La Marseillaise, «un appel à la xénophobie» selon la sénatrice Blandin qui souhaite la modifier.
Publié le 24 Mai 2013
Plus nous avançons dans ce pays, plus l'ignominie, la bêtise et l'ignorance se font puissantes de part des "dirigeants politiques" qui trouvent presque un plaisir masochiste à détruire ce qui a fait ce qu'ils sont aujourd'hui ! Cette sénatrice ose un rapprochement entre les évenements de Londres, (l'assassinat d'un soldat anglais par des tarés musulmans) avec les "sans culottes"! Ce raccourci est affligeant...
Gérard Brazon
Source le Sénat
La présidente de la commission de la culture et de l’éducation du Sénat, l’écologiste Marie-Christine Blandin, pointe le passage sur le «sang impur». Elle dénonce «un appel à la xénophobie» et «un appel à la violence sanguinaire» qu’elle rattache aux «récents événements» de l’attentat terroriste à Londres.
Rappel de ses propos:
Le sujet revient plus ou moins régulièrement sur la table : modifier les paroles de la Marseillaise. Ce vendredi, c’est la sénatrice d’Europe Ecologie-Les Verts Marie-Christine Blandin qui l’a proposé, dans le cadre de l’examen du projet de loi sur la « refondation de l’école ».
« Chaque loi sur l’école mentionne ou veut faire apprendre l’hymne national. (…) Je veux partagez avec vous mon émotion sur le sujet », a commencé la présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat. « Il y a cette fameuse phrase, "qu’un sang impur abreuve nos sillons". Il faut quand même que nous réfléchissions au fait que cette phrase véhicule vraiment des messages d’un autre âge. Et hors du contexte révolutionnaire, c’est quand même une hérésie scientifique », affirme Marie-Christine Blandin. (...)
Professeur de biologie au collège, elle s'engage en politique au côté des Verts en 1984. Suite aux élections régionales de 1992, elle est élue présidente du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais.(...)
Marie-Christine Blandin est la première femme à être présidente d'un conseil régional en France. Elle reste à ce poste jusqu'en 1998 (date à laquelle le socialiste Michel Delebarre lui succède). Elle est élue sénatrice du Nord le 23 septembre 2001. Membre de la commission des affaires culturelles et de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, elle est rattachée au groupe socialiste.