Tueur islamiste : je suis triste de la tristesse de Caroline Fourest et ses amis. par Pierre-Yves Lamartine
Publié le 27 Mars 2012
Depuis quelques jours, notre « antiraciste nationale » est toute triste. Pensez-donc : le tireur fou n’est pas un affreux catholique intégriste d’extrême-droite qui aurait été endoctriné à Saint Nicolas du Chardonnet ; il n’est pas non-plus un dangereux néo-nazi qui se serait encarté au Front National. Non, il nous vient de la sacro-sainte « diversité » et se revendique de l’islam « RATP » (la célèbre « Religion d’Amour, de Tolérance et de Paix » qui, d’après les statistiques, a déjà tué plus de 18.000 personnes dans le monde depuis le 11 septembre 2001).
Toute la clique bien-pensante, de SOS-Racisme au MRAP en passant par la LDH, ne cache pas sa déception. Le dangereux « antisémite-tueurs-d’arabes » s’appelle Mohamed. Zut alors ! Dans ce sens-là, le racisme n’existe plus. Le Nouvel Obs, par l’intermédiaire de Nicolas Chapuis, ose même faire une opération-vérité en twittant cette phrase : « putain, je suis dégouté que ça soit pas un nazi ». Une phrase qui en dit long sur l’idéologie dominante de nos journalistes, eux-mêmes endoctrinés par les curés de la gauche-bobo. (d'ou l'immense hypocrisie d'une grande partie de ceux-ci face à la mort d'innocents. Ndlr Gérard Brazon)
Actuellement, le plus drôle est sûrement le travail méticuleux de ces « bien-pensants » (pour faire vite le réseau Sopo-Fourest-Corbière-Jacubowicz-Mélenchon) pour nous expliquer doctement qu’il ne faut surtout pas « amalgamer » et « stigmatiser » (c’est les nouveaux mots à la mode depuis quelques jours) cet islamiste avec la grande majorité des musulmans qui serait, selon Boubakeur, à 99% de gentils citoyens prêchant autour d’eux la paix, l’amour et la fraternité (quid de la laïcité et de l’égalité entre les sexes ?). Mais ne soyons pas naïfs. Il n’est pas besoin d’être un grand spécialiste de l’information pour savoir que ces mêmes « bien-pensants » n’auraient jamais pris les mêmes précautions de « non-stigmatisation » et de « non-amalgame » si le tueur avait été un néo-nazi ou un catholique intégriste (d’ailleurs, au passage, quel est le dernier catholique qui a tué au nom de sa foi en France ?). (L'imam de Drancy, Hassen Chalghoumi a dit hier soir, lundi 26 mars, lors d'une conférence de la CDMR (Comité de Défense des Minorités Religieuses) qu'il avait fait faire des prières vendredi dernier dans sa mosquée et que des musulmans s'étaient levés et sont partis en refusant de prier pour les victimes! De même, nous a-t-il dit, des jeunes de 14 ans pensent qu'il suffit de tuer un juif pour aller au paradis. Il reproche aux gouvernants d'avoir favorisé le salafisme et l'intégrisme en France financé par l'Arabie Saoudite et le Qatar. Ndlr Gérard Brazon)
Imagine-t-on un seul instant dans la bouche de Caroline Fourest entendre dire que « 99% des catholiques français ne ressemblent pas à ceux de Saint Nicolas du Chardonnet » si le tueur se serait réclamé du catholicisme ? Imagine-t-on un seul instant entendre dans cette même bouche « qu’un néo-nazi n’a rien à voir avec les 20% des personnes qui s’apprêtent à voter Front National » si le tueur avait été néo-nazi ? Rien que de poser ces questions, c’est déjà y répondre. Le deux poids deux mesures est ici flagrant. Et ce deux poids deux mesures n’est malheureusement pas exclusif à Fourest. On peut légitimement penser qu’il a infecté toute la gauche, une bonne partie de la droite, et au moins 90% des journalistes.
Caroline Fourest est en fait une femme soumise et voilée. « Soumise » par son conservatisme anti-intégriste old-school qui consiste à mettre au même niveau un militant anti-avortement d’un islamiste salafiste armé jusqu’aux dents. « Voilée » par son refus d’admettre la dramatique réalité d’un Islam conquérant de part le monde et qui risque, si cette idéologie devient demain majoritaire en France, de détruire d’un trait de plume nos principes républicains, notre laïcité, notre liberté religieuse, notre liberté de conscience, notre droit au blasphème, etc…
Faut-il envoyer des kleenex à Caroline ?
Pierre-Yves Lamartine