(vidéo) la France éduque et forme un peuple homosexuel, pervers et de racailles. Par Marion Sigaut Préface Gérard Brazon.
Publié le 22 Juillet 2014
Un parcours étonnant d'une femme de caractère c'est le moins que l'on puisse dire.
Elle s'est fait démolir par les socialistes et les tenants des "genders" et autres éducateurs de la "tolérance" à l'homosexualité et autres comportementaux sociétaux à l'école sur les réseaux sociaux.
Son parcours est ce qu'il est, je ne me permettrais pas de le juger, elle n'est pas la seule à venir de la gauche et rejoindre la droite voire les droites dites "extrêmes" par les nouveaux conservateurs que sont devenus les socialos-communistes-bobos d'aujourd'hui. Je suis effaré de lire les critiques sur cette femme à la suite de cette vidéo qui sont particulièrement violentes et qui manient les insultes à tour de bras tout en se croyant intelligents. Tout est relativisé, remis au niveau le plus crétin comme de comparer les manifestations contre Israël avec celles contre le "mariage pour tous". Nous sommes tombés bien bas dans ce pays en terme de réflexion.
En fait, il serait plus intelligent de répondre sur le fond..
Au-delà de ses opinions politiques réelles ou supposées, pouvons-nous contester le fond de son discours ? Contester la réalité de l'effacement de l'histoire, notre roman national ? De même, pouvons-nous contester que l'instruction n'est plus assurée dans nos écoles ? Il suffit de constater le niveau de cette jeunesse pour s'en convaincre ou de repasser ou de faire le test du Certificat d'Etude Primaire datant de 1959 que réédite Valeurs Actuelles cet été dans ces pages... Bien des jeunes il faut l'admettre, seraient bien incapables de le passer avec succès !
Gérard Brazon
Qui est Marion Sigaut ?
Ses cinq premiers livres sont des récits autobiographiques ayant pour cadre essentiellement les relations israélo-palestiniennes. Elle aborde également le thème de la cause palestinienne.
Son premier livre, Le Petit Coco, raconte son drame familial, dans lequel son expérience israélienne n'apparaît qu'incidemment. On y apprend qu'elle grandit à Clamart, en proche banlieue parisienne, et suit une scolarité classique au lycée François-Villon. Élevée dans la religion catholique, elle milite à la Jeunesse étudiante chrétienne.
Elle adhère aux idées de gauche à l’occasion de Mai 68 et participe au Mouvement de libération des femmes. Elle tente alors l'expérience du kibboutz en Israël en 19711.
En 1991, en pleine guerre du Golfe, elle publie chez Flammarion Les Deux Cœurs du monde, du Kibboutz à l'Intifada qui raconte son amour pour ces deux peuples qu'elle a rencontrés.
À la demande du Comité catholique contre la faim et pour le développement2, elle a également écrit un ouvrage sur les oubliés de l'abolition de l'apartheidsud-africain.
En 2009, elle adhère au parti politique Debout la République (DLR) de Nicolas Dupont-Aignan, dont elle devient en novembre 2012 déléguée nationale à la Vitalité de la langue française3.
Elle reprend des études d'histoire en 2001 et obtient un diplôme de troisième cycle à l'université de Paris VII puis son diplôme de master deux ans plus tard puis son DEA4.
Résidant en Bourgogne, elle écrit depuis l'automne 2011 des articles de vulgarisation historique sur l'absolutisme royal et ses opposants, De la centralisation monarchique à la révolution bourgeoise, ainsi que des romans historiques. Elle publie en 2008 chez Jacqueline Chambon La Marche rouge, les enfants perdus de l'hôpital général qui raconte, sur fond de soulèvement sanglant de parents indignés, sa découverte des dessous de l'Hôpital général, institution laïque et dévote qui aurait couvert un gigantesque trafic d'enfants pauvres. En mars 2010 elle publie, toujours chez Jacqueline Chambon, Mourir à l’ombre des Lumières, l’énigme Damiens, sur Robert François Damiens.
En décembre 2010 paraît Le Mystère du tableau de David, essai romancé autour de la disparition du tableau Les Derniers Moments de Michel Lepeletier. À partir des travaux d'Arnaud de Lestapis, l’auteur avance que l’enquête diligentée par la Convention pour retrouver l’assassin de Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau masque en fait un secret d’État. Elle fait également une critique du plan national d’éducation rédigé par ce même Lepeletier, plan qui fut applaudi notamment par Robespierre et qu’elle décrit comme un programme totalitaire de travaux forcés des enfants de la République.
Membre d'Égalité et Réconciliation3, elle renonce à son poste de déléguée nationale de DLR à la demande de Nicolas Dupont-Aignan5 et se positionne comme une critique des Lumières6 et de Voltaire7.