La Grèce construit une barrière anti-migrants sur sa frontière avec la Turquie. Préface Gérard Brazon
Publié le 8 Février 2012
Par Gérard Brazon
L'Europe que les technocrates nous ont construit va mal et c'est tant mieux! Ce que l'on peut rêver de mieux, c'est de la reconstruire sur d'autres bases qui ne soient pas exclusivement économiques et financières! Sur des bases comme celles des cultures et des peuples citoyens et acteurs de cette reconstruction!
Tous les européens savent bien la force que représente une Europe parlant d'une même voix! Mais cette Europe doit être le produit de décisions venant des peuples. Aujourd'hui, un peuple européen à moins de pouvoir qu'un état américain! Que ce soit sur la justice, ses impôts ou sa police.
Nous pouvons avoir, avec certains des pays européens, des liens étroits du fait d'une histoire commune mais en aucun cas devenir les Etats-Unis d'Europe qui, de facto, nous feraient perdre nos spécificités, nos langues et nos cultures au profit d'un métissage culturel assassin! N'en déplaise à Victor Hugo qui fut un grand poète, un immense écrivain mais un piètre politique qui s'est souvent trompé et n'aurait jamais imaginé cette Europe des marchands et de la finance!
Que penser de cette volonté actuelle des technocrates de Bruxelles d'anéantir par une immigration de repeuplement l'idée des nations et les racines judéo-chrétiennes de l'Europe! Ce n'est pas de cette Europe que voulait le général de Gaulle qui soulignait également nos racines grecques.
Les peuples sont aujourd'hui privés de leur droit d'émettre un avis, d'accepter ou de refuser à chaque étape les traités qui les lient. L'Europe se fait dans le dos des peuples, sans démocratie, par l'intermédiaire d'une dictature douce et indolore qui nous laissera sans pouvoir aucun, à la fin du processus de capture de nos libertés publiques.
Entendre Nicolas Sarkozy dire, lors de son émission commune avec Angela Merckel sur France 2, qu'il n'y a pas "abandon de souveraineté" mais exercice en commun des différentes souverainetés, relève de l'esbrouffe parfaite, de l'enfumage savant!
Le peuple français ne peut exercer en commun avec le peuple allemand, la souveraineté allemande pas plus que l'inverse et encore moins à 27, 28 voire 30 ou 31 peuples sans que justement les peuples soient dilués! Sans que le génie du peuple français à terme, ne soit plus rien d'autre qu'une bouillie culturelle. Adieu la France de nos ancêtres! Malheur à la France islamique qui se profile in fine !
Dire aussi, qu'être un homme d'état, c'est tenir la parole donnée par les anciens Présidents qui ont signé des traités, ceux trahissant la nation France, revient à dire que la Révolution Française n'avait pas le droit de trahir la parole des anciens Rois, La République celle des Empereurs et des Républiques précédentes! Cela revient à condamner le général de Gaulle qui n'a pas suivi le gouvernement légal de 1940, celui à qui les socialistes et les radicaux-socialistes, avaient donné les pleins pouvoirs! Cela revient donc à dire que rien ne peut être changé dans une politique nationale y compris avec un nouveau Président qui pourrait être élu par le peuple, sur un programme de gouvernement différent et appelant à dénoncer ou renégocier les traités! Impensable.
Au-dessus de l'homme d'état Monsieur Nicolas Sarkozy, il y a le peuple ! Celui que vous avez bafoué en 2008 en faisant adopter par un congrès de parlementaires à la botte, le traité de Lisbonne réplique presque parfaite de la Constitution européenne! Celle qui fut refusée par le peuple en 2005!
C'est le peuple qui est souverain, qui dit le droit, qui exerce sa souveraineté comme on peut le voir en Suisse. Qui dit le droit disais-je, à commencer par celui de vivre libre, sans contrainte extérieure contraire à sa volonté! Une volonté acceptée par tous même si elle doit gêner les intérêts des finances et des marchands!
L'article suivant démontre que cette Europe est malade et qu'il est temps de la renégocier tranquillement avant que ce ne soit dans la fureur et dans le bruit!
Gérard Brazon
************
ATHENES (NOVOpress)– Au-delà des discours démagogiques sur le « village global » et le « sans-frontiérisme », les murs frontaliers qui contrôlent et protégent semblent redevenir à la mode face aux périls des flux migratoires.
Après les Etats-Unis et Israël, c’est au tour de la Grèce d’entamer la construction d’une clôture destinée à barrer la route aux immigrés clandestins sur une portion de sa frontière terrestre avec la Turquie. Cette zone est en effet devenue l’une des principales portes d’entrée clandestine en Europe, avec une moyenne de 300 entrées irrégulières par jour.
“Il s’agit d’un ouvrage à valeur pratique et symbolique pour décourager la migration clandestine et envoyer le message que l’on ne rentre pas en Grèce comme dans un moulin“, a déclaré le ministre Christos Papoutsis, qui s’est prévalu d’une “coopération gréco-turque” sur ce dossier.
L’ouvrage sera une double barrière barbelée de 2,5 mètres de haut, couvrant un peu plus de 10 kilomètres. Son coût est estimé à environ 5,5 millions d’euros.
Crédit photo : zigazou76, licence CC.
[cc] Novopress.info, 2012,