Tout feu, tout flamme - Par Avraham Azoulay pour le P'tit Hebdo.
Publié le 18 Mai 2011
Je vous propose un regard sans doute étrange pour beaucoup de français lambda. Celui des juifs francophones qui sont le plus souvent dans l'inquiétude de la montée d'un antisémitisme dont ils savent bien qu'elle n'est plus dû essentiellement aux vieilles lunes des français des année trente. Certes de ci de là je lis des choses curieuses, parfois infectes, parfois drôle aussi. Bien sûr, il y a des sites qui font le choux gras de certaines idées concernant le JUIF comme s'il pouvait être chargé de quelque chose de particulier voire de différent. Ce particularisme, cette différence n'est que la somme d'une culture. En bien et en mal. Alors on trouvera toujours cette image du JUIF et du pouvoir. Du JUIF est de l'argent. Tant pis s'il y aussi des juifs au RSA, des juifs ouvriers ou employés. Fort heureusement cette idée du JUIF néfaste des années trente s'estompe peu à peu et ne perdure que dans des esprits un peu étroits qui aime les explications simples et les boucs émissaires faciles.
Les juifs francophones, qu'ils vivent en France ou en Israël savent bien que le danger qui les menace est le même que celui qui nous menace en France, nous et notre civilisation judéo-chrétienne. Que nous soyons croyants, Athées, animistes ou simplement libre penseur. Ce danger s'appelle: ISLAM. Son cri de haine se retrouve dans les sourates, les Hadiths et la Sunna. Elle se traduit par la Charia. L'islam est un système politico-juridique dangereux qui se rapproche quoiqu'en disent les bobos au fascisme le plus pur. Que d'aucuns appellent le Nazislamisme.
Ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas le comprendre, ceux qui se trompent de cible apprendront très vite qu'il n'est pas question pour beaucoup de Résistants aimant la France, républicain ou non, d'attendre tranquillement derrière une ligne Maginot politiquement correcte.
Gérard Brazon
Edito de cette semaine du P'tit Hebdo (Journal en ligne Israélien.)
L'hebdommadaire national des juifs Francophones.
Tout feu, tout flamme
Par Avraham Azoulay
Les Israéliens, toutes générations confondues, dans la catégorie "tout feu, tout flamme", sont les champions du monde… Après le traditionnel barbecue de Yom Haatsmaout, les adultes rassasiés passent le flambeau aux enfants, qui vont à leur tour éclairer le pays. Qui oserait les stopper dans leur course de ''feu folie'' à la recherche de chaque ''lingot'' de bois ? Pleins d'enthousiasme et de frénésie, ils ramassent tout ce qui peut brûler, nous réchauffer de leurs brasiers crépitants et chaleureux...
Aucune comparaison avec la tête en feu de nos voisins ! Un feu ravageur – celui de la haine, de la violence, de la mort. Ce qui se passe ces jours-ci à nos frontières doit être pris au sérieux ; être interprété comme un signe de D. qui nous dirait : ''Regardez, enfants d'Israël, vous qui voulez distribuer votre terre, capituler face à votre histoire ... Plus les frontières rétrécissent, à coup de bluff, de sourires et de fausses signatures... plus le danger est proche, et le risque de brûlure important.'' Assad et Haniyeh ont voulu imiter leur idole Erdogan en nous envoyant leurs ''flottilles'' terrestres aux portes du Golan et de Gaza... Ainsi, pendant quelques jours, ils détournent l'attention et font basculer la pression sur Israël. Les Syriens ne veulent qu'une chose : mettre le feu ! Peu importe où, comment, à quoi et à quel prix. Tsahal, pleine de retenue et de maîtrise face à la violation de ses frontières, est bien moins dangereuse que le Baas, qui mitraille sans vergogne ses propres citoyens. Cette réserve, c'est la rançon exigée par un Occident qui s'est infiltré petit à petit dans nos têtes, et qui voudrait contrôler à présent nos soldats. S'il fallait encore une expérience pour nous éclairer, ce scénario en dit long sur ce qu'ils appellent "le droit au retour" des ''réfugiés''... Les pays occidentaux traumatisés par les guerres et les problèmes d'une immigration qu'ils subissent sans comprendre ni réagir, observent sans en tirer aucune leçon, ces mouvements anarchistes de foules en furie. La volonté de paix rapide et sans discussion de l'Europe ne résout pas le conflit : au contraire elle ne fait que l'exacerber. Aujourd'hui, malgré toutes les questions en suspens, il y a une "paix" relative. L'économie pour les Arabes vivant en Judée-Samarie se porte plutôt bien, ils n'ont aucune inquiétude pour circuler librement, et ont plus d'autonomie qu'ils n'en n'ont jamais eue dans un quelconque pays arabe. Même dans la Bande de Gaza, sous le régime terroriste du 'Hamas, tant que ce dernier cesse ses attentats, les Gazaouis peuvent aspirer à une vie normale, avec l'électricité et le gaz d'Israël. En soutenant unilatéralement une fausse déclaration d'indépendance, l'Europe pourrait anéantir ce fragile statu quo...
En attendant, nous, c'est dans le bonheur et l'espoir que nous allons fêter Lag Baomer, grâce à tous les enfants d’Israël rassemblés autour des feux de joie, du petit hassid de Méa Shéarim au collégien de Tel Aviv. Par l’union de leurs chants, de leurs danses, de leur lumière et de leur foi, ils font venir la guéoula qu'on attend tous avec confiance.
Avraham Azoulay du P'tit Hebdo