"Chem halik el rrelb" ce qui veut dire: "Il se sent plus fort que toi".
Publié le 11 Août 2012
Par Bernard ATLAN
« Chem halik el rrelb » ce qui veut dire : « Il se sent plus fort que toi ».
Très tôt, enfant, en Algérie, je savais cela. Tout, dans les sociétés musulmanes, est basé sur la force. Un petit Arabe m’avait donné un coup de tête sur le nez. Je savais, à dix ans, qu’il me fallait lui rendre la pareille pour ne pas être classé parmi les «lâches», ceux qui se laissent faire.
En vacances, au Maroc, des enfants tendaient la main pour recevoir l’aumône. Mais dès qu’ils apercevaient un policier, ils cessaient. Souvent, les responsables musulmans annoncent avec beaucoup de détails les résultats d’une répression, cela doit servir à effrayer les opposants. Rien dans ces sociétés ne peut se régler par la négociation. Il nous suffit de voir ce qui s’est passé dernièrement dans les pays arabes.
Les responsables ont été tués ou se sont enfuis, jamais la transition ne se fait par les voies démocratiques que nous observons en Occident. Pourquoi mentionner cela. Tout simplement pour expliquer la dégradation de la situation dans notre pays.
Depuis de très nombreuses années, en matière de maintien de l’ordre, nos autorités n’ont pas appliqué une politique adaptée à la situation. Il a été demandé aux policiers de faire preuve de retenue, tout le contraire de ce qu’il fallait faire.
Un jeune arabo-musulman qui sait ne rien avoir à craindre de la police va tout faire pour humilier le policier. Il le considère comme un lâche, indigne d’être respecté. C’est pourquoi nous assistons en France à de véritables joutes entre musulmans et policiers qui tentent les uns et les autres d’affirmer leur force. Ce qui n’est pas normal, c’est que des policiers soient contraints à de telles confrontations.
A maintes reprises, des policiers qui tentaient de faire respecter la loi en contrôlant des femmes sans visage, ont été pris à partie par une foule hostile.
Notre gouvernement souhaite rétablir l’ordre dans les territoires perdus de la République. Le problème est que ceux qui occupent ces territoires ne craignent aucunement nos forces de l’ordre.
Des policiers républicains ne leur font absolument pas peur. C’est pourquoi nous allons assister à une sorte de tir aux pigeons. Les policiers qui devront rétablir l’ordre auront des consignes de prudence, de respect de la légalité. Bref, ils devront se laisser faire sans broncher. Cela fera-t-il enfin comprendre à nos gouvernants que nous sommes en guerre ?