Barak Hussein OBAMA vole au secours du Hamas par Caroline Glick
Publié le 23 Juillet 2014
Le Qatar sur le devant de la scène pour financer les groupes terroristes. C'est ce même Qatar qui a obtenu et conserve des prérogatives fiscales en France et finance les banlieues de France. Qu'attendons-nous pour renverser la vapeur ? Une intifada française dans nos banlieues? Faut-il qu'enfin ces "jeunes" brûlent des voitures dans les beaux quartiers de Paris ou du triangle d'or Auteuil-Neuilly-Passy, là où habitent nos dirigeants politiques ?
Gérard Brazon
Adaptation française Thérèse Zrihen-Dvir
L’Opération « Bordure de protection » est maintenant vieille de deux semaines. Déjà au début de l'offensive le jeudi soir, nous nous faisions une meilleure idée du danger que le Hamas représente après neuf ans, depuis le retrait israélien de la bande de Gaza. Et ce que nous avons compris, c'est qu’il est largement temps de prendre soin de ce problème. On ne peut plus se permettre de le laisser suppurer ou se développer d’avantage.
Nous savions depuis quelques années que les tunnels sont un élément central de l'infrastructure logistique du Hamas. Ils leur servent de moyen principal pour la contrebande d'armes, d‘entrainement et d’infiltration d’autre équipement de guerre en provenance des mécènes du Hamas à l'étranger. Ils se sont rapidement transformés en un instrument stratégique de guerre offensive contre Israël.
Il n’y a qu’à jeter un coup d’œil sur le lourd équipement d’armes des escadrons des commandos du Hamas qui s’étaient infiltrés en Israël dès le déclenchement de la conflagration à travers les gueules des tunnels, pour comprendre que l’objectif principal de ces tunnels est de permettre aux terroristes de se déverser et se déployer en Israël afin de massacrer ses habitants.
Mais ces tunnels servent aussi à d’autres missions des terroristes. Israël y a découvert des hampes équipées de bombes positionnées directement sous des crèches/jardins d'enfants israéliens. Si ces bombes explosent, elles détruiront les bâtiments qui se trouvent dessus avec tous leurs occupants.
D'autres engins découverts révèlent le vif intérêt du Hamas dans la prise d'otages. En 2006, les terroristes avait kidnappé le caporal Gilad Shalit en se servant d’un tunnel pour pénétrer en Israël et retourner avec leur prisonnier à Gaza. Aujourd'hui, la présence de somnifères et de nombreuses paires de menottes pour neutraliser les otages sont emmagasinés dans ces tunnels mettant à nu les intentions du Hamas d’enlever plusieurs Israéliens à la fois et les transférer à nouveau à Gaza.
Dans une interview avec Canal 2 le lundi soir, le ministre Naftali Bennett parlait d’une mère au kibboutz Netiv Ha'asara qui racontait que ses enfants se réveillaient au milieu de la nuit à causes des sons des pioches sous leurs lits.
Bennett soulignait que cet état de choses ne peut tout simplement pas continuer. Les gens ne peuvent pas vivre dans la crainte qu'il y a des terroristes enfouis sous leurs maisons, qui creusent des tunnels pour les tuer ou les kidnapper.
Ces tunnels doivent être découverts et détruits, et pas seulement parce qu'ils constituent un danger physique pour des milliers d'Israéliens. Ils doivent être localisés et détruits, et la capacité du Hamas de les reconstruire doit être éliminée parce que l'idée même qu'ils existent rend toute vie normale impossible à tous ceux qui en sont directement menacés.
Les tunnels du Hamas sont aussi l'élément clé de commande et contrôle des infrastructures à l'intérieur de la bande de Gaza. Les dirigeants politiques et militaires du Hamas s’y cachent. Ces tunnels sont de véritables bunkers renforcés et complexes qui permettent aux hauts dirigeants du Hamas de se déplacer librement et de poursuivre la planification de leurs attaques. La sophistication des tunnels et les intentions malignes du Hamas ne sont pas le moins du monde surprenantes.
Mais les progrès rapides du Hamas dans la structuration des tunnels et la technologie des missiles sont profondément inquiétants. Au minimum, ils indiquent que si le Hamas se permet de terminer le cycle actuel de la lutte comme une armée terroriste cohérente, relativement bien équipée, il pourra se reconstruire rapidement et accroître ses capacités.
En qualité de membre de la Confrérie musulmane, le Hamas n'est pas un groupe terroriste unique en son genre. Il fait partie d'un réseau plus grand de groupes terroristes djihadistes islamiques, dont al-Qaïda et ses affiliés, ainsi que le Hezbollah chiite. Comme le Hamas, tous menacent divers grands états arabes sunnites. En raison de la menace que le Hamas et ses alliés font peser sur la survie de leurs régimes, l'Égypte, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont pris une initiative sans précédent de soutenir les efforts d'Israël pour vaincre le Hamas. Ils comprennent qu’une frappe décisive d’Israël contre le Hamas à Gaza les avantagerait. Non seulement le Hamas sera affaibli, mais ses commanditaires et acolytes terroristes le seront aussi. À l’heure actuelle, les mécènes le plus enflammés du Hamas sont le Qatar et la Turquie.
Comme le rapporte le journal israélien Calcalist tôt cette semaine, le Qatar est le plus grand et le plus important bailleur de fonds du Hamas, rôle qu'il remplit aussi bien pour l’ISIS, al Nusra, la Confrérie musulmane et une multitude de groupes djihadistes en Libye. La Turquie pour sa part s’aligne avec la Confrérie musulmane.
