La Qatar poursuit sur sa lancée.....
Publié le 23 Décembre 2012
En quelques années, le Qatar a complétement chamboulé le paysage sportif français. A travers le PSG et Al Jazeera, le minuscule émirat règne à présent sur le sport hexagonal.
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Grand comme le département de la Gironde, mais capable de tenir le sport tricolore dans sa main. Le 6 mars 2012, le Qatar a fait Splash ! dans le paysage sport-business de l’Hexagone en s’emparant de la totalité du Paris Saint-Germain, après en avoir racheté 70% à Colony Capital à l’été 2011.
Après avoir lâché 100M€ à l’intersaison 2011, le PSG du fonds souverain qatari QSI débourse 110M€ pour Lavezzi, Veratti, Ibrahomivic et T. Silva. Les résultats suivent à mi-saison avec un titre de champion d’automne qui annonce l’arrivée de Carlo Ancelotti à la place d’Antoine Kombouaré, mais Montpellier coiffe l’armada de Nasser Al-Khelaïfi en fin de saison.
Avec son billet pour la C1 en poche, Paris donne satisfaction à ses propriétaires du golfe Persique en terminant premier de son groupe en phase de poules. Prochain obstacle dès février 2013 : le FC Valence, double finaliste des éditions 2000, 2001, en huitièmes de finale.
Non content de mettre la main sur le club historique de la capitale, le Qatar devient un diffuseur incontournable du foot en France.
Al Jazira marche sur Canal Plus en rachetant les droits de la Ligue 1, et lance BeIn Sport au printemps 2012. Elle chipe ensuite les droits de l’Euro 2012 et 2016 à TF1 et à M6. Les majors françaies sont K.-O.
Le Qatar se paie même le luxe de faire une infidélité au ballon rond pour investir dans le handball. Fin mai, QSI achète le Paris Handball pour en faire le premier budget de D1 (9,2M€), et leader à mi-parcours.
Mais les millions investis dans l’Hexagone sont aussi légions ailleurs. Doha se veut l’épicentre de la planète sportive. Après avoir obtenu la Coupe du monde de football 2022 et les Mondiaux de handball 2015, au nez de la France, l’émirat du Moyen-Orient récupère les Mondiaux de cyclisme sur route 2017.
Un seul joyau lui manque. L’ultime à ses yeux. Les Jeux Olympiques. Pour 2016 et 2020, le Qatar n’a pas passé le premier cut, celui des villes requérantes. Camouflet. Le dossier présenté par Doha bute sur le calendrier, le mercure atteignant plus de 40°C en juillet et août…