La misère dans les cités... en Ferrari.
Publié le 1 Juin 2011
Un peu de nouvelles des défavorisés, des jeunes en situation difficile et autres jeunes en mal de repères vivant sous le joug de la police française dont chacun connaît le fascisme naturel. Ces jeunes se marient (surtout entre eux d'ailleurs) et il est normal fe fêter les mariages dans la joie et la simplicité avec les maigres économies de la famille grattées sur les pauvres allocations si diverses et si variées. Le Parisien nous raconte les quelques petits soucis sans grande importance que peuvent rencontrer ces jeunes issus des quartiers pauvres ET populaires. Que voulez-vous, la misère ne s'invente pas!
Gérard Brazon
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Et à Roubaix ville en cours d'islamisation rapide.
Pour tenter de mettre fin aux débordements lors de certains mariages, il a été décidé de ne plus unir aucun couple le samedi après midi. Jean-Pierre Rousselle, adjoint à l'état civil, revient sur une mesure qu'il n'approuve pas.
Pourquoi en est-on arrivé à ne plus autoriser les mariages le samedi après midi ?
Je ne peux pas dire quand les problèmes ont commencé. Mais ils ont pris de plus en plus d'importance. À l'arrivée des cortèges et au départ, il n'y a plus de respect du code de la route : feux brûlés, circulation sur plusieurs files, parfois à contresens, pas de ceinture de sécurité, personnes assises sur les portières. Pendant la cérémonie elle-même, on était obligé de faire cesser le brouhaha pour pouvoir lire les textes. J'ai déjà dû menacer de ne pas célébrer le mariage. Il fallait réagir : un mariage, c'est un jour merveilleux, mais il faut une joie contenue.
Comment la décision a-t-elle été prise ?
En réunion de bureau municipal. Avant, on avait déjà tenté de faire intervenir la police municipale et la police nationale sur les cortèges. Ça a parfois calmé les esprits, mais d'autres fois, les gens ne comprenaient pas la verbalisation et les policiers ont dû faire face à des réactions très agressives. On a essayé de mettre des chevaux : des gens leur lançaient des pétards dans les pattes ! Ce n'est pas tolérable. Lors de cette réunion de bureau municipale, le maire a tapé du poing sur la table et décidé de ne plus célébrer de mariage le samedi après-midi.
Cette décision a-t-elle été unanime ?
Non, c'est un choix du maire, je ne le partage pas. Je pense qu'on va transférer les problèmes sur les autres jours de la semaine. Les débordements, on les aura le vendredi après-midi. Et en faisant cela, à cause des agissements d'une minorité, on sanctionne les gens qui ont un comportement normal et respectueux des règles. Je pense souvent à cette phrase de Platon : « Lorsque les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus, au-dessus d'eux, l'autorité de rien et de personne, alors, c'est là, en toute beauté, et en toute jeunesse, le début de la tyrannie ».
Vous avez plaidé pour d'autres mesures ?
Lors de cette réunion, il a aussi été décidé de former les élus sur le déroulement d'une cérémonie de mariage. Deux sessions ont déjà eu lieu, deux autres sont prévues début janvier. Cela permettra de savoir comment réagir lorsqu'on rencontre des problèmes et d'avoir les mêmes façons de faire. Et puis, depuis trois semaines, tous ceux qui souhaitent se marier sont invités à une réunion d'information en mairie sur le déroulement de la cérémonie et les aspects pratiques, comme le parking. Toutes les règles à respecter sont rappelées. Pour l'instant, ça a un franc succès. On prévoit des réunions pour dix futurs couples, on a à chaque fois sept ou huit couples présents.
Mais ce ne sont pas les futurs époux qui posent problème...
C'est vrai, les mariés et leur famille proche ne sont pas les fauteurs de trouble, c'est souvent le cercle élargi. Mais les familles peuvent aider. Quand on menace d'arrêter la cérémonie, ils réagissent.
La mesure entre en vigueur dès le 1er janvier, y a-t-il déjà eu des réactions ?
On reçoit énormément de courriers, que je transmets au cabinet du maire. Certains ont de la famille qui vient de loin, des témoins qui travaillent, c'est une véritable contrainte pour eux. Encore une fois, les gens qui ont un comportement respectueux subissent les conséquences des agissements d'une minorité d'énergumènes.
Sous quelle forme s'est traduite cette décision du maire ?
C'est une simple consigne transmise au service d'état civil.
Comment espérez-vous revenir dessus ?
Il va falloir une nouvelle réunion de bureau municipale pour tout remettre à plat.
Les courriers des mécontents s'amoncellent. Les gens ne comprennent pas, on doit en rediscuter.