La haine absolue qui ne distingue plus entre soldats et civils, entre homme, femme, enfant, vieillard et qui dans sa forme extrême, fait de tout Juif, où qu’il se trouve, un ennemi.
L’échec du pan arabisme et du nationalisme exacerbé répandu sous le règne de Nasser, à fait basculer le monde arabo musulman dans l’apologie des assassinats terroristes.
Ce basculement de la guerre à la folie meurtrière s’est opéré par l’instrumentalisation de la « Cause Palestiniens » et par l’apparition du fondamentalisme islamique. Ils ont été nombreux dans les pays occidentaux à applaudir.
Ne sont-ils pas allés jusqu’à donner le prix Nobel de la paix à un homme corrompu faisant l’apologie des « bombes humaines » ?(1)
Tel est pris qui croyait prendre.
Que constatons-nous aujourd’hui ? Le piège dans lequel le monde arabe et tous ceux qui lui ont emboîté le pas, en tout premier lieu le bloc soviétique et ses affidés, pensaient avoir enfermé les Israéliens, s’est en réalité refermé sur ses auteurs.
La Syrie, avec ses dizaines de milliers de morts, en paie aujourd’hui le prix.
Le monde arabe et ceux qui ont soutenu ses folles ambitions, sont prisonniers de la culture de la violence terroriste qu’ils ont laissé se développer dans la population, répandant la mort, le désespoir, l’instabilité.
Le culte de la « cause palestinienne », la modélisation du « héros palestinien » à conduit à légitimer les crimes les plus odieux. On a valorisé aux yeux de la jeunesse, ceux qui se livraient à des assassinats de civils. Tuer un bébé, se faire sauter pour tuer le plus d’enfants, est devenu glorieux.
Imaginez le type de comportement que ces valeurs négatives inculquées sans limite à la jeunesse “arabe” ont pu induire et vous comprendrez pourquoi des kamikazes se font sauter aujourd’hui en Afghanistan, en Irak, au Yémen et ailleurs.
L’apologie des crimes terroristes commis par les palestiniens contre les Juifs, l’antisémitisme obsessionnel cultivé par la plupart des pays arabes à non seulement servi d’alibi à l’instauration de dictatures, mais a rendu ces pays instables, voire quasiment ingouvernables. On ne peut rien construire sur le terreau de la haine.
Le basculement de la guerre ouverte contre l’Etat Hébreu, au soutien inconditionnel à la « cause palestinienne », a fait passer la plupart des pays arabes de la dictature à la guerre civile larvée.
Les pays qui furent à la pointe de ce sinistre scénario, Égypte en tête, sont aujourd’hui livrés au désordre : on s’entretue au Yémen, en Syrie, en Égypte, en Irak, en Afghanistan…l’Europe n’est pas épargnée ; sa politique démagogique est un puissant catalyseur : on massacre en Norvège, on assassine à Toulouse et ailleurs.
L’issue prévisible de la machinerie imaginée et soutenue par le totalitarisme soviétique, validée par une grande partie des “élites” occidentales, conduit avec le triomphe prévisible de l’islamisme radicale à enfermer les peuples qui y succombent à un processus de léthargie morbide. Le spectre du triomphe de régimes de type « taliban » plane sur de nombreux pays qui ont connu le « printemps arabe », y compris les plus évolués, telle la Tunisie.
A peine mise en place, la commission tunisienne de réforme politique n’a-t-elle pas annoncé l’adoption d’un nouveau pacte républicain qui interdit toute normalisation avec l’Etat hébreu ? Dans la même veine, Le militant Ahmed Kahlaoui n’-a-il pas menacé de mort tout Tunisien qui établirait des liens avec Israël ?
Condition sine qua non : reconnaître Israël.
En l’état actuel des prises de position, les pays arabes ont peu de chance de sortir de cet état chronique de guerre civile. Leurs “amis” occidentaux, leurs nouveaux alliés à l’ONU, sont là pour légitimer le discours de la violence fondé sur la diabolisation d’Israël et le culte de la martyrologie palestinienne.
N’en déplaise à ses détracteurs, Israël n’est jamais tombé dans le piège de la haine. N’est-ce pas l’un des signes de sa force morale ? L’une des causes de son développement et de sa vitalité ?
Les pays arabes connaitront la paix et le développement quand ils cesseront d’appréhender le réel à travers la vision déformée que lui offre le prisme de la mythologie des croisades ou celui des idéologies recyclées héritées du bloc soviétique. Ce n’est que lorsque les dirigeants arabes renonceront à la haine de l’autre personnifiée dans l’image du Juif et d’Israël que l’on pourra parler de « printemps arabe ». Pour l’heure, les aspirations légitimes des peuples à la liberté sont ensevelies sous la terre épaisse et glacée du rejet de l’autre.
Pour qu’une telle révolution se produise, les peuples arabes ne peuvent compter que sur eux-mêmes, car les « élites » occidentales et leurs « amis » veillent à ce qu’une telle évolution ne s’accomplisse pas. L’imagination du clan de la haine est sans limite et peut revêtir toute sorte d’habits. Le dérisoire pamphlet de Hessel et autres « Flottille » pour Gaza, sont là pour nous rappeler que le « ventre est toujours chaud d’où est sortie la bête immonde »…Souffler sur les braises, entretenir la diabolisation d’Israël est leur unique crédo.
La reconnaissance pleine et entière d’Israël sera le signal du vrai « Printemps arabe ». Pour l’heure, nous en sommes encore loin. Le monde arabe est toujours prisonnier de l’hiver de la haine.
(1) « En Cisjordanie, presque tout le train-train de la vie quotidienne a lieu dans une culture qui glorifie la mort : vous marchez dans une rue nommée d’après un terroriste suicidaire pour aller déposer votre enfant dans une école qui célèbre les attentats-suicides, puis vous achetez des produits dans une épicerie dont les murs sont recouverts de portraits de bombes humaines. » Jérusalem Post, Mark Steyn, 8 octobre 2003 ;in C. Leuchter, Le livre noir de l’Autorité Palestinienne, page178, éd.Café Noir, 2004.
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(Source : Guysen International News)