Les dégâts de l’Islam: ‘Les Juifs quittent discrètement Paris, mais continuellement’, les Chrétiens quittent l’Irak
Publié le 14 Mars 2013



Les mêmes causes produisant les mêmes effets … La barbarie islamique à l’oeuvre !
Photo : « l'antisémitisme est une cause nationale » Hollande
par m.express.be
On entend de plus en plus parler français dans le quartier de l’Upper West Side, à New York, et notamment aux alentours des synagogues de la 75ème rue, la 78ème rue et la 84ème rue. Et pour cause : de plus en plus de Juifs français émigrent vers les Etats-Unis, rapporte la Stampa.
Ce phénomène aurait connu une accélération depuis le massacre commis par le djihadiste Mohamed Merah à Toulouse le 19 mars 2012, au cours duquel un rabbin et trois enfants ont été assassinés au collège-lycée juif Ozar Hatorah.
Mais selon Zachary, un gestionnaire de transport qui vient de la ville de Strasbourg, cet exode discret aurait coïncidé avec la seconde Intifada Palestinienne. « Si New York est pleine de Juifs français, c’est parce qu’en 2002, une période d’agressions physiques de la part des Arabes à notre égard a débuté en lien avec la seconde Intifada, et qu’elle ne s’est toujours pas arrêtée. Cela n’a fait que transférer le conflit du Moyen Orient jusque dans nos rues », en dit-il.
La France héberge la seconde plus grande communauté juive du monde, après les Etats-Unis, et hormis Israël. Plus de 80% des presque 600.000 Juifs français sont des Juifs Sépharades, qui proviennent du Maroc, de Tunisie ou d’Algérie, et dont les familles ont cohabité pendant des siècles avec les Musulmans. Ces familles ont été forcées de quitter le Maghreb dans les années 1950 et 1960 en raison de pogroms arabes. Mais pour Daniel, un banquier français de Manhattan, l’intolérance à l’égard des Juifs avait débuté avant 2002, mais elle s’est intensifiée après la Seconde Intifada. « Le meurtre d’Ilan Halimi, un jeune homme de 23 ans, en février 2006, a été le premier choc. Puis d’autres ont suivi », dit-il.
Pour Noam Ohana, manager de BeaconLight Capital, le manque d’opportunités en France est une autre partie de l’explication. « Nous avons déménagé des banlieues de Paris vers son centre, puis au 16ème arrondissement, où il y a plus de restaurants casher qu’à Manhattan, et l’étape suivante, c’est Israël ou New-York », décrit-il dans son livre « De Sciences Po à Tzahal ». Pour les Juifs orthodoxes, il est difficile de trouver du travail en France, alors qu’à New York, la tolérance pour les pratiques religieuses est bien plus grande.
Mais c’est tout de même le climat d’hostilité qui est la première motivation. «Des épisodes de violence se produisent constamment dans les rues ou dans le métro », explique Aaron, designer dans une start-up. « Ils vous forcent à marcher la tête baissée, et à mettre un chapeau pour cacher la Kippa ». Quant à la police française, il juge qu’elle dissimule la véritable ampleur de cette hostilité, en classant ces faits-divers comme des actes d’antisémitisme, sans évoquer les violences physiques et les vols qui peuvent y être associés.
« Le résultat, c’est que Paris est devenue une ville que les Juifs quittent discrètement, mais continuellement, emportant avec eux leurs traditions et leurs symboles », écrit le journal. Comme les jerseys du « Menorah FC » qui joue à Harlem, ils contribuent à façonner l’identité de la France, où le nombre de Musulmans augmente, tandis que celui des Juifs se réduit », conclut-il.
Par le passé près de 800.000 Juifs ont été forcés de quitter les pays arabo-musulmane éradiquant ainsi une présence Juive plusieurs fois millénaire en terre d’Islam.
Les chrétiens sur les pas des Juifs d’Irak ?
