Policiers tués sur le périph : le 4x4 aurait «délibérément percuté» la police. Préface Gérard Brazon.
Publié le 22 Février 2013
Pas de bol, c'est encore des Vladimir. (En souvenir d'un titre du Monde qui donnait volontairement le prénom orthodoxe Vladimir en remplacement d'un prénom musulman)
C'est donc Malamine Traoré et Mehdi Bensassou, deux "jeunes défavorisés" issus de la "banlieue difficile" et de l'immigration, roulant dans une voiture de pauvre. La presse ne donne pas leurs noms pour éviter de stigmatiser une communauté dont on sait qu'elle est persécutée par des racistes doublés d'islamophobes issus de la presse "d'extrême droite" aux relents "fascistes" rappelant "les heures les plus sombres de notre histoire" et j'en passe de ces débilités de bobos de la gauche bien pensante, et autres ramollis de la droite fatiguée et indigne.
Qu'en pense "la dame Taubira"! Va-t-elle les libérer pour éviter que la "haine" s'exprime dans les cités car ce serait injuste n'est-ce pas pour de pauvres jeunes, dont les parents diront sûrement que c'étaient des braves petits et que certainement c'est la police qui l'a fait exprès de se jeter sur leur voiture et mourir, rien que pour les embêter! Ah les salauds... ils sont capables d'organiser une marche blanche!
Gérard Brazon
Deux policiers, âgés de 32 et 40 ans, ont été tués jeudi matin dans un accident survenu sur le périphérique dans le nord de Paris. Un troisième policier, âgé de 54 ans, a lui Il est toujours dans le coma. Selon les premières informations, les policiers qui étaient en mission poursuivaient un Range Rover qui roulait à vitesse excessive. Leur véhicule a été violemment «percuté par l'arrière», selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur. Les deux hommes qui se trouvaient à bord du véhicule en fuite ont été interpellés et placés en garde à vue.
Enquête ouverte pour homicide volontaire
L'accident s'est produit peu avant 6 heures, sur le périphérique intérieur entre la porte de Clignancourt et la porte de la Chapelle. La poursuite a commencé à 5h38. A 5h45, les deux hommes à bord du véhicule en fuite étaient arrêtés. «Tout s'est passé très vite. On estime que le véhicule Range Rover circulait à 150 km/heure quand il a percuté le véhicule de la Bac 75. Aucune trace de freinage n'a été constatée. C'est pour cette raison que nous avons décidé l'ouverture d'une enquête pour crime flagrant et pour homicide volontaire sur fonctionnaire de police», a indiqué jeudi après-midi François Molins, procureur de la République.
Morts sur le coup
Selon les premiers éléments de l'enquête, le Range Rover, occupé par deux hommes, avait été pris en chasse au niveau de la porte Maillot en raison de multiples infractions au code de la route. Roulant à très vive allure sur le périphérique, le véhicule a semé cette première équipe avant de percuter, dans des circonstances qui restent à déterminer, une Ford Mondeo de la BAC de nuit qui avait été alertée. Celle-ci roulait sans doute à faible allure pour tenter de bloquer le 4x4. La vitesse du 4X4 était «hallucinante» et le choc a été d'une rare violence selon une source proche de l'enquête.
Les deux policiers de la Bac 75 sont morts sur le coups. «L'enquête montre que les trois occupants du véhicule de police portait leur ceinture de sécurité. Deux fonctionnaires âgés de 40 et 32 ans sont morts immédiatement en raison de l'éclatement de l'aorte et de fracture du crâne. Le troisième policier, né en 1958 et qui conduisait la voiture percutée est hospitalisé dans un état critique», explique François Molins.
Le chauffard en état d'ébriété et sans permis de conduire
Le conducteur du 4X4 qui, selon une source proche de l'enquête, n'aurait pas freiné avant de percuter la voiture de police se nomme Malamine Traoré. Âgé de 22 ans, il serait originaire du XIXe arrondissement de Paris et déjà impliqué dans des vols et petits trafics de stupéfiants, il a déjà été condamné à huit reprises, dont cinq fois pour des délits routiers. Il était en état d'ébriété et «en défaut de permis» au moment du drame. Il conduisait avec 1,4 gramme d'alcool par litre de sang (limite 0,5 gramme/litre de sang). La nature du défaut de permis, annulation, suspension ou non passage de l'examen, n'a pas été précisée. Il a été placé en garde à vue pour «homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique».
Le passager, Mehdi Bensassou, âgé aussi d'une vingtaine d'années était également sous l'emprise de l'alcool au moment des faits (1,6 gramme/litre de sang). Son casier judiciaire est vierge, mais il devait être jugé fin février pour son implication présumée dans un trafic de stupéfiants
La société de location faisait l'objet d'une enquête
Le chauffard qui a tué jeudi deux policiers en percutant leur voiture avait loué son 4x4 à une société de location de voiture de luxe, qui faisait «l'objet d'une enquête» de le part de la police, a expliqué le directeur de de la police judiciaire parisienne. «Le numéro d'immatriculation (de la voiture du chauffard, NDLR) faisait l'objet d'une fiche de surveillance de la part de la police», a expliqué Christian Flaesch, directeur de la PJ. «Il n'était pas balisé par la police. Mais simplement nous avons une enquête en cours, même si nous aurions préféré qu'elle soit discrète, sur la société de location puisque effectivement nous avons des doutes. Tous les véhicules loués par cette société faisaient l'objet d'une fiche d'attention», a-t-il poursuivi.
Le patron du 36 quai des Orfèvres a également expliqué que depuis plusieurs mois, la police parisienne relevait «un certain nombre d'identité de conducteurs de véhicules de luxe qui circulent notamment sur les Champs-Elysées. Et lorsque nous avons une inadéquation entre le profil du conducteur et le montant de la location de ces véhicules, nous ouvrons une enquête», a-t-il précisé.
L'enquête concernant la société de location a été ouverte après un contrôle effectué en 2012 sur un véhicule de luxe «loué dans des conditions où il nous semblait que le conducteur n'avait pas les moyens officiels de louer ce type de véhicule», a précisé M. Flaesch.