Bilan du partage israélo-palestinien 64 ans après l’adoption de la résolution 181 à l’ONU

Publié le 1 Décembre 2011

par Evelyne Lior

photo.jpgLe 29 novembre 1947, l’ONU votait la partition de la Palestine qui était sous mandat britannique. Israël avait alors accepté le plan de partage, à l’inverse des pays arabes. Depuis, l’Etat Juif s’est construit et aujourd’hui Mahmoud Abbas tente par tous les moyens de faire reconnaitre un Etat arabe palestinien
Il y a 64 ans, le 29 novembre 1947 à New-York, à l’issue d’un vote haletant, l’Assemblée générale de l’ONU adoptait, par 33 voix contre 13, et 10 abstentions, la résolution 181. A savoir, le partage de la Palestine sous mandat britannique en un Etat juif, un Etat arabe, et une zone « sous régime international particulier », comprenant Jérusalem, et Bethlehem.
La population juive accepte, bien que la petite taille du territoire qu’elle reçoit ne représente qu’un cinquième de celui promis par la Société des Nations en 1922. Les nations arabes, quant à elles, rejettent en bloc le plan de partition, refusant l’idée que les Juifs aient un Etat.

Très vite, leur refus s’exprimera ailleurs que sur le terrain politique. Les arabes, lancent une campagne terroriste à grande échelle contre leurs voisins Juifs. Et au lendemain de la proclamation d’indépendance d’Israël, en mai 1948, 5 armées arabes, l’Egypte, la Syrie, la Jordanie, le Liban et l’Irak, envahissent le jeune Etat Juif. Ils appellent les arabes vivant sur place à quitter le pays le temps de la guerre, avant de revenir une fois l’ennemi Israélien jeté à la mer. L’issue du conflit est connue : Israël sort vainqueur. Et les 350 000 arabes, chassés par leurs frères, deviendront les « réfugiés palestiniens », aujourd’hui encore une épine dans le pied des leaders de Ramallah.

Ce mardi 29 novembre 2011, à l'occasion du 64e anniversaire du plan de partage, Ron Prosor, l'ambassadeur israélien aux Nations Unies, a tenu à rappeler certaines vérités historiques, quelques semaines après la tentative unilatérale de Mahmoud Abbas de faire reconnaitre un Etat palestinien.

« La résolution onusienne 181 mentionne l'Etat Juif pas moins de 25 fois. Durant 64 ans, les dirigeants palestiniens n'ont pas osé utiliser ce concept, ne fût-ce qu'une seule fois. [ …]Quand les Palestiniens prétextent que les implantations sont l’obstacle principal à la paix, il s'agit d'une falsification historique. Pour preuve, jusqu'en 1967, la Judée-Samarie faisait partie de Jordanie, et Gaza de l'Egypte. Le monde arabe d'alors n'a pas levé le petit doigt pour la création de l'Etat palestinien », a souligné Ron Prosor, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU.

Ron Prosor est également revenu sur la question des réfugiés, que Mahmoud Abbas aimerait voir intégrés dans l’Etat d’Israël.

« La différence entre les deux populations a été, et est encore, qu'Israël a absorbé les réfugiés dans sa société, tandis que nos voisins ne l'ont pas fait. […] Les camps de réfugiés en Israël ont donné naissance à des villes. Les camps de réfugiés dans les pays arabes ont donné naissance à plus de réfugiés palestiniens », a-t-il insisté.

Quoi qu’il en soit, depuis 1948 Israël a poursuivi son essor et est bien redevenu la patrie du peuple juif.

Evelyne lior

Rédigé par Gérard Brazon

Publié dans #Israël: une démocratie

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