« Nous allons peut-être marcher dans les pas de nos frères juifs » et partir. Après dix ans d’attaques contre les chrétiens d’Irak, le père Pios Cacha craint que les jours de cette communauté ancestrale ne soient comptés dans le pays.
La population juive d’Irak comptait dans le passé des dizaines de milliers de personnes avant de devenir quasi inexistante et le religieux redoute que les chrétiens subissent le même sort.
L’invasion le 20 mars de l’Irak dirigée par les Etats-Unis a certes mis fin au pouvoir dictatorial de Saddam Hussein, mais elle a aussi transformé le pays en champ de bataille et provoqué une vague de violences et d’assassinats dans lesquels les chrétiens ont été visés.
L’attaque antichrétienne la plus sanglante a eu lieu le 31 octobre 2010: des insurgés du réseau extrémiste Al-Qaïda ont tué 44 fidèles et deux prêtres à la cathédrale syriaque-catholique de Bagdad.
M. Cacha, qui officie à l’église Saint Joseph dans le quartier de Mansour dans l’ouest de Bagdad, a compilé des documents sur cette attaque avec notamment des photos d’enfants gisant dans des mares de sang dans le lieu de culte. Elle avait provoqué la fuite de milliers de chrétiens du pays où le christianisme existe depuis le Ier siècle.
L’attentat « a été la catastrophe qui a poussé à vider le pays des chrétiens », dit-il.
Mais cette communauté, qui se divise entre chaldéens, majoritaires et rattachés à Rome depuis trois siècles, et assyriens orthodoxes, a vu son nombre fondre en dix ans.
Avant 2003, plus d’un million de chrétiens vivaient en Irak mais en raison des violences ils ne sont aujourd’hui que moins de 500.000 répartis entre Bagdad, Mossoul et Kirkouk, et le Kurdistan, dans le nord.
Entre 2003 et mai 2012, environ 900 chrétiens ont été tués et 200 enlevés, selon l’organisation Hammourabi pour les droits de l’Homme en Irak (HOHR). Quelque 325.000 ont été déplacés à l’intérieur du pays.
des années difficiles à venir
« Il y avait 300 églises en Irak. Aujourd’hui il n’en reste que 57 et même ces églises demeurent des cibles », déplore le patriarche chaldéen Louis Sako.
Selon le père Cacha, des 1.300 familles qui fréquentaient son église il n’en reste que 400 à 500 alors que le nombre de familles chrétiennes à Bassora, la grande ville du Sud, est tombé de 1.150 en 2003 à 450.
Les chrétiens, qui entretenaient de bonnes relations avec les autres communautés du pays pendant des centaines d’années, sont représentés actuellement au gouvernement par un ministre, et par cinq députés au Parlement et détiennent un siège aux Conseils provinciaux de Bagdad, Ninive et Bassora.
Plus généralement, la situation dans l’ensemble de la région du Moyen-Orient est source d’inquiétude pour la minorité chrétienne avec la montée en puissance des islamistes dans plusieurs pays après le Printemps arabe.
« Les prochaines années seront très dures pour les chrétiens au Moyen-Orient et dans le monde arabe. Il y aura des défis à relever sur les moyens de protéger leurs droits », a déclaré Saad Sirop Hanna, prêtre de l’église Saint Joseph du quartier de Karrada, dans le centre de Bagdad.
« Je ne sais pas à quel point les leaders politiques du Printemps arabe sont mûrs pour traiter ce défi », a-t-il ajouté en exprimant en outre les craintes des chrétiens de se retrouver au milieu d’un conflit opposant musulmans chiites et sunnites.
Quoi qu’il en soit, l’avenir de la minorité chrétienne en Irak est finalement étroitement lié aux questions de la sécurité et de l’emploi.
« De nombreux jeunes chrétiens veulent partir et lorsque je leur demande pourquoi, ils disent ‘donnez-nous du travail et la sécurité’ et ça, je ne peux pas y répondre », a souligné l’ex-ministre des Emigrés Pascal Wardeh, qui dirige actuellement l’HOHR.
Par Salam FARAJ
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