Nicolas Sarkozy est-il digne de confiance.Riche conférencier, Menteur et tricheur politique, il se moque des Français !
Publié le 5 Février 2015

Ce déplacement, en plein psychodrame, a été confirmé à Marianne par un proche de Nicolas Sarkozy, qui assure n’y voir aucun problème : « Le Bureau politique était convoqué le mardi, on a respecté le jour de la convocation. Il était joignable toute la journée, cela n’aurait rien changé aux discussions le lendemain. »
Il n’empêche que ce jour-là, alors que ses ouailles se déchirent pour savoir s’il faut plaider en faveur du « ni-ni » ou du vote PS dans le Doubs, le président du parti dit deux fois « oui » pour consacrer son temps à une quinzaine de personnes triées sur le volet, loin des préoccupations françaises.
Cette conférence est l’énième volet d’une longue série de voyages dans la région, toujours rémunérateurs, effectués par Nicolas Sarkozy. En décembre dernier, une semaine après son élection à la tête de l’UMP, Nicolas Sarkozy s’envolait pour le Qatar pour donner une conférence pour le compte de la Qatar National Bank. Déjà, à l’époque, ce voyage fait polémique et ses adversaires s'en saisissent.
Les forts liens de Nicolas Sarkozy avec Doha sont aussi symbolisés par la présence de Nasser Al-Khelaifi, ce vendredi 30 janvier, parmi les invités à l’anniversaire de l’ex de l’Elysée. « C'est quand même étrange que le patron du PSG ait été présent à son anniversaire. Il faudrait que Sarko arrête de fricoter avec les gens du Qatar », aurait lancé l’ancien ministre Bruno Le Maire, selon le Canard enchaîné.
En début d’année, après les attentats, les attaques internes sur le sujet avaient en tout cas repris de plus belle. Le Maire, déjà lui, avait demandé un réexamen des liens de la France avec l’Arabie saoudite et le Qatar afin « de ne plus avoir pour alliés » des Etats qui soutiendraient « des filières ou des discours terroristes ». De leur côté, Gérard Larcher et Bruno Retailleau ont refusé la semaine dernière la création d’un groupe d’amitié France-Qatar au sarkozyste Pierre Charon.
Depuis 2012, grâce à ses chères conférences, Nicolas Sarkozy aurait ainsi empoché plus de deux millions d’euros selon l’enquête menée par deux journalistes du Parisien.