Et si on posait la question au peuple par référendum?
Publié le 25 Mars 2011
J'ai comme l'impression que j'assiste une course contre la montre. Il va être très difficile de réaliser en à peine une année ce qui ne le fût pas en 4 ans. En à peine une année, il peut y avoir encore des textes de lois, des décrets, des remarques qui seront certainement contrées par la gauche bien pensante et incapable mais également, par ces Centristes qui voudront marquer leur différence. Tout celà va dans le bon sens bien sûr. Tout ce qui permet un retour à la normal ne peut que me satisfaire mais pourquoi ai-je le sentiment que celà relève d'une posture? Il y aurait quelque chose de simple à mettre en place:
Un référendum.
Celui-ci pourrait comporter plusieurs questions simples sur le type de société que les français veulent. La place du multiculturalisme, la place du religieux dans l'espace publique, etc. Cela mettrait un terme aux tergiversations des uns et des autres à commencer par ceux du Conseil Constitutionnel et permettrait de remettre à sa place le peuple souverain.
Gérard Brazon
Les usagers des services publics "ne doivent pas porter de signes religieux", ni "manifester une quelconque préférence religieuse", a déclaré, jeudi matin, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant sur i>Télé et Radio Classique. Le ministre était interrogé par i>Télé et Radio Classique sur le débat sur la laïcité et l'islam organisé par l'UMP le 5 avril.
"Les agents des services publics évidemment ne doivent pas porter de signes religieux, manifester une quelconque préférence religieuse, mais les usagers du service public ne doivent pas non plus", a-t-il souligné. "Par exemple, on sait qu'à l'hôpital il y a un certain nombre de personnes qui refusent, pour des femmes, des soins prodigués par des hommes. Eh bien, ce n'est pas admissible", a estimé le ministre. "Il ne faut pas une loi, il n'est pas question de faire des lois, il suffit de décrets parfois ou d'instructions", a-t-il dit.
"Ce que j'attends de ce débat (...), c'est que les préoccupations de nos compatriotes non musulmans, qui sont froissés, troublés par un certain nombre d'irruptions de la religion sur l'espace public, sur l'espace social, soient satisfaites, mais qu'en même temps nos compatriotes musulmans trouvent les moyens de vivre leur foi de façon plus paisible", a dit M. Guéant. "Nous savons bien que nos compatriotes sont très choqués par l'organisation de prières dans la rue, et ce n'est pas non plus une situation qui soit facile à vivre pour les musulmans", a-t-il jugé. "La question se pose aussi de la réaffirmation" et de "l'inscription dans des textes de règles concernant le positionnement religieux dans les services publics", a ajouté M. Guéant.