Mort de Jérémie : journée ordinaire de censure et de désinformation.
Publié le 14 Août 2013
Par Eve Sauvagère pour Riposte-Laïque
J’écoutais ce lundi 12 août les brèves informations de midi sur Radio Classique.
Quelle ne fut pas ma surprise mêlée d’écoeurement d’entendre que le jeune homme mort, hier à Marseille, des suites de son égorgement, « avait probablement été victime d’un déséquilibré mental… ».
Quelle belle consolation pour les parents d’apprendre que leur fils a malencontreusement croisé la route d’un cinglé !
On ne nous dit pas tout, serais-je tentée de dire, mais l’heure n’est pas à l’humour.
On ne nous dit surtout pas qui est ce fou. On nous cache son prénom – au cas où, simple supposition, il fournirait une indication précieuse dont pourraient s’emparer les mauvaises langues de l’extrême-droite et les ennemis d’une religion qui commence à faire surgir chez les gens normaux des instincts « primitifs », « primaires » diront certains, « de survie » pour les plus modérés.
L’heure est à l’indignation. L’indignation du peuple de France qui ne supporte plus que ses sujets soient traités comme des moutons dans un abattoir halal.
Pourquoi un abattoir halal et pas casher, ne manqueront pas de m’objecter certains pinailleurs ?
Parce qu’on n’a encore jamais vu, en France, un juif égorger un innocent passant.
Et parce que l’égorgement de l’ennemi était un des petits jeux favoris du prophète Mahomet, celui-là même qui saigna à lui seul tous les hommes d’une tribu – juive – qui avait eu le malheur de dire poliment « Non merci » au culte d’Allah.
Que les bons musulmans s’offusquent de mes propos, je n’attends que cela. Je les renvoie à la lecture édifiante d’Ibn Ishaq, l’un des historiens biographes de Mahomet, à qui le monde doit de connaître ce divertissant épisode de la vie du merveilleux prophète. Ibn Ishaq, dont les écrits font autorité dans l’ensemble du monde musulman.
La colère gronde, la colère monte.
S’il devait s’avérer que le «déséquilibré mental » de Marseille est un adepte de la religion mahométane, un fou d’Allah – un de plus – il me resterait à lui souhaiter d’avoir une cellule pour lui tout seul dans l’établissement psychiatrique où, paraît-il, il a été immédiatement enfermé. On ne sait jamais, des fois qu’il tombe sur plus fou d’Allah que lui…
Les vrais fous ne sont pas toujours ceux qu’on enferme. Ils sévissent dans des enclos réservés qui ont pour nom « ministère, hémicycle, palais… ». On a l’embarras du choix.
Mais dans la rue, les fous qui circulent librement, eux, ont parfois de la jugeotte. Il en est même qui savent très bien distinguer le bien du mal, le bon grain de l’ivraie… Alors, Messieurs les égorgeurs, vous voilà avertis !
Ce dangereux individu a été « immédiatement enfermé », nous dit la commentatrice de Radio Classique.
Oui, mais trop tard, hélas, pour ce jeune homme que la France pleure en rongeant son frein.
En rongeant son frein…
Question : pour combien de temps ?
Monsieur Valls, si vous avez la bonne réponse, tapez 1 et je vous offre une coupe, une vraie, une bonne . Pas une coupe halal au rasoir ou au poignard : du bon champagne bien de chez nous.
QUELQUES HEURES PLUS TARD…
J’écoute les informations de 17 heures sur Radio Classique.
Dites-moi que ce n’est pas vrai !
Dites-moi que nous ne vivons pas dans un pays où la censure est reine et où l’individu normalement doué de raison est pris pour le roi des cons !
A midi, l’on nous parlait encore de ce pauvre garçon décédé à Marseille des suites de son malencontreux égorgement par un « déséquilibré mental ».
Et voilà que l’on nous révèle - mais pas sur Radio Classique – que le fou en question répondrait au doux prénom d’Ali, et au patronyme « Ahmadou ».
Certes, tout reste à prouver. Le fait de s’enfuir en détalant du lieu de cet abominable crime ne constitue en aucun cas la preuve qu’on en est l’auteur. D’ailleurs, quid du portable ? Ali ne l’avait pas sur lui ! Si ce n’est toi, ce serait donc ton frère ?
Mon intuition aurait-elle eu raison de ma raison politiquement correcte ?
Mais que s’est-il passé entretemps ?
Infos de 17 heures : plus un mot du malheureux jeune homme égorgé à la mode halal. Par égard pour la famille, à n’en pas douter.
Exit la victime !
Et devinez qui prend le relais : la communauté musulmane, horrifiée d’apprendre qu’un militaire de 23 ans avait projeté de s’en prendre à une mosquée lyonnaise.
Et d’organiser un grand rassemblement à Villeurbanne – ai-je bien compris – pour manifester l’indignation des mahométans de tous bords.
Mes mains en tremblent en écrivant : l’attentat contre la mosquée n’a pas eu lieu. Le militaire – que je salue au passage, ma famille en ayant compté un grand nombre, parfois estropiés à vie et, dans le meilleur des cas, morts pour la France – a vu ses plans déjoués par la police de Monsieur Valls.
Mais qui hausse le ton, qui ose crier son indignation, lorsqu’un de nos jeunes Français meurt d’avoir été confondu avec un mouton ?
Avons-nous seulement le droit de le faire ou devrons-nous le prendre, au nom de la remise en ordre de nos valeurs et de nos priorités ?
Eve Sauvagère