Techniques de désinformation. Par Korben(2). Comment repérer un espion

Publié le 23 Février 2013

Proposé par Nancy Verdier

Comment repérer un espion

Une façon de neutraliser de potentiels activistes est de leur donner l’opportunité d’appartenir à un groupe qui ne fait que des mauvaises choses. Pourquoi ?

 

 

  • 1)    Le message ne sort pas

  • 2)   Beaucoup de temps est gaspillé

  • 3)   L’activiste est frustré et découragé

  • 4)    Rien de bon n’est accompli

Le FBI et les informateurs et infiltrés de la police vont envahir n’importe quel groupe et établiront des organisations activistes bidons. Leur objectif est d’empêcher l’éclosion de vrais mouvements pour la justice ou l’éco-paix dans ce pays. Les agents viennent en petits, moyens ou grands groupes. Ils peuvent venir de différents milieux ethniques. Il peut s’agir d’hommes ou de femmes.

La taille du groupe ou du mouvement infiltré n’est pas importante. Le potentiel d’expansion du mouvement attire les espions et les saboteurs. Ce carnet liste les techniques utilisées par les agents pour ralentir les choses, faire rater les opérations, détruire le mouvement et surveiller les activistes.

Le travail de l’agent est d’empêcher l’activiste de quitter un tel groupe afin de le garder sous son contrôle.

Durant certaines situations, pour avoir le contrôle, l’agent va dire à l’activiste :

" Tu divises le mouvement. "

[Ici, j’ai inclus les raisons psychologiques qui font que cette manœuvre fonctionne pour contrôler les gens]

Cela fait naitre un sentiment de culpabilité. Beaucoup de gens peuvent être contrôlés par la culpabilité. Les agents établissent des relations avec les activistes derrière un déguisement bien conçu de " dévouement à la cause ".  À cause de leur dévouement souvent proclamé (et leurs actions faites pour le prouver), lorsqu’ils critiquent les activistes, il ou elle - étant vraiment dédié au mouvement – est convaincu que tous les problèmes sont de LEUR faute. Cela s’explique par le fait qu’une personne vraiment dévouée tend à croire que tout le monde a une conscience et que personne ne dissimulerait ni ne mentirait comme ça " en le faisant exprès . " Il est incroyable de voir à quel point les agents peuvent aller loin dans la manipulation d’un activiste, car l’activiste va constamment chercher des excuses en faveur de l’agent qui s’est régulièrement déclaré fidèle à la cause. Même s’ils, occasionnellement, suspectent l’agent, ils vont se mettre des œillères en rationalisant " ils ont fait ça inconsciemment…ils ne l’ont pas vraiment fait exprès…je peux les aider en les pardonnant et en acceptant " etc.

L’agent va dire à l’activiste :

" Tu es un meneur ! "

Cela permet à l’activiste d’améliorer sa confiance en lui. Son admiration narcissique de ses propres intentions altruistes/activistes vont augmenter tant qu’il ou elle admirera consciemment les déclarations altruistes de l’agent, qui sont délibérément conçues pour refléter celles de l’activiste.
Il s’agit de " fausse identification malveillante ". C’est le processus grâce auquel l’agent va consciemment imiter ou simuler un certain comportement pour encourager l’activiste à s’identifier à lui, augmentant ainsi la vulnérabilité de l’activiste par rapport à l’exploitation. L’agent va simuler les plus subtils concepts de soi de l’activiste.

Les activistes et ceux qui ont des principes altruistes sont plus vulnérables à la fausse identification malveillante, surtout durant le travail avec l’agent, lorsque les interactions incluent des problèmes liés à leurs compétences, autonomie ou connaissances.

Le but de l’agent est d’augmenter l’empathie générale de l’activiste envers l’agent à travers un processus de fausse identification avec les concepts de soi relatifs à l’activiste.

