M. Giesbert, vous êtes de ceux qui auront un jour à rendre des comptes à la Nation par Sylvia Bourdon
Publié le 6 Décembre 2011
Lettre ouverte à Franz Olivier Giesbert, animateur et journaliste
Par quel bout commencer, alors que j’aurais dû vous exprimer mon indignation, mot à la mode, suite à votre dernière émission de télévision qui traitait de l’islam?
Lorsque vous étiez aux manettes du Figaro Magazine avec Henri Christian Giraud, vous m’avez pillé mon projet des 7 Nouvelles Merveilles du Monde, que je venais de présenter pour participation en France. Je fus déboutée par la justice dans ma demande de réparation, puisqu’elle a considéré que les témoignages de mes sponsors furent des lettres de complaisance. Cependant, votre funeste initiative a contribué à faire capoter ce dossier qui était soutenu par l’UNESCO, et son DG de l’époque, Federico Mayor, puisque vous avez « éventé », sans m’en informer ce beau projet culturel. Cela pour me resituer dans votre mémoire.
Revenons à votre émission que je n’ai pu voir en direct et qui ne se trouve pas en podcast sur le site de France 5. Je n’ai donc pu voir que des extraits ici ou là, qui m’ont suffisamment courroucé pour que je prenne de mon précieux temps et vous l’écrire. Ce n’est pas sur le sujet que je vais vous entretenir, mais sur vous et votre manière d’animer une émission. Il m’a semblé que Christine Tasin, femme plus que courageuse, constamment menacée de mort par les tenants de la « religion d’amour et de paix », parce qu’elle alerte depuis quelques années déjà, sur les dangers de l’islam.
Danger que vos invités, bien entendu, contestent. Et que vous, en tant qu’animateur, soutenez. Position qui déshonore non seulement le métier d’animateur de télévision que vous exercez, mais aussi celui de journaliste objectif. En tant que spectatrice, j’aurais souhaité que Christine Tasin puisse apporter librement, sans être grossièrement interrompu, avec votre complicité, la contradiction à ces messieurs et Blandine Kriegel. Vous avez failli à l’obligation d’objectivité. Votre attitude ironique et arrogante envers Christine Tasin était désobligeante et, vous précipiteriez les téléspectateurs dans le giron de Marine le Pen, que vous ne vous y prendriez pas autrement. En bon copain des salons, vous avez promu les ouvrages des uns et des autres et bien timidement celui de Christine Tasin. Christine Tasin était véritablement en milieu hostile.
Les citoyens, téléspectateurs en ont assez de cette connivence médiatico-mondaine que les journalistes des « mainstreet » médias entretiennent ouvertement avec les bonnes âmes, faiseuses d’opinions, qui contribuent au remplacement des populations par cette immigration massive, venue d’Afrique du Nord et Subsaharienne, majoritairement de religion musulmane, qui imposent depuis des années leurs usages, leur idéologie politico religieuse aux Européens qui sont désormais arrivé à un niveau de saturation que vous refusez de voir. Toutes les intimidations sont mises en œuvre, pour remettre ceux qui ne pensent pas conforme, dans le droit chemin. Cela ne marche plus. Pour ce qui me concerne, personne ne me dictera comment je dois penser.
Je vis au pied du clocher Saint Bernard depuis 7 ans. Vous savez, la fameuse église des « sans papiers ». Je témoigne ici, que toutes les femmes musulmanes pullulent désormais, puisque visibles par leurs vêtements et foulards, ainsi que les barbus en kami, qui se rendent 5 fois par jour à la mosquée. On se demande quand ces gens travaillent, s’ils travaillent.
De quoi vivent-ils alors ? Je vous laisse deviner. Cet envahissement de l’espace public par cette idéologie politico-religieuse n’est pas compatible avec les lois sur la laïcité de 1905 et la République, comme ne l’est pas non plus, l’attribution de cette caserne, aux frais de l’état, donc à nos frais, aux prieurs occupants de la rue Myrha. Une madrassa voisine de chez moi, accueille tous les samedis des enfants. Filles enfoulardées, mais aussi des garçons de bas âge en kami.
De dénoncer ces faits ne fait pas de moi une raciste, l’ultime injure des commissaires de la pensée unique de tous bords. Je suis islamo-critique, cela est une certitude. Car l’islam pose problème et ne venez pas m’objecter que le problème ressentit l’est du fait de quelques illuminés intégristes qui composent la minorité de ces croyants ! Cet argument seul, démontre connivence et peur face à l’intolérance de ce système politico-religieux. Il est vrai que la pensée conforme en France ne brille pas par son courage.
