Joëlle Ceccaldi-Raynaud, Maire de Puteaux décide de repeindre en rouge et violet une Eglise classée monument historique !
Publié le 25 Janvier 2015
Le Maire de Puteaux Joëlle Ceccald-Raynaud a décidé de repeindre en rouge et violet un monument historique de la ville datant du XVIe siècle. Le ministère de la Culture lance une enquête.
suivi du commentaire du Conseiller Municipal FN Gérard Brazon
Nous savons que Joëlle Ceccaldi-Raynaud a un goût quelque peu incertain compte tenu des pots de couleurs criardes et autres qui parsèment la ville.
On imagine qu'elle est plus attentive à ses décors intérieurs. Mais repeindre une Église classée avec de telles couleurs relève de la provocation pure et simple.
Bien entendu, consulter et tenir compte des avis ne fait pas partie de la pensée et des habitudes de la famille régnante des Ceccaldi-Raynaud.
La ville est riche, qu'importe si cela déplait, il suffira de tout repeindre... en jaune et vert, histoire de se marrer un peu au détriment des contribuables.
Vincent Franchi-Ceccaldi, l'héritier de la famille se présente aux prochaines élections, sa mère dit de lui qu'il est dynamique ! Il serait amusant de lui demander ce qu'il en pense si toutefois... il a une idée sur la question ou que sa maman lui donne l'autorisation de parler.
Rien n'est moins sûr.
Des vacances pour tout changer! Une église de la commune de Puteaux dans les Hauts-de-Seine a été repeinte en rouge et violet pendant les vacances scolaires. Les couleurs ne correspondent pas au style de l'édifice, classé monument historique depuis 1975 et construit au XVIe siècle. La direction régionale des Affaires culturelles (Drac) d'Île-de-France, dépendant du ministère de la Culture, ouvre une enquête pour éclaircir des choix qui ont été faits sans consulter ni le préfet ni le curé de la paroisse.
Selon le site Internet du groupe UDI local, la ville a lancé un «chantier de restauration» et a fait des modifications dans le monument. Le mur du chœur est devenu rouge, le bénitier et des pans de mur violets, des statues ont été peintes en beige et d'autres ont été retirées du lieu. Tous ces changements ont été effectués sans consulter le curé de la paroisse, Alain Lotodé.
La mairie a justifié ces modifications, qu'elle jugeait nécessaires à la suite d'une infiltration d'eau. Cette action que la mairie a menée en solitaire pose des problèmes juridiques. La mairie avait besoin du consentement du préfet pour effectuer ces travaux en toute légalité, l'église étant un monument classé. Or, selon La Tribune de l'art, le préfet n'a jamais été informé de ces modifications. De plus, le bénitier relooké appartenait à la paroisse et non à la mairie. Enfin, la mairie menée par Joëlle Ceccaldi-Raynaud aurait dû prévenir le curé, cela n'a pas été le cas.