Politique: Au delà des clivages politiques, un même combat, la Liberté d'expression.
Publié le 17 Juin 2010
Je publie trés volontiers une lettre de Francis Neri qui est un blogeur parmi les blogeur mais surtout un adepte d'un changement profond des mentalités que nous commençons à vivre aujourd'hui ou l'appartenance politique s'efface devant l'urgence du moment.
A quoi cela sert-il d'être socialiste, communiste, UMPiste, Radicaliste, écologiste, etc, si nous n'avons plus aucune prise sur l'action politique. Quand je constate que le trente six poids, trente six mesures fait rage dans ce pays. Quand je constate qu'une milice religieuse peut barrer des rues dans Paris sans que personne ne trouve rien à dire mais que l'on interdit un saucisson-pinard.
Si chacun de notre côté nous nous essouflons devant la montée d'un péril autrement plus grave que celui de nos idées politiques personnelles. Je nomme ce péril: l'Islamofascisme.
Gérard Brazon
Transpartisans Le temps n'est plus au diagnostic mais à l'action !
Les questions de sécurité, d’immigration, de croissance, de démographie, comme celles de l'emploi et du pouvoir d'achat, sont au cœur du malaise français.
On peut se demander si celle du pouvoir d’achat, qui nous préoccupe en priorité, est bien l’élément décisif qui permettrait à chacun de « vivre heureux ». En effet, un pouvoir d’achat pour accroître la consommation - donner par exemple des primes à la casse pour des voitures encore largement utilisables - est un non sens économique et écologique. Il accroît le problème.
Mais même si le pouvoir d’achat était l’élément premier de la réponse, il ne se décrète pas. La clef est tout d’abord dans le retour à la sécurité des personnes et des biens, dans la gestion de la croissance économique et démographique, la régulation financière, la restauration des valeurs universalistes, dans le partage de la valeur ajoutée, la revalorisation du travail, le recul du chômage.
Bref, une approche qui relie les pôles en crise et apporte une réponse globale et cohérente.
Si ceux qui travaillent sont de moins en moins nombreux et ceux qui sont à charge de plus en plus nombreux, si chacun gère sa partie sans appréhender la problématique de l’autre, si la réponse accentue la problématique, si l’on s’enferme chacun dans sa « réalité close » c'est sans issue.
Mais le problème n'est pas qu'institutionnel. Il nous faut aussi sortir des manières de raisonner, de penser qui nous ont menés au désastre de 2008. Sinon les mêmes causes produiront les mêmes effets.
Quand on véhicule des idées fausses et démagogiques, qu'on reprend le prêt à penser de gauche, comme de droite, qu’on emploi les solutions d’hier pour résoudre les problèmes de demain, on rend le débat obscur dans le seul but de semer le doute dans la tête des gens et mieux les manipuler.
« Je comprends toutefois le désarroi de ceux qui ont toujours besoin de coller des étiquettes sur tout le monde, sans jamais imaginer une seconde que des citoyens peuvent penser par eux-mêmes et s’organiser en conséquence au-delà d’étiquettes parfois bien éphémères, surtout en ce moment. Ils n’ont pas fini de perdre les pédales, vu la vaste recomposition du paysage politique en cours. »
Je n'ai pas encore la réponse, mais je cherche, j'analyse, je compare, je relie.Je tache de conjuguer la raison, l'émotion et ce qui me reste de connaissance intuitive. J'essaie de "reculer pour mieux voir, relier pour mieux comprendre et situer pour mieux agir ! »
La notion de réseau est décisive dans une guerre où, de notre coté, nous refuserions d'en dire le nom. Pourtant, mettre un nom sur les choses, les évènements, relier avec d'autres évènements signifiants, permet de distinguer les "singularités" et d'apprécier s'il y a danger de guerre ou pas.
Alors, je me méfie des médias "officiels" et encore plus des "politiques". Mais a bien chercher, on doit en trouver quelques uns qui seraient "crédibles" ou si vous préférez "transpartisans", c'est à dire capables d'être singuliers, complexes et universalistes....j'exclu et vous le comprendrez aisément le mondialisme ...oui, oui celui qui nous conduit au désastre, car il veut nous rendre homogènes ....dans la consommation !
Je parlais de réseau et j'avais en tête Internet. Ce n'est pas simple de faire le tri, je sais! Mais avec un peu d'expérience on fini par trouver ce qui vous convient et on se retrouve entre chats de même portée...ou on le pense !
Il est au moins un médias « transpartisan » qui ose le courage de rassembler à partir d’une des thématiques citées plus haut et qui conditionne les autres. Ce média c’est « Riposte laïque » qui tente de réunir autour du triple concept de mémoire, d’identité et d’immigration.
C’est, à mon sens, la bonne entrée, car sans consensus social autour de valeurs universellement reconnues comme issues de notre mémoire et de notre culture, sans que soit assurée la sécurité des personnes et des biens, sans un minimum de justice sociale, il ne peut y avoir de cohésion et de volonté commune suffisante pour faire face aux immenses difficultés que nous avons à résoudre et, la bataille sera perdue avant d’être engagée.
« Riposte laïque » souhaite la constitution d’une plateforme transpartisane et durable. « Cette plateforme aura pour but principal la défense quotidienne de l'intérêt général au-delà des seules échéances électorales. Elle libère la parole, accompagne les citoyens dans leur combat et leur apporte un soutien par la promotion d'un projet de société associant toutes les sensibilités qui reposent sur une finalité et des valeurs communes. »
« Cette plateforme autorisera les doubles appartenances et en fera le moyen privilégié pour favoriser les échanges entre les forces progressistes, politiques, syndicales et associatives, du pays. »
Que ceux qui se reconnaissent dans cette démarche les rejoignent. Pour ma part c’est déjà fait. Il est temps, à nouveau, de servir la France.
Francis NERI