La fin ou la sortie de l'Euro n'est plus un sujet tabou! par Gérard Brazon

Publié le 17 Février 2012

La fin ou la sortie de l'Euro n'est plus un sujet tabou en Allemagne!

Ni en France malgré les journalistes qui aujourd'hui, fêtent la mort du franc.

Ils seraient sans doute plus raisonnable de ne pas faire ce genre de fête car dans ce cas précis, il est fort possible que le mort ressuscite dans les mois qui viennent. Il ne faut pas compter sur nos médias pour donner une information juste d'ailleurs, tant ils sont compromis avec l'idéologie européiste!

Nous entendons de plus en plus souvent des voix qui s'élèvent pour en terminer avec l'euro! Celle de Marine Le Pen bien sûr, mais aussi celle de Nicolas Dupont Aignan pour les plus connus parmi les souverainistes! Les autres sont tétanisés par l'ampleur du désastre qui s'annonce et s'accrochent au Titanic au lieu de monter dans une embarcation qui pourrait leur sauver la vie! L'ensemble du discours se traduit par une véritable incantation quasi religieuse envers cette monnaie unique sans âmes, sans poésie et surtout sans histoire!

- L'Euro, c'est une construction financière qui ignore l'histoire des peuples! Qui peut se retrouver dans les billets de cette monnaie?

-L'Euro, c'est la mort des nations au profit d'une bouillie culturelle, d'un ensemble sans frontière, d'une hégémonie de la langue anglaise, d'un ensemble sans véritable politique étrangère et sociale commune et souvent depuis les derniers élargissements, sans histoire commune!

- L'Euro c'est aussi la dictature de technocrates non élus et d'un parlement sans pouvoir qui entérine plus qu'il ne suggère ou impose!   

La Grèce se pose des questions, l'Autriche aussi ! Alors si l'Allemagne fait de même! L'Allemagne n'a pas renoncé à garder une valeur à son ancienne monnaie, contrairement à la France! Le doute émerge également dans ce pays! On peut sans trop prendre de risque, dire que l'euro à chaud aux plumes et c'est tant mieux!

Gérard Brazon

 

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Le Monde

"Si elle n'est pas disposée à, ou pas en mesure de, remplir ses engagements", la Grèce devrait choisir d'elle-même de quitter la zone euro, a estimé dans un entretien au magazine Spiegel, vendredi 17 février, un cacique des conservateurs allemands. Horst Seehofer, chef du parti conservateur l'Union chrétienne-sociale en Bavière (CSU), allié de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) d'Angela Merkel au sein du gouvernement, a également laissé entrevoir un non des députés de son camp lors d'un vote au Bundestag, la Chambre basse du Parlement allemand, sur de nouvelles aides à la Grèce le 27 février. 

"Un non est toujours envisageable si les mesures décidées ne sont pas mises en œuvre", a déclaré M. Seehofer au magazine à paraître lundi, selon un extrait diffusé à l'avance. Pour lui, deux conditions sont indispensables à un aval au nouveau plan d'aide : "premièrement la notation AAA de l'Allemagne ne doit pas être mise en péril par les aides ; et deuxièmement, chaque nouvelle tranche (d'aide) doit êtreaccompagnée de réformes concrètes de la part du gouvernement grec", a dit M. Seehofer, qui est également chef du gouvernement de Bavière.

LIGNE DURE

Les déclarations de responsables allemands sur la Grèce, scrutées avec attention sur la scène européenne et à Athènes, se suivent mais ne se ressemblent pas toujours. Angela Merkel insiste régulièrement sur le fait qu'elle fera tout pour aider la Grèce et pour qu'elle reste dans la zone euro. Son ministre des finances, Wolfgang Schäuble, même s'il souligne souvent son respect pour les sacrifices exigés du peuple grec, insiste sur les conditions attachées aux aides. Les partenaires des conservateurs, CSU et FDP libéral, adoptent quant à eux volontiers une ligne plus dure. M. Seehofer avait même suggéré un référendum sur la Grèce, une idée toutefois rejetée par son parti. Un vote négatif du Bundestag le 27 février est très peu probable, les partis d'opposition social-démocrate (SPD) et Verts étant favorables au soutien à Athènes.

Vendredi, le premier ministre français, François Fillon, interrogé sur le fait que certains en Allemagne mais aussi en Finlande et aux Pays-Bas évoquaient ouvertement la possibilité d'une faillite d'Athènes, a estimé que "jouer le défaut de la Grèce" était "tout à fait irresponsable". Interrogé sur la radio RTL, il a souligné qu'il n'y avait aucune "divergence" entre Paris et Angela Merkel, même si "des voix différentes" se font entendre à Berlin.

Rédigé par Gérard Brazon

Publié dans #Europe liberticide

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D
<br /> oui apres les eléctions<br />
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E
<br /> Attendez que les élections sacro-saintes soient passées et le destin de l'Euro pourra alors se précipiter. Mais pas avant!<br />
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