacun), l’UMP me devra encore 120’000 euros, dette que Fillon devra honorer s’il est élu président du mouvement », souligne-t-elle (ndmg – apparemment sans expliquer de façon concrète, détaillée et précise, le pourquoi de toutes ces transactions). Fin des extraits adaptés avec mes commentaires entre parenthèses ; voir ci-dessous le lien vers la source.
Michel Garroté- www.dreuz.info
http://www.lepoint.fr/politique/boutin-va-toucher-180-000-euros-de-l-ump-04-10-2012-1513193_20.php
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