L’exemple le plus commun de ce processus est l’agent qui va complimenter l’activiste pour ses compétences, ses connaissances ou sa valeur pour le mouvement.
À un niveau plus subtil, l’agent va simuler les particularités et les manières de l’activiste. Cela va permettre de promouvoir l’identification via mimétisme et les sentiments de " gémellité " (jumeaux). Il n’est pas inconnu pour un activiste, amoureux de l’aide perçue et des compétences d’un bon agent, de se retrouver à prendre en considération des violations éthiques et, même, un comportement illégal, au service de leur agent.

Le " sentiment de perfection " [concept de soi] est amélioré et un lien puissant d’empathie est tissé avec l’agent à travers ses imitations et simulations du propre investissement narcissique de la victime. [Concept de soi] Il s’agit là, si l’activiste le sait, au fond de lui, de leur propre dévouement à la cause, il va projeter cela sur l’agent qui le leur " reflète ".

Les activistes vont être leurrés en pensant que l’agent partage ses sentiments d’identification et ses liens. Dans la configuration d’un mouvement social/activiste, les rôles de confrontations joués par les activistes vis-à-vis de la société/du gouvernement, encouragent les processus continus de séparation intrapsychique afin que les " alliances de gémellité " entre l’activiste et l’agent puissent rendre des secteurs entiers ou la perception de la réalité indisponible à l’activiste. Littéralement, ils " perdent contact avec la réalité. "

Les activistes qui renient leurs propres investissements narcissiques [n’ont pas une très bonne idée de leurs propres concepts de soi et qu’ils SONT les concepts] et qui se perçoivent eux-mêmes consciemment comme des " aides " doté d’un certain altruisme sont extrêmement vulnérables aux simulations affectives (émotionnelles) de l’agent entraîné.

L’empathie est encouragée par l’activiste à travers l’expression d’affections visibles. La présence de pleurs, de tristesse, de désir, de remords, de culpabilité peut déclencher chez l’activiste orienté vers l’aide un fort sens de la compassion, tout en améliorant inconsciemment l’investissement narcissique de l’activiste en lui-même.

Les expressions de telles affections simulées peuvent être assez irrésistibles pour l’observateur et difficile à distinguer d’une profonde émotion.

Cela peut généralement être identifié par deux évènements : Tout d’abord, l’activiste qui a analysé ses propres racines narcissiques et est au courant de son propre potentiel pour devenir " émotionnellement accro " va être capable de rester tranquille et insensible à de telles effusions émotionnelles de la part de l’agent.

En conclusion de cette attitude tranquille et insensible, le second évènement va se produire : l’agent va réagir bien trop vite à une telle expression affective, laissant à l’activiste l’impression que " le jeu est terminé, le rideau est tombé " et l’imposture, pour le moment, a pris fin. L’agent va ensuite rapidement s’occuper d’une prochaine victime/d’un prochain activiste.

Le fait est que le mouvement n’a pas besoin de meneur, il a besoin de BOUGEURS (gens qui se bougent pour faire les choses). " Suivre le meneur " est une perte de temps.

Un bon agent va vouloir rencontrer sa victime le plus souvent possible. Il ou elle va beaucoup parler pour ne rien dire. Certains peuvent s’attendre à un assaut de longues discussions irrésolues.

Certains agents prennent des manières insistantes, arrogantes ou défensives :

1)    Perturber l’agenda

2)    Mettre la discussion de côté

3)    Interrompe de manière répétitive

4)    Feindre l’ignorance

5)    Lancer une accusation infondée contre une personne.

Traiter quelqu’un de raciste, par exemple. Cette tactique est utilisée pour discréditer quelqu’un aux yeux des autres membres du groupe.

Les saboteurs

Certains saboteurs prétendent être des activistes. Elles ou ils vont…

1)    Écrire des dépliants encyclopédiques (actuellement, des sites web)

2)    Imprimer les dépliants seulement en anglais

3)    Faire des manifestations dans des endroits qui n’intéressent personne

4)    Solliciter un soutien financier de la part de personnes riches au lieu d’un soutien des gens de la classe moyenne

5)    Afficher des pancartes avec beaucoup trop de mots déroutants

6)    Embrouiller les problèmes

7)    Faire les mauvaises demandes

8)    Compromettre l’objectif

9)    Avoir des discussions sans fin qui font perdre du temps à tout le monde. L’agent peut accompagner ces discussions sans fin de boissons, de consommation de stupéfiants ou d’autres distractions pour ralentir le travail de l’activiste.

