Olivier Besancenot:, un "petit bourgeois" mal dans sa peau est condamné
Publié le 6 Septembre 2011
Y aurait-il un léger frémissement dans la justice?
Très léger j'en conviens mais présent au tribunal de Nanterre. Olivier Besancenot condamné pour "séquestration" lors d'un conflit syndical avec la Poste.
Ce "postier" hors norme qu'est Olivier Besancenot se veut le "meneur" d'un combat politique d'extrême gauche. De cette extrême comme l'aiment nos médias pour frissonner un peu et faire du papier surtout qui dépasse souvent les limites de la légalité mais ne veut pas en assumer les conséquences. La justice et le droit n'étant pas pour cette extrême qu'une émergence de bourgeois et de nantis. Quel mépris pour le "petit peuple", la "masse ouvrière" comme ils disent!
Besancenot est comme son alter égo "l'intellectuel-paysan" José Bové. Tous ces personnages sont atypiques. Facteur et paysan de fiction puisque pour l'un, relevé en quasi permanence par son syndicat et pour l'autre responsable d'un syndicat paysan à ses début et député européen aujourd'hui ayant la protection de son mandat.
Olivier Besancenot n'est pas le "petit facteur" qu'il annonce mais un homme issu d'une bonne famille ayant fait de solides études:
Né à Levallois-Perret dans le département des Hauts-de-Seine, il est le fils d'un professeur de physique au collège et d'une psychologue scolaire. Olivier Besancenot a passé ses premières années à Louviers, où il fréquentera le collège et le lycée1,2. Il est titulaire d'une licence d'histoire de l'université de Paris X – Nanterre3. souce: Wikipédia.
Ce petit bourgeois mal dans sa peau, fait comme d'autres avant lui, comme Laurent Joffrin né Mouchard, fils de milliardaire en France. Ces gosses de riches mal talochés se révoltent comme des mioches gâtés par la vie qui ne réalisent pas la chance qu'ils ont eu d'être nés dans des familles de qualité. Combien d'enfants des banlieues auraient aimer avoir cette chance.
Ces "petits bourgeois" n'assument même pas leurs origines et c'est bien ce qui est le plus grave finalement. Ils avancent masqués. Je pense à leurs collègues de travail qui se retrouvent bossant avec des dipômés supérieurs. Ils doivent ou ont dû balancer entre l'idée de l'injure à leurs situations de travailleurs ou l'insulte à leurs conditions intimes et familiales de femmes et d'hommes qui n'ont pas eu la chance de faire des études !
Que dire de son alter égo "l'intellectuel-paysan" Joseph Bové alias José Bové?
Il est né à Talence (Gironde, France) le 11 juin 1953.
Son père Joseph-Marie, d'origine luxembourgeoise, est spécialiste des maladies des plantes. Il se voit attribuer la nationalité française en devenant directeur régional de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) et devient membre de l'Académie des sciences1. José Bové a déclaré que son père n'avait « jamais travaillé sur les OGM2 » (toutefois, cette affirmation est contredite par la liste des publications de J.M. Bové3). Colette, sa mère, née Dumeau, est professeur de sciences naturelles, l'un de ses frères est ingénieur, l'autre informaticien. Il parle anglais couramment, ayant suivi, à l'âge de trois ans, ses parents invités en tant que chercheurs à l'Université de Berkeley. La famille y reste de 1956 à 1959. Par ailleurs, elle passait ses vacances dans une résidence secondaire à Lacanau (hameau de Longarisse)
Vous cherchez à éviter les faux prophètes et ils viennent vers vous habillés en berger. Mais sous le manteau, ce sont des loups féroces. Saint Mathieu
Voici pour moi ce que sont ces hommes qui déclarent, annoncent, révolutionnent et sèment trop souvent bien plus de méfaits que de bonnes choses. Ils ne sont pas des bergers, c'est une évidence... Bref l'article suivant démontre qu'une certaine justice existe. Un peu...
Gérard Brazon
***************************
Ils avaient promis de l’ambiance et ont tenu parole. Avant l’énoncé du jugement du tribunal correctionnel de Nanterre dans l’affaire de séquestration visant Olivier Besancenot et ses collègues, syndicalistes et sympathisants ont fait du tapage, hier midi, devant les grilles du palais de justice. Les manifestants se sont indignés de la « criminalisation du droit de grève » et « des sanctions pénales » frappant les agents.
Sanctions que le tribunal n’avait pas encore prononcées. Mais quelques minutes plus tard, en effet, Olivier Besancenot et dix autres prévenus ont bien été condamnés.
Le facteur de Neuilly, ex-leader du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), et ses collègues sont en effet reconnus « coupables » d’avoir « séquestré » des cadres de la Poste, le 10 mai 2010. Ce jour-là et pendant quelques heures, les syndicalistes, en grève contre la réforme Facteurs d’avenir, avaient fait le siège du bâtiment de la direction, à Nanterre, pour exiger une rencontre avec le patron de la Poste. Une occupation qui s’est traduite par la « séquestration » des cadres, a donc tranché le tribunal.
Quand Nelly Delfosse, présidente de la 17e chambre correctionnelle, a rendu son jugement, les prévenus ont paru ne pas saisir. La cohue régnant dans la salle d’audience a quelque peu couvert la voix de la juge. Nelly Delfosse a dû répéter et expliciter la décision. Aucun des quinze prévenus n’est condamné pour « entrave à la liberté du travail ». Mais onze d’entre eux écopent d’une peine d’amende avec sursis de 1500 € pour la « séquestration ». « C’est un avertissement, précise-t-elle. Si vous ne commettez pas de délit dans les cinq ans, vous n’aurez pas à la payer. »
Il n’empêche. « Légère », cette condamnation reste « scandaleuse puisqu’il n’y a jamais eu séquestration », s’insurge Olivier Besancenot. « On nous a présentés comme des preneurs d’otages, des lâches », s’insurge le facteur de Neuilly qui assure qu’il aurait « revendiqué » la séquestration si elle avait existé. « Nous n’avons pas les médecins de Chirac ni le bras droit de Bernard Tapie, mais nous avons notre conscience », poursuit-il, annonçant déjà que lui et les autres prévenus feront appel.(Toujours la même technique de manipulation communiste qui consiste à jouer la confusion et le mélange des genres, détourner le présent en jouant les victimes! Note de Gérard Brazon)
Un deuxième procès devrait donc avoir lieu dans les prochains mois. L’occasion, probablement, d’une nouvelle tribune syndicale et politique. Hier, c’est bien de cela qu’il s’est agi. « La rentrée sociale commence ici », au tribunal de Nanterre, selon Olivier Besancenot. Gaël Quirante, responsable syndical de SUD-PTT, appelle « les salariés à riposter ». Nadine Garcia, conseillère générale communiste, qui participait à la manifestation avant l’audience, estime qu'« on veut faire taire la contestation » et s’élève contre « ce gouvernement qui ne reculera devant rien ».
Autre point de vue du côté de la partie civile. Bernard Dartevelle, l’avocat des cadres de la Poste qui ont engagé cette procédure judiciaire en citant les prévenus directement devant le tribunal et sans avoir déposé plainte, se félicite d’un jugement « équilibré » : « C’est un rappel à la loi. Une condamnation de principe parce que tout n’est pas permis dans l’action syndicale. »