Strasbourg : j’appelle la police pour dénoncer une invasion de niqabées… et suis éconduite !
Publié le 21 Août 2013
"Faire une loi pour ne pas l'appliquer, revient à autoriser ce que l'on veut interdire".
Cardinal Richelieu
Par Valérie Louvet Pour Riposte-Laïque
Samedi 17 août, séance de shopping en centre ville de Strasbourg. Précisions en préambule : il y a 30 ans, à Strasbourg, on parlait le français et l’alsacien. Aujourd’hui, on y parle le français et l’arabe… Strasbourg est dotée de la plus grande mosquée de France, financée pour le quart de son budget de construction par nos impôts (et inaugurée dans de grandes envolées lyriques, y compris de la part de Philippe Richert, UMP !). Car notre bon maire Roland Ries, islamophile éperdu, s’est arrogé le droit, sans consultation aucune de la population, d’élargir le régime concordataire à l’islam.
Les mosquées champignonnent donc dans les quartiers et dans les petites villes environnantes (saluons au passage la résistance d’Erstein). Et Roland Ries s’enorgueillit d’avoir créé le premier cimetière musulman de France. (Ségrégation allant jusque dans la mort. ndlr Gérard Brazon)
Strasbourg est également le siège de plusieurs organisations salafistes très actives, et de nombreux projets d’attentat ont été déjoués dans notre ville.
Donc, journée de shopping en ville. En temps normal, les voiles islamiques couvrent environ une tête sur dix ou onze dans le centre commerçant. Mais ce samedi, j’assiste, à ma grande consternation, à une déferlante sans précédent d’atours moyen-orientaux de tous types – voiles, hidjabs, abayas ainsi qu’un nombre non négligeable de niqabs, normalement interdits de séjour sur notre territoire.
Où que se posaient mes yeux, ils se heurtaient à des grappes de femmes voilées, pullulant de droite et de gauche, accompagnées d’un mâle adulte ou d’un ou deux adolescents. Loi sur le voile intégral bafouée partout, police absente, l’islamisme avait envahi les rues et places de Strasbourg. Des groupes de touristes, m’a-t-on dit, du Koweit et du Qatar (en vertu de quels démarchages opérés et marchés conclus par la Mairie ?).
Mon sang ne fait qu’un tour, la colère est trop forte, je décide d’agir. Et je vais interpeller un à un tous les groupes où se trouvent des femmes en niqab, leur rappelant la loi de mon pays, leur enjoignant à se découvrir. Je les apostrophe publiquement, les suivant de magasin en magasin, j’exhorte les commerçantes à prendre position, à refuser à ces femmes hors-la-loi l’entrée de leurs magasins (comme elles le feraient pour toute personne en état d’ébriété, ou déambulant torse nu par exemple). Réaction : zéro.
Je menace d’appeler la police, vais finir par l’appeler.
Une première niqabée quitte la place Kléber pour se perdre dans les ruelles. Une autre daigne baisser son voile jusque sous le nez. Une troisième se précipite dans une pharmacie, ressortant le visage couvert d’un masque chirurgical…
Au cours de l’épisode, mue par une ardeur « résistante » démultipliée, je questionne quelques personnes assises au soleil devant les fantômes noirs :
« Etes-vous dérangées par ces femmes qui enfreignent la loi sous vos yeux ? ». « Non, elles ne font rien de mal »… » (!).
« Ne voyez-vous pas dans cette tenue une atteinte à la liberté des femmes ? ». « Non, elles doivent être libres puisqu’elles marchent dans la rue. » (!) etc, etc.
Quant à la police, la Municipale, elle n’est pas autorisée à verbaliser et me renvoie vers le 17. Au 17, on me répond qu’il y a des problèmes plus graves – et on me raccroche au nez ! Croisant un peu plus tard une fourgonnette de la Police Nationale, je réexplique la situation. Réponse ironique et un brin méprisante : « Et alors, vous voulez qu’on leur mette les menottes, peut-être ? ».
Voilà donc où nous en sommes. Des élites islamophiles et islamisatrices, une population amorphe, sinon consentante, et une police qui choisit d’autoriser ou non, arbitrairement, les atteintes aux lois de notre pays, alors qu’elles sont payées par nos impôts pour les faire respecter.
Alors, si vous n’êtes pas aussi désespérés que je le suis, continuez, je vous en conjure, continuez à vous battre. Moi, mon énergie s’épuise et j’ai peur de lâcher…
Valérie Louvet