Provocateurs

1)    Veulent établir des " meneurs " pour les mettre en place lors d’une chute dans le but de stopper le mouvement

2)    Suggèrent de faire des choses stupides, des choses illégales pour amener des problèmes aux activistes

3)    Encouragent le militantisme

4)    Vouloir railler l’autorité

5)    Tenter de compromettre les valeurs des activistes

6)    Tenter d’instiguer la violence. L’activisme veut toujours être non-violent.

7)    Tenter de provoquer une révolte parmi les gens mal préparés à gérer la réaction des autorités.

Informateurs

1)    Veut que tout le monde s’inscrive partout

2)    Pose beaucoup de questions (collecte d’informations)

3)    Veut savoir à quels évènements l’activiste prévoit d’assister

4)    Essaye de faire en sorte que l’activiste se défende lui-même pour identifier ses croyances, buts et son niveau de dévouement.

Recrutement

Les activistes légitimes ne soumettent pas les gens à des heures de dialogue persuasif. Leurs actions, croyances et buts parlent pour eux.
Les groupes qui recrutent SONT des missionnaires, militaires ou faux partis politiques ou mouvements créés par des agents.

Surveillance

Supposez TOUJOURS que vous êtes sous surveillance. À ce moment, si vous n’êtes PAS sous surveillance, vous n’êtes pas un très bon activiste !

Tactiques d’intimidations

Ils les utilisent.

De telles tactiques incluent la diffamation, la calomnie, les menaces, devenir proche d’activistes mécontents ou concernés un minimum par la cause pour les persuader (via des tactiques psychologies décrites ci-dessus) de se tourner contre le mouvement et de donner de faux témoignages contre leurs anciens collègues. Ils vont planter des substances illégales chez les activistes et monter une arrestation ; ils vont semer de fausses informations et monter une " révélation ", ils vont envoyer des lettres incriminantes [emails] au nom de l’activiste ; et bien plus ; ils feront tout ce que la société permettra.

Ce carnet ne couvre pas du tout toutes les techniques utilisées par les agents pour saboter la vie des sincères et dévoués activistes.

Si un agent est " exposé ", il ou elle sera transféré(e) ou remplacé(e).

COINTELPRO est toujours en opération de nos jours sous un nom de code différent. Il n’est désormais plus mis sur papier pour éviter d’être découvert suite à loi pour la liberté de l’information.

Le but du programme de contre-espionnage du FBI : exposer, déranger, dévier, discréditer et neutraliser les individus que le FBI considère comme étant opposés aux intérêts nationaux. La " sécurité nationale " concerne la sécurité mise en place par le FBI pour empêcher les gens d’être mis au courant des choses vicieuses réalisées par celui-ci, en violation avec les libertés civiles du peuple.

 

En résumé : 17 techniques pour enterrer la vérité

Des allégations d’activités criminelles fortes et crédibles peuvent faire tomber un gouvernement. Quand le gouvernement n’a pas une défense efficace et basée sur les faits, d’autres techniques doivent être employées. La réussite de ces techniques dépend grandement d’une presse coopérative et complaisante ainsi que d’un simple parti d’opposition symbolique.


1.  Gardez le silence. Si ce n’est pas reporté, ce n’est pas une actualité, ce n’est pas arrivé.


2.  Indigné de cire. Également connu sous le nom du stratagème " Comment oses-tu ? ".

3.    Qualifiez toutes les charges comme étant des " rumeurs " ou, mieux, des " rumeurs folles ". Si en dépit de l’absence d’informations, le public est toujours mis au courant des faits suspicieux, ce n’est que par l’intermédiaire de " rumeurs. " (S’ils tendent à croire aux " rumeurs ", c’est probablement parce qu’ils sont simplement " paranoïaques " ou " hystériques. ")


4.  Démolissez l’argument épouvantail. Ne vous occupez que de l’aspect le plus faible des charges les plus faibles. Encore mieux, créez votre propre argument épouvantail. Inventez des fausses folles rumeurs (ou créez des fausses histoires) et faites les entrer en action lorsque vous semblez discréditer toutes les charges, réelles et fantaisistes à la fois.