Mes intérêts économiques sont étroitement liés à l’Arabie Saoudite. Peuple que j’ai en grande affection. Je contribue à promouvoir des PME françaises dans ce pays. Lorsque je dois m’y rendre, je suis obligée de me vêtir d’une abaya, à l’atterrissage déjà. Et, si je portais une croix au cou, je serais immédiatement arrêtée par la moutawa, la police de la vertu et expulsée du pays.
Vous le savez, en matière de religion, il n’y a pas de réciprocité. En conséquence, la France, comme l’Europe et l’occident tout entier doivent réagir à cette invasion de l’obscurantisme que conteste le très onctueux Malek Chebel qui nous chante les louanges d’un islam des lumières qui n’arrive jamais, depuis le temps qu’il nous dit y travailler. Il n’y a que haine, rancœur et frustration que nous renvoient les musulmans en France et ailleurs en occident. Les invectives de Malek Chebel à Christine Tasin en sont une preuve funeste. Et vous avez laissé faire. Je ne vous félicite pas. Votre connivence transpirait de mon écran.
Heureusement que vos émissions n’ont guère d’audience cela se sait. Heureusement qu’existe aujourd’hui internet, média vers lequel se tourne désormais la majorité des citoyens pour s’informer. Sans internet, nous serions lobotomisés et à la merci de tous les pouvoirs que vous servez.
Vous êtes de ceux, qui un jour devront rendre des comptes à la nation par votre complicité visible à ceux qui œuvrent aujourd’hui au remplacement de population pour des raisons électorales, puisque les partis ont perdu leurs électeurs de la classe populaire et sont en train même de perdre ceux de la classe moyenne et, de plus en plus les grands bourgeois, qui n’osent pas encore ouvertement s’exprimer sur leur souhait d’un remplacement radical de la politique en France, intimidés qu’il sont par le bourrage de crâne des médias valets de tous les pouvoirs en place. Je me répète.
Que Christine Tasin soit insultée, si bien par Todd qui bavait de haine et Chebel, que vous ayez laissé faire avec un manque de courtoisie évident, encore une fois, je le souligne, vous déshonore, vous disqualifie. Votre job est de contribuer au débat et non de l’étouffer. Vous vous êtes donné bonne conscience en invitant des personnes qui auraient pu apporter la contradiction et que vous avez sciemment fait taire en leur accordant le moins possible la parole. Cela s’appelle la dictature de la pensée qui nous ramène aux pires moments qu’a subis l’Europe au siècle dernier. Cette Europe, qui aujourd’hui se décompose à cause des eurocrates fanatisés qui œuvrent pour réunir à marches forcée des peuples, 27, qui n’ont pas la même culture, les mêmes usages, la même langue.
L’ Euro divise au lieu de rapprocher. L’ Euro pour lequel je me suis tant battue en menant la meilleure promotion populaire jamais organisée dans les États Membres de l’UE, sur cette monnaie unique. Je parle donc en toute connaissance de cause, car je me suis engagée pour une Europe Fédérale. Je ne souhaite pas l’explosion de l’Euro, mais, déçue que je suis aujourd’hui par la sottise, la cupidité et les mensonges des politiques de tous bords, je plaide pour une Confédération sur le modèle Suisse, afin que les citoyens puissent voter le plus possible par mode de referendum, sur les grands sujets qui impliquent leur vie. Et, vous, Monsieur, comme vos semblables, méprisez le peuple et son bon sens. Votre manière d’animer cette dernière émission en est une preuve criante, qui pourrait contribuer à nourrir l’ire de la population française. Comme je le disais plus haut, vous devrez un jour rendre des comptes pour avoir manqué d’objectivité dans votre métier et en étouffant le débat pourtant devenu vital.
Contesteriez-vous ce que Winston Churchill, André Malraux, Claude Lévy-Strauss, Samuel Huntington, Ayan Irsi Ali, Wafa Sultan, Bat YéOr, Robert Redecker, Elisabeth Badinter, Théo van Gogh et tant d’autres visionnaires et victimes de la « religion de paix et d’amour » déclarèrent et déclarent ? Au rang duquel vient s’ajouter, ne vous en déplaise, Christine Tasin. Toutes ces personnalités auxquelles on ne pourra reprocher un racisme échevelé.
Sylvia Bourdon