Les musulmans sont seuls responsables de la phobie de l’islam
Publié le 11 Mai 2013
La phobie de l’islam est une pathologie mentale dont la cause est l’islam lui-même. Pourquoi les musulmans ne font-ils pas leur travail introspection et d’analyser les causes profondes qui suscitent hostilités et débats, interrogations, rejets, angoisses et inquiétudes de la part des réfractaires à l Islam partout dans le monde ainsi que chez les démocrates, les progressistes, les pacifistes et les humanistes.
Pourquoi cette religion a-t-elle outrepassé de son rôle de religion pour devenir un sujet d’ actualité funeste et morbide, alors que le rôle de la religion est justement de ne pas être un sujet hyper médiatisé alimentant les discussions des cafés de commerce comme une banale rencontre de football ?
Pourquoi occupe-t-elle aujourd’hui la rubrique des faits divers des médias ? Est-ce dû à son indigence spirituelle et son apparenté à une dangereuse idéologie politique de la lignée du nazisme ?
Pourquoi depuis les attentats du 11 septembre 2001 son nom est accolé à la barbarie terroriste source d’inquiétude et d’insécurité ?
Pourquoi le nom de l’islam se trouve être associé malgré lui (?) ou en toute logique dogmatique aux années de braise terroriste en Algérie et au génocide du sud du Soudan ?
Pourquoi ses propres enfants, ceux qui militent pour un islam prosélyte activiste et hégémonique, ont rendu cette religion synonyme d’homélie funèbre et de requiem pour les défunts, continuent-ils en toute impunité, voire un silence d’adhésion et un regard admiratif, sont glorifiés et adulés comme des héros des épopées légendées musulmanes ?
Pourquoi l’islam est assimilé à la violence urbaine, à la terreur barbare, à l’archaïsme et aux atteintes dégradantes et inhumaines à la condition féminine ?
La réalité des faits est implacable, elle ne relève d’aucune campagne de dénigrement ou de discrédit à l égard de l’islam.
Au lieu de contribuer à l’amélioration de l’image de leur religion et de la rendre plus rassurante et pacifique, ils continuent à lui creuser les sillons de la voie de la barbarie humaine.
A promouvoir une image de frayeur dans laquelle ne se reconnait pas la majorité musulmane mais qui par indolence, par couardise et apathie se résigne à laisser une minorité agissante et ultra violente s ériger en nouveaux messies et seigneurs de la guerre sainte.
Autant cette majorité est tétanisée et inhibée par les pratiques idolâtres et contraires aux dogmes de l islam, autant elle s’émeut, s’agite et s’enflamme dès qu elle considère que l’on a cherché à bafouer sa foi.
Cette ambivalence à la limite de la schizophrénie est symptomatique de leur incapacité pathologique à inscrire leur religion dans la modernité.
A n’en pas douter, les vrais ennemis de l’islam ce n’est ni Salman Rushdie, ni Salima Tashreen, Théo Van Gogh, Wafa Suktan, Véronique Genest et encore moins Naguib Mahfoudh ou Taha Houssein, voire Mohamed Talbi, qui servent plutôt de boucs-émissaires aux activistes islamistes afin de détourner l’ attention de leurs coreligionnaires sur leur entreprise schismatique de démolition de la religion elle même.
La vraie guerre contre l’islam est l’oeuvre de ses propres enfants pyromanes comme c’est le cas en Syrie.
Ce sont eux les vrais ennemis de la religion musulmane, ils prospèrent en toute impunité son sein et qui veulent tuer Dieu et le prophète pour s emparer de la boite de Pandore afin régner sur la cité. Une cité peuplée de renégats sans foi ni loi. Imbus d’eux-mêmes et puisant leurs forces dans leur dogmatisme idéologique, ils ne se rendent pas compte que de par leur attitude troublante et ambiguë, leurs dérives sectaires et leur prosélytisme ultra agressif, les atteintes à l’ordre public, les intimidations et agitations hystériques, les menaces iconoclastes, la violation de l’espace public en le transformant en lieux de prières, ils deviennent les alliés objectifs des anti-islam ?
Et ce n’est pas en se murant dans le déni qu ils vont rassurer tous ceux et celles qui s’ inquiètent légitimement du spectre de la terreur brandi par une minorité de musulmans mais qui finira par devenir la majorité si non y prête pas garde ?
Les mêmes inquiétudes sont ravivées chez les musulmans qui vivent l’islam pourtant depuis des 1400 ans mais qui ont peur de vivre dans l’islam comme c’est le cas des Tunisiens où il existe aujourd’hui parmi eux des courants quelque peu réticents voire hostiles à l’ islam tant dans son expression politique que spirituelle.
La Révolution tunisienne burlesque a levé le voile sur un pan de l’islam fort méconnu, nombreux sont les tunisiens qui n’aspirent pas à vivre leur soi-disant islamité contre leur plein gré dans leurs propres sociétés.
Ce sentiment de rejet est renforcé par la montée du péril islamiste qui se veut le nouvel ordre mondial son du bruit assourdissant des bombes qu’il fait exploser sur son passage et au rythme des attentats des kamikazes musulmans en mal de vivre qui se font sauter dans les mosquées et les lieux publics. Celui que Mahomet préconise pour mériter des gratifications paradisiaques.
Salem Benammar