La chasse aux nazis se poursuit? Mais que fait-on pour les nazis palestiniens? Préface Gérard Brazon.
Publié le 16 Juillet 2012
La chasse aux nazis se poursuit? Un nazi de 97 ans sur le point d'être arrêté! J'imagine que cela ne doit pas trop l'inquièter. Que lui reste-t-il à vivre lui qui a écourté tant de vies innocentes?
Tout ce qui est nazi est interdit sauf si ce sont des islamistes qui utilisent les signes de cette idéologie. il est étonnant de voir les intifada aux couleurs des nazis. Il est trés surprenant de voir les troupes palestiniennes défiler avec le salut nazi et promouvoir sa littérature. Il est particulièrement nauséabond de voir l'Europe financer cette haine permanente du juif chez les islamistes du hetzbollah, du hamas et des arabos-musulmans en général qui vivent au Liban, en Egypte et ailleurs. On retrouve cette idéologie dans nos banlieues de France. Mais là, c'est un grand silence de la part de nos biens pensants de gauche qui couvrent de ce fait, cette complicité objective avec le nazisme.
La chasse aux nazis se poursuit?
Excellente nouvelle mais il me semble qu'il faudrait aujourd'hui en élargir la chasse.
Gérard Brazon
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Ladislaus Csizsik-Csatary, 97 ans, est accusé de complicité dans la mort de 15.700 Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a été retrouvé vivant à Budapest par une équipe de journalistes britanniques.
Ladislaus Csizsik-Csatary, réputé pour être le criminel de guerre nazi le plus recherché au monde, a été retrouvé à Budapest par deux journalistes duSun . Annoncée dimanche sur le site du journal britannique, l'information a été confirmée par le directeur du centre Simon-Wiesenthal en Israël, une ONG très active dans la traque des criminels nazis. «Le Sun a pu le photographier et le filmer grâce à des informations que nous avions fournies en septembre 2011», précise Efraim Zuroff.
Le commandant de la police hongroise à Kosice (anciennement Kassa) figuraiten première place sur la liste des nazis encore vivants recherchés émise par le centre Simon-Wiesenthal - Alois Brunner et le Dr Aribert Heim, dont les responsabilités dans l'Holocauste sont certainement plus grandes, sont en effet présumés morts. Responsable du ghetto des Juifs «privilégiés» à Kosice, Ladislaus Csizsik-Csatary avait été condamné à mort par coutumace en 1948 en Tchéquoslovaquie pour crimes de guerre. Il est notamment accusé d'avoir organisé la déportation vers Auschwitz de 15.700 Juifs au printemps 1944. Selon Efraim Zuroff, il traitait les Juifs du ghetto avec cruauté, fouettant les femmes et les forçant à creuser des tranchées à mains nues.
Après avoir fui au Canada à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il s'était reconstruit une vie de marchand d'art sous une nouvelle identité. Lorsqu'il fut découvert en 1997, il réussit une nouvelle fois à s'échapper avant que les autorités ne parviennent à monter un dossier en vue de son arrestation.
Sa trace avait ainsi été perdue jusqu'à ce qu'un informateur, resté anonyme, signale au Centre Simon-Wiesenthal avoir retrouvé sa piste à Budapest en 2011. Il «a reçu la prime de 25.000 dollars que nous accordons» pour ce type d'informations, a commenté Efraim Zuroff, en précisant que le parquet de Budapest était averti depuis septembre 2011. Le Procureur adjoint de la République à Budapest, Jenö Varga, n'a pas été en mesure de confirmer l'information, se bornant à déclarer qu'une enquête était en cours pour vérifier la véracité des informations.
Dans un communiqué, le centre Simon Wiesenthal ajoute avoir transmis la semaine dernière de nouvelles pièces à conviction au parquet de Budapest sur l'implication de Ladislaus Csizsik-Csatarydans la déportation des Juifs. «Ces nouvelles preuves renforcent les accusations déjà très graves contre Csatary et notre insistance pour qu'il rende compte de ses crimes. Le temps qui passe ne diminue en rien sa culpabilité et la vieillesse ne doit pas constituer une protection pour les auteurs de l'Holocauste», précise son directeur.
«C'est la quatrième fois que le Sun collabore avec nous pour faire pression sur des autorités qui traînent les pieds pour retrouver des nazis», explique-t-il. Les deux journalistes du Sun qui ont remonté la trace du criminel sont allés sonner chez lui. L'homme, qui s'exprimait en anglais avec un fort accent canadien, a semblé choqué, racontent les journalistes. Il a refusé de s'expliquer sur ses actes et leur a claqué la porte au nez.