Pourchasser et punir : l’obsession des inquisiteurs de gôche. Par Gérard Brazon
Publié le 12 Octobre 2013
«Pourchasser et punir» les actes islamophobes. Voilà donc le résumé de la liberté de conscience que nous offre cette société française. Réglementation, lois coercitives, punitions.
Par Gérard Brazon
Depuis de trop nombreuses années, la gauche et la droite nous construisent une société idéale à leurs yeux, celle du bonheur aseptisé, d’un « citoyen nouveau« . En clair, un bonheur citoyen fait d’autorisations réduites et d’interdits gigantesques au nom de la liberté. Cette fameuse liberté que l’on trouve dans tous les discours du personnel politique et médiatique d’aujourd’hui qui vous interdit de penser librement, d’écrire librement, de parler librement. Nous sommes dans une société sous liberté contrôlée y compris jusque dans l’humour. Un Coluche, un Desproges, un Le Luron seraient immédiatement incarcérés par les tenants de la liberté contrôlée. En à peine plus de trente ans, une cage mentale s’est posée sur notre société…
Liberté que de crimes commet-on en ton nom disait Madame Roland. Avec une différence de taille est que l’amoureux des libertés ne se retrouve plus sur un échafaud mais dans les oubliettes médiatiques, les couloirs de la 17iéme chambre, etc.
Alors on entend des médias bien-pensants nous parler de respect de la loi, celle de Taubira comme celle de Gayssot ou de Perben. Des lois liberticides. Dura lex, Sed lex. Mais jusqu’à quand peut-on accepter ces lois qui interdisent au nom de la liberté. Ces crachats lancés sur le visage de notre Marianne. Bien sûr que c’est insupportable pour des républicains qui veulent vivre libres !
« Pourchasser et punir« , nouveau leitmotiv de nos politiciens, nos associatifs communautaristes de toutes les obédiences liberticides et autres plumitifs de la pensée javellisée. Au nom de la liberté d’expression et de conscience nous serinent-ils en permanence. Bande de salauds, vous nous assassinez et vous le savez !
Pauvre citoyen de France qui désormais ne peut plus rire de tout, hormis entre soi, entre amis de même couleur, de même origine, de même niveau social, de même catégorie, d’une même communauté religieuse, etc.
La preuve de cette situation pathétique est d’autoriser le viol de la loi de 1905 en lui rendant hommage dans le même temps. Voilà une loi bafouée à longueur de temps au nom d’artifices pseudo juridiques et d’interprétations oiseuses au nom de la liberté de conscience et aux frais des contribuables.
Prenez cette formation d’imams payée par l’état républicain et surtout laïc au nom de l’installation d’un islam de France qui bien entendu, n’est pas de fait une religion, puisqu’elle n’est manifestement pas concernée par la loi de 1905 qui interdit de financer les religions de quelques manières que ce soit.
Mais alors qu’est-ce que l’islam si ce n’est pas une religion ? Nous le savons bien nous, les lecteurs de Riposte-Laïque, c’est un système totalitaire et fasciste. Ce que Manuel Valls et Nicolas Sarkozy avant lui semble bien avoir compris finalement, de par leurs actes et le financement de cette pseudo religion financée par nos deniers publics.
« Pourchasser et punir« . Mais qui pourra les pourchasser et punir ces hommes politiques qui se moquent de la loi 1905 et des Français dans leur ensemble. Que penser de ces financements comme ceux des imams ?
Formation assurée par les deux universités et l’IFCM entièrement financé sur fonds publics : 83000 euros par le biais de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé), 10500 euros par l’Etat. En clair par l’état essentiellement.
Comment expliquent-ils cela ces politiques de la honte, ces politiciens au service du Qatar et de l’Arabie Saoudite, ces salafistes au service de l’islamisation de notre pays ?
Valls s’est défendu de «viol (er) les règles de séparation de l’église et de l’Etat». L’objectif n’est pas, en effet, de former des religieux. Affirmant que ce diplôme qui vise à «apprendre aux différents responsables religieux à se connaître, à connaître le cadre républicain dans lequel ils sauront évoluer (…), répond à un objectif d’intérêt général», le ministre de l’Intérieur a souhaité que «la France se mette en position d’offrir ces formations à chaque religieux désireux d’exercer son ministère sur notre territoire». Des cursus du même type sont en préparation à Aix-en-Provence, Montpellier et Bordeaux. Se mette en position est bien le mot qui résume la situation. Le tout est de savoir quelle est la meilleure position ! Debout ou à genoux ?
Et si d’autres interprétaient les lois en fonction de l’objectif et non de la lettre et de l’esprit de la loi ? Peut-on imaginer de telles aberrations légales:
- Monsieur le juge l’objectif était de prendre du plaisir avec cette jeune fille ! C’est pour ça que je l’ai violée pour ne pas dépenser l’argent de la famille avec des prostituées…
- Monsieur le juge l’objectif était d’être riche au lieu d’être un chômeur. C’est pour ça que j’ai braqué une banque pour faire des économies à pôle emploi…
- Monsieur le juge c’est pour avoir des imams de France que je finance l’islam avec l’argent des contribuables sans leur demander leur avis malgré la loi de 1905 qui me l’interdit…
Nous sommes en face d’individus qui ont le pouvoir depuis bien trop longtemps. Qui sont sous la domination d’une idéologie qui porte des noms aussi divers que socialisme, humanisme, antiracisme, antisioniste au nom de l’islamisation de notre territoire.
Ces politiciens se réclament de la gauche, de la droite mais sont en fait issus de la même engeance: des anti France terre des libertés essentielles, comme celle de la liberté d’expression et de conscience. Nous sommes dans un combat sans merci. Un combat qui aboutira de facto à la mort d’une des sociétés préconisées.
La nôtre, celle des libertés, devra vaincre ou mourir. Cela passe par une prise de conscience de tous les patriotes, de tous les amoureux de la liberté la vraie celle qui ne souffre pas d’entrave à son exercice.
Gérard Brazon ( Puteaux-Libre)