Comme le Qatar, la Turquie a également été un grand défenseur/financier de l'ISIS et d’al Nusra, ainsi que du Hamas. La diffamation du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan contre Israël a pris des volumes hystériques au cours des dernières semaines. Dans sa tentative d’amoindrir l'animosité de la Turquie, Benyamin Netanyahou, Premier ministre, l’a qualifiée d’antisémitisme ouvert.
Le mardi matin, les forces de Tsahal dans la bande de Gaza avaient déjà détruit 23 tunnels. Le nombre de tunnels supplémentaires est encore inconnu. Il semble qu’Israël a abattu 183 terroristes, la plupart toutefois, émergent de la hiérarchie moyenne ou basse de la direction du Hamas. Les Commandants supérieurs du Hamas, ainsi que leurs dirigeants politiques se terrent quelque part dans des complexes de tunnels cachés. En d'autres termes, Israël est en bonne voie. Mais il n'a pas encore achevé ses missions. Il a besoin de plusieurs jours de combats acharnés. En connaissance de ce fait, les nouveaux alliés musulmans d'Israël ne font aucune pression pour un cessez-le-feu. En revanche, l'administration Obama insiste sur l’exécution d'un cessez-le-feu immédiatement.
Quand Israël découvrit l’étendue de l'infrastructure meurtrière de la terreur du Hamas, les États-Unis, l'ONU, la Turquie et le Qatar s’apprêtaient déjà à faire pression sur Israël (et sur l'Égypte) afin qu’il accepte un cessez-le-feu et mettre ainsi fin aux opérations de Tsahal contre le Hamas, avant l’achèvement de la mission. Pour faire avancer cet objectif, le secrétaire d'état américain John Kerry est arrivé au Caire lundi soir avec pour plan audacieux de contraindre Israël à un cessez-le-feu que le Hamas et ses commanditaires étatiques accepteront.
Michael Oren, ancien ambassadeur aux États-Unis, déclarait aux médias, « il est clair que ni Israël ni l'Égypte n’ont invité Kerry à venir. Leur dérobade aux signaux de Kerry révèle clairement que les deux alliés les plus importants des USA au Moyen-Orient ne font plus confiance aux intentions du président américain Barack Obama. Et leur méfiance est bien fondée.
Le Département d'état a ouvertement ovationné la Turquie et le Qatar pour leur implication dans les tentatives de parvenir à un cessez-le-feu. La semaine dernière, les responsables israéliens ont affirmé que les États-Unis étaient responsables du rejet de la proposition du cessez-le-feu égyptien. En tentant de contraindre l’Égypte d’accepter le Qatar et la Turquie comme partenaires dans l’arbitrage, Obama signalait aux dirigeants du Hamas que leur espoir d’une meilleure transaction leur est promis.
En raison de l'adhésion de la Turquie à l'OTAN et le glamour de la famille royale du Qatar, de nombreux Occidentaux ont du mal à croire qu'ils sont les principaux commanditaires du terrorisme, ce qui est pourtant vrai. La Turquie et le Qatar jouent un jeu double.
Tandis que son ambassadeur était à Bruxelles pour des réunions de l'OTAN, Erdogan transformait la société ouverte pro-occidentale turque, alliée à Israël en une société fermée, antisémite et anti-américaine qui parraine le Hamas, l’ISIL, al Nusra et d'autres groupes de terroristes. Quant au Qatar, petite superpuissance de gaz naturel qui s’affiche devant les américains comme leur plus grand allié dans le monde musulman. L'émirat déverse des centaines de millions de dollars aux universités américaines pour ouvrir des campus à Doha et prétendre être une société ouverte progressive, abritant des sociétés de débats. Le Qatar héberge trois grandes bases militaires américaines sur son sol. Il est devenu l'un des clients les plus importants des entreprises militaires américaines. Tôt cette année, le Qatar a signé un accord d’achat d’armes totalisant $ 11,4 milliards aux États-Unis.
Dans le même temps, selon le rapport Calacalist, le Qatar est le principal financier d'ISIS et d’al Nusra en Syrie et en Irak. Il paie 50 millions de dollars par mois aux djihadistes en Libye, et au Hamas 100 millions de dollars d'aide annuelle. En ces deux dernières années, Doha a donné au Hamas 620 millions de dollars supplémentaires, dont 250 millions, transférés au compte bancaire personnel du chef du Hamas, Khaled Mashaal, et 350 millions de dollars d'aide militaire au Hamas, remis après le coup d’état de l'armée égyptienne, suivi par la chute du gouvernement de la Confrérie musulmane en Juillet dernier.
Ajoutez à cela les 100 millions de dollars par an que le Qatar déverse au réseau satellitaire d’Al Jazeera - consacré à saper les régimes arabes pro-occidentaux tout en popularisant les goûts d'Al-Qaida et du Hamas. Le Qatar est le premier bailleur de fonds du djihad international dans le monde.
Au lieu de signaler le double jeu maintenu par le Qatar et la Turquie, en le traitant avec suspicion, l'administration Obama a embrassé ces deux entités. Les chances que Kerry obtienne un cessez-le-feu dans un avenir proche sont minces. En apparence, Israël sera en mesure d'acheter le temps nécessaire pour terminer sa mission, ou en partie seulement. Mais le fait que les États-Unis aient choisi à ce stade de l'opération - avec Israël bénéficiant du soutien sans précédent des états sunnites les plus importantes dans la région – de s’aligner avec le Hamas et ses commanditaires dans leur demande d'un cessez-le-feu immédiat en dit long sur la transformation de la politique étrangère des États-Unis sous la direction d'Obama.