5.   Utilisez des mots comme " théoricien de la conspiration ", " barjot ", " râleur ", " fou ", " cinglé " et, bien sûr, " commères " pour qualifier les sceptiques. Soyez bien certains d’utiliser des verbes et des adjectifs forts lorsque vous caractérisez les accusations et défendez le gouvernement " plus raisonnable " et ses défenseurs. Vous devez faire bien attention à éviter les débats ouverts avec toutes les personnes que vous avez ainsi calomniés.


6.   Contestez les motivations. Essayez de marginaliser les personnes critiques en suggérant fortement qu’elles ne sont pas vraiment intéressées par la vérité, mais qu’elles poursuivent simplement un but politique ou qu’elles veulent simplement gagner de l’argent.

7.    Invoquez l’autorité. Ici, la presse contrôlée et la fausse opposition peuvent être très utiles.

8.    Écartez les charges comme étant des " vieilles nouvelles. "


9.    Crachez une moitié du morceau. Cela est également connu sous le nom de " confession et évitement. " De cette façon, vous pouvez donner une impression de franchise et d’honnêteté tandis que vous n’admettez que des " erreurs " sans conséquences et pas du tout criminelles. Ce stratagème requiert souvent l’existence d’un plan B, différent de celui d’origine.


  • 1.    Décrivez les crimes comme étant incroyablement complexes et la vérité introuvable.


  • 2. Raisonnez à l’envers, utilisez la méthode déductive avec vengeance. Avec une déduction rigoureuse, les preuves pénibles perdent toute crédibilité. Exemple : Nous avons une presse totalement libre. Si les preuves existent comme quoi la lettre de " suicide " de Vince Foster a été falsifiée, ils l’auraient reporté. Ils ne l’ont pas reporté donc il n’y a pas de telles preuves.


  • 3. Demandez aux sceptiques de résoudre totalement le crime. Exemple : si Foster a été tué, qui l’a tué et pourquoi ?


  • 4. Changez de sujet. Cette technique inclut la création et/ou la publication de distractions.


  • 5. Signalez légèrement les faits incriminés, mais n’en faites rien. Cela est souvent assimilé au signalement " touche et cours ".


  • 6. Mentir effrontément sans détour. L’une des façons les plus efficaces de faire ceci est d’attribuer les " faits " fournis aux publics à une source au nom plausible, mais anonyme.


  • 7. Pour développer un petit peu plus les points 4 et 5, faites que vos propres compères " exposent " leurs scandales et défendent des causes populaires. Leur travail est de contrecarrer les vrais adversaires et de jouer au football sur 99 yards. Une alternative est de payer les gens riches pour ce travail. Ils vont prétendre dépenser leur propre argent.

 

  • 8. Inondez internet d’agents. C’est la réponse à la question, " qu’est-ce qui pourrait pousser quelqu’un à passer des heures sur les newsgroups d’internet pour défendre le gouvernement et/ou la presse et discréditer les critiques authentiques ? " Est-ce que les autorités n’ont pas assez de défenseurs avec tous les journaux, magazines, radios et télévisions ? Certains peuvent penser que refuser d’imprimer des lettres critiques et écarter les appels sérieux ou les interdire des talkshows à la radio est suffisant comme contrôle, mais, apparemment, ce n’est pas le cas.

J'espère que vous aurez appris des trucs et que maintenant, vous saurez un peu mieux lire entre les lignes de ce qui se passe sur le net et les forums.

 


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http://korben.info/techniques-secretes-controler-forums-opinion-publique.html#hBMv9tEITwkK8TqJ.99

Rédigé par Gérard Brazon

Publié dans #Europe liberticide

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