Pour le Cran, Miss France incarnerait un communautarisme blanc
Publié le 13 Décembre 2012
11/12/2012 — 16h00
PARIS (NOVOpress) — Officine communautariste financée par des fonds publics, le Conseil représentatif des associations noires (Cran) a un vrai problème avec le concours Miss France. Malgré l’action xénophile et prométissage de l’ancienne présidente du comité, Geneviève de Fontenay, le Cran a violemment critiqué le dernier concours qui a vu la victoire de Miss Bourgogne.
Dans une tribune publiée sur le site Slate, le Cran – associé à Fred Royer, journaliste et créateur de l’élection Miss Black France, pour le moins très communautariste – a ainsi affirmé que les minorités extra-européennes avaient disparu du concours : « Alerte enlèvement ! Samedi soir, plusieurs millions de personnes ont disparu de France. Ce que certains partis extrémistes appellent de leurs vœux depuis des décennies, TF1 l’a réussi: lors de l’élection Miss France, les Français d’origine africaine étaient totalement absents. » Pire, toujours selon le Cran : « Quant aux Français originaires du Maghreb, ils étaient “représentés” par une seule candidate, vite éliminée. Peut-être était-elle trop musulmane ? » Sans oublier le « jury, constitué de personnalités semblant sortir tout droit du casting d’un film de Christophe Barratier (réalisateur des Choristes, note de Novopress) ».
Cette officine montre ainsi son vrai message : le communautarisme c’est bien, sauf pour la population qui reste encore majoritaire en France. Population qui semble préférer celles et ceux qui lui ressemblent… A l’image du concours Miss Black France !
Intervenant lors de l’émission les Grandes Gueules de RMC, Louis-Georges Tin, le président du Cran, a tenté de justifier les exigences raciales de son association vis-à-vis de Miss France (extrait audio ci-dessus).
Il est vrai que le Cran et Fred Royer semblent se réjouir dans leur tribune du grand remplacement que les Français de souche européenne subissent pour justifier leur attaque contre le concours Miss France : « Aujourd’hui pourtant, en 2012, les personnes d’origine africaine (noirs et arabes du Maghreb) représentent une part importante des Français de l’hexagone, évaluée par certains à 8 millions de personnes. »