La Grèce fait défaut… et on va payer cher !
Publié le 11 Mars 2012
Prêchi-Prêcha
La crise en Grèce est finie. Voilà la fable que nous sert le gouvernement relayé par des média-complices. On se demande parfois si nous ne sommes pas en union soviétique. Car, contrairement à ce que tous les économistes du système et les politiques de l’UMPS vous ont raconté ces derniers mois, la Grèce a fini par faire défaut, et les CDS vont être activés comme le signale le communiqué de presse de l’ISDA, Association internationale des Swaps et dérivés. (source communiqué de presse de l’ISDA. et la dépêche de l’agence Reuter tombée dans la nuit) Personne ne sait encore à combien s’élève le montant de ces CDS mais qu’un pays d’Europe soit reconnu en défaut, est une première dans l’histoire moderne, ce qui pourrait avoir de grosses conséquences sur les marchés financiers.
En effet on peut imaginer que le portugal, l’espagne, l’irlande et l’italie suivent le même chemin avec des défauts sur des montants beaucoup plus important que la grèce ! Des montants qui ne pourraient être payé d’où le risque de faillites en série des banques européennes et autres !
Et même si le discours dominant prétend le contraire, la Grèce est en faillite depuis 18 mois, puisque tout le monde a conscience qu’elle ne pourra pas payer sa dette.
L’objectif de ces derniers jours a donc consisté à jouer la montre. Résultats: les protagonistes de cette tragédie tentent coute que coute de s’en tirer le mieux possible sur le dos du peuple grec et des autres peuples d’Europe qui vont devoir recapitaliser les banques grecques grâce au fond de solidarité que leurs États ont abondé en s’endettant encore, encore et encore.
Comme l’explique Olivier Delamarche sur BFM Business/