Plus que 2 ans pour retrouver l'esprit de 2007. C'est possible...

Publié le 28 Mars 2010

Le choc du résultat des élections régionales s’apaise. Tout doucement, les choses reviennent à leur place. Comme d’habitude, depuis plus de trente ans, les élus proposent et les électeurs se prononcent mais rien ne change véritablement.  L'abandon de l'ouverture à gauche et de la taxe carbone, cette semaine, n'attendrira pas les déçus de la droite qui ont boudé les régionales en s'abstenant encore au second tour ou en votant davantage pour le FN écrit Yvan Rioufol dans son édito de Vendredi. Bien des militants de droite et singulièrement de l’UMP partagent cette analyse politique.

 

La gauche ne devrait pas se rengorger d’une prétendue victoire. Madame Aubry Martine n’est pas naïve et utilise cette victoire pour s’installer dans la course à l’Elysée pour 2012.  Madame Royal Ségolène ne faisait pas partie de la photo de famille socialiste pour cette victoire. Elle aussi sera présente à cette élection même et y compris, en cas de primaires qui lui seraient défavorables. Car elle n’acceptera pas des tripatouillages comme ceux du dernier congrès de Reins. Ceux qui ont permis l’élection de Martine Aubry. Europe-Ecologie sera de la partie et le Front de gauche et l'extrême gauche également.

 

A droite, décidé à régler ses comptes, Monsieur Dominique Villepin installe un nouveau parti politique. Monsieur François Bayrou tentera sa chance malgré la déculottée qu’il a prise et Monsieur Hervé Morin pour le Nouveau Centre. Le MPF de Philippe de Villiers déçu du résultat des dernières élections ne s’est pas prononcé. L’UMP soutiendra  Monsieur Nicolas Sarkozy. Autrement dit, les jeux seront très ouverts. Le Front National sera là aussi avec un candidat plus jeune.

Pour autant, et comme je l’écrivais, la droite devra retrouver non pas ses valeurs qu’elle n’a pas perdues mais qu’elle n’a pu exprimer et développer du fait d’une volonté politique d’ouverture vers les socialistes, d’un retour de ses complexes vis-à-vis de la gauche moraliste, de la dictature des associations droits-de-l’hommistes ainsi que d’une présence politique forte et tous azimut du Président Nicolas Sarkozy.

Les citoyens français feront-ils preuve de la même mauvaise humeur qu’aux dernières élections régionales ? Tout dépendra, à mon avis, du retour aux fondamentaux de la politique de Nicolas Sarkozy. Déjà, suite à cette élection, nous avons échappé à la nomination d’un socialiste à la HALDE, cette haute autorité de la pensée correct. Ce poste revient à l’UMP.

Il ne faut pas stopper les réformes mais,  il faut également retrouver une vraie volonté de pacifier les cités, faire que les lois de la république soient appliquées partout sur l’ensemble du territoire. De même, prendre la mesure de l’islamisation progressive du pays et faire en sorte que la rhétorique juridique ne s’interpose pas dans l’application forte de la laïcité.

Les français ne comprendraient pas, du fait d’arguties juridiques sur la liberté,  que cette la liberté soit bafouée et singulièrement celle des femmes à travers le port de la burqa par exemple.

Les français ne comprennent pas aujourd’hui les demandes de plus en plus directes de religieux fondamentalistes islamiques qui exigent, sans cesse et de plus en plus, que la société française se plie à des règles exclusivement religieuses. Que ce soit dans les hôpitaux, les salles d’examens scolaires, les cours à l’école pour les filles, les dérogations diverses comme les salles de prières et les restaurants dans les entreprises séparés des non musulmans, etc. Il existe des musulmans laïques. Pourquoi ne sont-ils jamais entendu dans les médias ?

Les français aimeraient retrouver confiance dans ceux qui les gouvernent et particulièrement la certitude que les femmes et les hommes pour qui ils votent, fassent ce qu’ils ont annoncé et appliquent le programme qu’ils ont présenté et défendu. Certes, pas à la lettre, pas à la ligne mais au moins dans les grandes lignes. Hors, c’est des paragraphes entiers qui sont supprimés ou d’autres rajoutés sans qu’ils en soient informés. Par exemple, la suppression du référendum obligatoire pour qu’un nouveau pays intègre l’Union Européenne. De même, le non-respect du référendum refusant la constitution européenne remis à la sauce Traité de Lisbonne.

Que dire sur la sécurité des citoyens et des biens qui est au point mort. Aujourd’hui, la police est plus surveillé que les caïds des banlieues. Savoir l’incompréhension d’un policier se trouvant dans un cas figure, devenu classique, d’une tentative d’assassinat sur lui et qui se retrouvera non pas en victime mais en coupable face à la justice alors qu’il était en légitime défense.

