Suisse: Freysinger et Wilders au pays de HEÏDI ? - par Nancy Verdier
Publié le 31 Mai 2011
Par Nancy Verdier de Puteaux-Libre.
Petit micro-trottoir au PAYS de HEÏDI
Au pays de Heïdi, la drogue circule, les bijouteries sont dévalisées régulièrement, l’immigration devient ingérable. C’est la faute à Shengen, la faute aux Européens, la faute à la France qui laissent ses bandes de brigands remonter de Marseille, de Lyon, faire le casse en cinq minutes ici et repartir. Vous les Français, vous savez lever 40 milliards pour les insurgés de Libye ou autres, mais vous n’arrivez pas à trouver le 1 milliard qu’il faudrait pour que Haïti se relève. Nous les Suisses on n’a pas hésité à arrêter le fils Khadafi, alors que vous les Français vous dites une chose et vous faîtes le contraire.
Quoi par exemple ? Eric Woerth, a attaqué les banques suisses, mais c’est tous ces gens-là qui les premiers planquent leur argent chez nous. Alors, il faut pas toujours nous critiquer. Et puis si votre gouvernement avait un meilleur système d’imposition, vous n’en seriez pas là. Et c’est à cause de vous les Européens que notre Franc suisse monte, et ça nous pose des difficultés.
Et Oskar Freysinger ? Il a raison, en partie, mais c’est pas ses idées qui nous gênent, c’est sa façon.
Quoi par exemple ? Nous ici, en Valais on est des agrariens, des gens de la terre. Oskar, lui, c’est un intellectuel, un enseignant, il est le seul qui puisse aller sur un plateau télé et s’exprimer. Il écrit des livres. Mais tout le monde n’est pas d’accord avec ses idées. Il a eu sa maison incendiée par deux fois. Qui a fait ça ? On ne le saura jamais, jamais, je vous le dis. Quand Blocher était au pouvoir, il n’a rien pu faire. Pourquoi ? Parce qu’ici on n’est pas aussi libre que vous croyez. Il y a des intérêts locaux et on ne peut pas aller contre. On est moins libre qu’en France ? Ah oui, alors là, vous pouvez être sûr! Moins libre qu’en France!
Geert Wilders, vous connaissez ? Non, mais il paraît qu’il est pire que Le Pen. Mais vous savez qu’il est menacé d’une Fatwa par des islamistes ? Oui, c’est justement, nous on veut rien de tout ça chez nous. Au pays de Heïdi, les gens sourient par habitude .
La salle des fêtes de Savièse en Valais (en fait un regroupement de communes surplombant la ville de Sion) n’accueillera pas Samedi 11 Juin, Geert Wilders venu à l’invitation d’Oskar Freysinger présenter son documentaire « Fitna ». Le maire de la Commune, le socialiste Michel Dubuis en a décidé ainsi. Les deux tribuns intellectuels, dans la force de l’âge, défendant avec foi, énergie, et intelligence, l’image et l’espoir d’une civilisation qui ne recule pas, une civilisation qui s’affirme parce que fière de ses racines et de ses accomplissements ne pourront s’exprimer dans la commune d’Oskar. Ils devront aller en bas, dans la vallée, à Sion…. Cela promettait pourtant d’être une réunion à la fois didactique et politique, informative et conviviale.
A un peu plus de dix jours de l’évènement, le maire fait donc volte-face, et travestit sa décision derrière le principe de précaution… Un service d’ordre insuffisant, des risques de contestation, des menaces de contre-manifestations pacifiques au jour J.
Menaces émanant d’un groupuscule islamique dirigé par un enfant du pays converti à l’Islam radical. Rien que cette menace aurait dû inciter le maire à conforter la position d’Oskar et à défendre la liberté d’expression.
Nancy Verdier