Le CRIF s'indigne de la canonisation de Stephane Hessel

Publié le 28 Février 2013

Le Point.fr

S'il rend hommage au "résistant", Richard Prasquier dénonce "sa volonté obsessionnelle de faire de Gaza l'épicentre de l'injustice en ce monde".

En janvier 2011, Stéphane Hessel et Leïla Shahid protestent contre l'interdiction d'une conférence à l'École normale supérieure sur la situation palestinienne.

En janvier 2011, Stéphane Hessel et Leïla Shahid protestent contre l'interdiction d'une conférence à l'École normale supérieure sur la situation palestinienne. © Boris Horvat / AFP

Voix discordante dans le concert d'hommages qui a suivi l'annonce de la mort de Stéphane Hessel, celle du président du Crif, Richard Prasquier. "Il est de notoriété publique que nous étions très opposés à ses prises de position, notamment à sa volonté obsessionnelle de faire de Gaza l'épicentre de l'injustice dans ce monde et du Hamasun mouvement pacifique", écrit le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), dans un texte transmis à l'AFP.

Si Richard Prasquier retient que Stéphane Hessel fut un "résistant courageux, un contributeur, modeste mais réel, à la lutte pour les droits de l'homme (y compris à l'époque des refuzniks) et un amoureux passionné des lettres françaises", Richard Prasquier exprime aussi sa stupéfaction à l'avoir vu "grandir ou (...) laisser grandir par ses thuriféraires dévoués, le rôle qu'il avait tenu dans plusieurs événements importants de notre histoire". Richard Prasquier dit aussi sa surprise devant "la volonté des médias de ne pas relayer ses déclarations sur la bénignité de l'occupation nazie en France qui, émises par tout autre que lui, auraient soulevé l'indignation". (Tout autre écrivain, ou politique aurait été banni à jamais des plateaux de télé et des journaux qui aurait mis en avant les fameuses "heures sombres de notre histoire" et autres tartuferies comme les "effluves nauséabondes" de telles idées politiques autres que celles de la gauche! Ndlr Gérard Brazon)

Indigente indignation

"Il va sans dire que nous étions effarés par le succès de son fascicule d'une indigente indignation", continue Richard Prasquier. Pour le président du Crif, "la mise au pavois de Stéphane Hessel, malgré ses accommodements avec la vérité historique et sa faiblesse argumentative, en dit beaucoup sur le désarroi intellectuel de notre société et sur le rôle aberrant qu'y joue le marketing des individus qu'on transforme à bas prix en luminaires idéologiques". "Stéphane Hessel fut avant tout un maître à ne pas penser", tranche Richard Prasquier.

"Le travail de déconstruction de Stéphane Hessel sera effectué", veut-il croire.

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Rédigé par Gérard Brazon

Publié dans #Le Nazislamisme

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I
<br /> Ce vieux rat a fini par disparaitre ,c'est le plus important !<br />
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