Mais que dire aussi de ces français qui ont la sensation que la police est plus présente sur les bas de portes de personnalités politiques et sur les routes de France que dans les cités.

Que dire de ces voyous qui sèment la terreur et qui ne font jamais leurs peines de prisons pour lesquels ils sont condamnés. (Chacun sait désormais qu’aucune peine inférieure ou égale à 6 mois n’est faîtes). De ces voyous que la gauche s’évertue à appeler jeunes et qui squattent des immeubles, montent des réseaux de drogues et parfois organisent des règlements de comptes. Et ce, en toute impunité.

Ou en sommes nous de ces brigades spéciales que devaient réunir plusieurs autorités y compris les services fiscaux ? Cela n’empêche pas les voitures de luxe de rouler dans ces cités. Avec des Rmistes aux volants ?

Que dire sur cette justice qui libère, par médecins interposés, en délivrant des avis médicaux sans tenir compte des faits et crimes du libéré. D’une justice qui ne considère pas les victimes de ses pensionnaires. Une justice qui ne prévient même pas les victimes de la libération de leurs bourreaux pour une raison ou une autre.

Que dire de cette présence permanente de la police de la pensée qui sévit désormais partout dans les médias, les entreprises et le langage. Que dire de l’idée généreuse, à priori, sur l’anti racisme transformée en une arme pointée chaque jour, sur la tempe du français lambda. Ce même français qui n’a même plus le droit de se déclarer de souche lui qui peut pourtant remonter sa généalogie jusqu’au Rois de France. A contrario, il peut lui se faire insulter y compris sur le fait qu’il est blanc sans que cela ne soit considéré comme une insulte raciste. Ils le vivent comme une injustice mais ne peuvent même plus le dire soumis par cette pression des droits-de-l’hommistes.

Que dire du politiquement correct (voir l’affaire Eric Zemmour)

Que dire de cette éducation nationale dépassée par les événements mais qui refuse toujours, à travers des profs, le plus souvent de gauche ou sa hiérarchie, d’appliquer les réformes. Ces mêmes qui protestent lorsqu’il s’agit d’enseigner l’histoire de France sous prétexte qu’elle ne met pas suffisamment en valeur l’histoire des pays des jeunes issus de l’immigration.  Et après, l’on nous parle de l’échec de l’intégration si ce n’est de l’assimilation.

Que dire de ces parents irresponsables qui déconsidèrent leurs enfants en les laissant sans repères, sans règles, sans lignes de conduite mais qui savent comment dépenser des allocations familiales et autres aides à l’éducation issues de la solidarité nationale.

 

Certes, il y a d’autres impératifs comme le chômage mais, la question est toujours posée sous l’angle victimaire. Combien de chômeur le sont pour n’avoir pas été formé ou par le refus de l’être, pour ne faire des recherches que sur un emploi conforme aux désirs. La RATP recherche vainement des conducteurs de Bus! (Il ya quelques années, la différence entre un Rmiste et un Smicard était ridicule). Mais aussi du fait d’entreprises qui refusent d’investir dans l’humain, embauchent des travailleurs clandestins en toute impunité, ne font pas le nécessaire pour que l’humain soit au centre de l’entreprise au lieu des bénéfices et de la rentabilité.

Il y a aussi cette idée du partage des richesses jamais appliquée comme la règle des tiers de Nicolas Sarkozy. 1/3 d’investissement, 1/3 pour les salariés, 1/3 pour les actionnaires. Ou celle de la participation chère au général de Gaulle.

 

Remettre l’humain au centre de la justice, remettre de l’autorité au sein de la société, du filet social bien sûr mais de l’humain au sein de l’entreprise pour en finir avec l’assistanat permanent. Pourquoi, par exemple, les allocataires du RMI ne pourraient-ils pas se rendre utile, en temps de disponibilité auprès des communes, à des tâches ponctuelles afin de sortir du labyrinthe victimaire ou de reprendre contact avec les réalités.

Assez des discours larmoyants qui n’encouragent pas mais accélèrent la dépendance au lieu de la motivation. 
            Car il faut encourager au lieu de plaindre, il faut de la compassion, du soutien mais surtout pas d’assistanat au nom d’une des valeurs de droite : la liberté ne vaut que par la responsabilité qu’elle implique.


             Il reste encore deux ans pour que ces exigences soient prises en compte. Pour que les engagements soient tenues. Pour que les français, tous les français se rendent compte que le choix  qu’ils ont fait en 2007 se concrétise. Ce sera le prix de l’élection des Présidentielles de 2012 sinon, il y aura un risque que le Front National se retrouve en deuxième position derrière la gauche suivi de 5 ans de socialisme. La France n’a vraiment pas besoin de ça.

Gérard Brazon

Rédigé par Gérard Brazon

Publié dans #Politique Française

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