Les chiens de garde du "politiquement correct" se déchaînent! Écoeurant.
Publié le 6 Janvier 2013
Le chien de garde de la pensée totalitaire néo-communiste s'en prend à Bardot en la traitant d'anti-musulmane parce qu'elle ne supporte pas l'égorgement rituel qui n'assomme pas au préalable l'animal. Elle ne doit pas le dire, non, silence!
Il crache aussi tant qu'à faire sur Depardieu en le traitant d'"épave" (par exemple Claude Askolovitch sur RTL puis sur I-télé le même 4 janvier 2013) parce que Depardieu ne partage pas sa conception confiscatoire de la richesse, et il soutient évidemment Peillon dans sa remontrance envers la demande de débat annoncée par le secrétariat de l'Ecole catholique, en agitant l'idée que certains homosexuels vont faire des T.S ; ce qui est là le summum de la pensée no frustration children qui a fait "l'enfant roi" ou comment imposer "le droit à" comme un désir incompressible à satisfaire sous peine d'implosion, chantage similaire au fait de dire que Merah a été poussé par l'islamophobie ambiante comme n'ont pas peur d'avancer ceux qui par contre se taisent lorsque des dizaines de milliers de Syriens se font massacrer.
Que Bardot et Depardieu puissent être critiquables dans leur engouement envers Poutine est un fait, mais de là à s'en servir de prétextes pour régler des comptes avec des personnalités de poids qui osent se rebeller contre le politiquement correct français, cela devient franchement méprisable, surtout provenant de créatures décervelées qui ne savent en effet pas comment l'économie réelle fonctionne (mais elles ne sont pas les seules il est vrai) corrélant comme d'habitude richesses et pauvreté, critique de l'islam et racisme, refus du mariage pour tous et homophobie ; ce sont ces raccourcis qui font dire que ces créatures sordides sont des chiens de gardes invétérés dont l'aboiement enragé dévoile bien tout ce qui se cache de totalitarisme rentré qui ne demanderait pas grand chose pour se déverser en purge de tout ce qui ne pense pas "bien".
Ces chiens de garde restent persuadés que le débat n'est même plus nécessaire sur toutes ces questions, à l'instar dudit réchauffement climatique posé comme un fait acquis dont la critique est immédiatement classée de "négationnisme" avec comme effet concret de perdre son poste ou de se voir isolé dans son laboratoire. Marcel Leroux par exemple en est mort quelques temps après ; idem désormais pour ces autres sujets : critiquer le mariage pour tous devient non seulement réactionnaire mais relève désormais de la psychiatrie politique en attendant les tribunaux d'exception puisque la "phobie" y est décelée, tout comme pour l'islam censé uniquement avoir été "dévié" par des méchants, même Charlie Hebdo se couche vers la direction "licite".
Et ne parlons pas de ce désir de réussir sa vie qui rime nécessairement avec "en écrasant les autres", cette philosophie est enseignée dès la primaire où le premier de la classe est mal vu, traité de bouffon et de vendu, surtout si c'est une fille et qu'elle est blonde.
Nous vivons dans un monde renversé où la moindre critique contre le nouvel ordre moral apparaît comme un crime de lèse-majesté et les Orques du style Askolovitch ont vite fait de rappeler à l'Ordre, et d'applaudir quand la trique montre son bout de nez alors que l'école privée aimerait bien ne plus être sous contrat qui s'avère être plus un frein, aujourd'hui une muselière, alors que ceux qui mériteraient cette dernière continuer de cracher leur venin tandis que l'illettrisme fait son chemin.
Le Titanic France coule, mais il ne faut pas le dire, non, juste mourir en silence, mourir de rire à la rigueur (huit humoristes sur les dix personnalités les plus prisées du moment en France), euthanasie assistée et générique, tandis que Hollande se démultiplie façon M. Smith dans Matrix afin de faire croire qu'il va inverser la courbe du chômage alors que le système mis en place en France depuis des décennies fait tout ce qu'il faut pour que l'emploi, réel, se fasse de plus en plus rare.
Mais les chiens de garde ont raison : il faut faire peur, laisser croire que l'Etat fait de bonnes dépenses, qu'une protection sociale privée ne serait que misère et injustice alors que chacun s'assure bien de façon privée contre le vol l'incendie l'accident.
Il faut aussi culpabiliser en laissant croire que si l'on gagne plus c'est que l'on a bénéficié d'une chance que le sdf d'en bas n'a pas eu, c'est la même culpabilité qui faisait dire aux enfants de bourgeois adeptes de la veuve Mao et des Khmers rouges qu'il fallait aller plutôt à l'usine qu'à l'université, alors que ces injustices, là, ne se résolvent pas en ajoutant encore plus d'injustice mais en faisant en sorte que les personnes employées dans les fonctions les plus ingrates soient formées dans des métiers plus en accord avec leurs capacités ou la nécessité de se demander pourquoi la formation va mal en France.
Pourquoi tant d'emplois ne sont pas occupés alors qu'il y a tant de chômeurs, pourquoi les emplois de demain, déjà prévisibles il y a des décennies, ont été écartés par une classe politique plus à même de financer des emplois plombés de toute façon par des coûts excessifs du fait de charges trop lourdes, plutôt que d'inciter à ce qu'une domotique et une robotique deviennent bon marché, en parallèle à des productions sophistiquées en nano et bio tehnologies afin que l'on prolonge la vie plutôt que de l'euthanasier.
La France manque d'ingénieurs paraît-il, justement aussi parce que les chiens de garde ont maudit tout ce qui peut avoir l'apparence de la science et de l'effort au profit du tout people et de l'assistance généralisée, tandis que l'on se trimballe dans un pays musée, usé, les jeunes seront ainsi plutôt formés à l'art contemporain qu'à la physique chimie; ce qui ne veut pas dire qu'il ne faille pas réformer celles-ci en les intégrant comme naguère dans une philosophie une métaphysique au lieu de les isoler, réitérant ainsi la vieille éducation scientiste qui préférait étudier l'animal mort que vivant.
Peut-être d'ailleurs que tout le non débat autour de l'aéroport de Notre Dame des Landes est aussi un abcès en attente de crever, un de plus… et là, les chiens de garde ne pourront rien y faire.
Au fond, que les deux plus grandes icônes des années 60 et 80 ne supportent plus de vivre en France en dit long sur notre état d'étouffement, littéralement (méta) physique.