ISRAELVALLEY'TECH: Une nouvelle révolution industrielle est en marche à Tel-Aviv. Préface Gérard Brazon
Publié le 16 Décembre 2012
Demain Israël deviendra un des plus gros producteurs d'énergie fossile avec ses réserves de pétrole. Demain Israël qui ne fonctionne pas à la manière des malades de dieu de Gaza et autres tarés de l'islamisme siégeant en Arabie Saoudite et au Qatar deviendra un géant de la technologie high tech. Sans doute même que cela a un lien avec la situation actuelle et le conflit que les arabos-musulmans intensifient contre Israël.
Mais je ne suis qu'un petit citoyen insignifiant ayant sûrement trop d'imagination et bien trop amateur de politico-science-fiction. En attendant, voici une preuve supplémentaire du génie des scientifiques israéliens qui n'a rien à voir avec celui des attardés d'Allah. Un peu comme Copernic avec le Pape. Sauf qu'Israël a les moyens de dire son fait alors que Copernic était obligé de se taire.
Gérard Brazon
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Une nouvelle révolution industrielle est en marche. Elle sera dirigée par une armée de machines auto-réplicantes qui vont changer la face d’Israël et du monde. Cette révolution robotique est en cours sous la forme d’imprimantes 3D auto-réplicantes qui “feront d’Israël le leader de la prochaine révolution industrielle, l’impression 3D” d’après Gidi Grinstein, directeur de l’Institut Reut. “Mais c’est bien plus que l’impression 3D. Il s’agit de créer un réseau d’espaces open-source où chacun peut venir et créer des choses, ainsi qu’apprendre les compétences nécessaires pour prospérer dans cette nouvelle ère.”
On dirait presque de la science-fiction, mais c’est un fait scientifique. Dans un sous-sol anodin du centre de Tel Aviv, l’Institut Reut a mis en place le premier laboratoire d’impression 3D open-source en Israël, où des groupes d’élèves du secondaire sont déjà en train de concevoir et de produire une grande variété de produits en utilisant des programmes informatiques sophistiqués et des matériaux résistants et durables à base d’amidon de maïs (appelés PLA), destinés à être utilisés dans le laboratoire 3D open-source XLN (Cross-Labs Network) de l’Institut Reut, avec ses imprimantes auto-réplicantes.
Le fonctionnement d’une imprimante 3D ressemble beaucoup à celui d’une imprimante laser, sauf qu’au lieu du toner, l’imprimante utilise du PLA pour l’impression et au lieu de remplir un espace en deux dimensions avec des mots et des images, l’imprimante 3D génère des couches de PLA sur une surface, en ajoutant assez de couches pour que l’objet désiré soit crée. Une imprimante 3D peut également se reproduire : c’est sur cette spécificité que s’appuie l’Institut Reut pour remplir les laboratoires qu’il envisage. “Il faut environ une semaine pour imprimer une nouvelle imprimante, et chacune coûte environ de $600 à $700,” explique Matan Harel, un des responsables du laboratoire. Au final Harel espère que le laboratoire va produire des imprimantes qui créent de plus grandes imprimantes pouvant produire de plus gros objets : les imprimantes de l’Institut Reut seront donc en mesure de produire non seulement des imprimantes pour remplir de nouveaux laboratoires, mais également les laboratoires eux-mêmes.
http://www.reut-institute.org
Article en anglais “Adding a new dimension to printing in Israel” paru le 2/11/2012 : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/OL8mh
Rédacteurs :
Dr. Guillaume SICARD, VI Chercheur au Technion
Source: http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/71594.htm