Interview de Mireille Valette, écrivaine suisse, islamolucide.

Publié le 11 Décembre 2012

«Je crains que les islamistes ne prennent le pouvoir»
Le nouvel essai de Mireille Vallette lance une charge contre l’islam et l’islamisme.  Elle dénonce aussi la censure
Olivier Bot
 
La Genevoise Mireille Vallette s’est engagée en 2009 dans un combat. Se présentant comme «islamo-lucide» et non islamophobe, la journaliste et féministe publie un nouveau livre, Boulevard de l’islamisme, dénonçant l’essor du radicalisme musulman et la «permissivité coupable» de nos sociétés. Entretien.
Quelle est l’origine de votre critique inquiète de l’islam?
 
121204_Vallette_Mireille_01.jpgMoi qui sortais des rangs du féminisme, j’ai été choquée par ce que les guides religieux musulmans disaient des femmes. J’ai vérifié par exemple s’il était exact que rien dans le Coran n’autorisait de battre sa femme, comme me l’a dit un leader musulman. Et j’ai découvert que c’était faux.
Dans votre livre, vous récoltez des faits choquants sur l’islam. Pourquoi ne parlez-vous pas aussi de ces imams de banlieues françaises venus se recueillir sur la tombe des victimes du terroriste Merah en Israël, par exemple?
Je soutiens ce genre d’initiatives mais elles sont hyperminoritaires. Ce livre est un instrument de combat contre l’essor du radicalisme islamiste. Je cite aussi dans mon livre des musulmanes et des musulmans qui critiquent aussi durement que moi cette évolution.
Vous présentez l’islam comme fondamentaliste, sans jamais parler des traditions plus ouvertes et modernistes. N’est-ce pas de l’amalgame?
Combien de musulmans les suivent? En entendez-vous parler dans l’actualité? Croyez-vous que l’érudit progressiste Abdelwahab Meddeb est écouté?
C’est parce que vous n’écoutez que ceux qui parlent fort…
Au contraire, je tends l’oreille, mais j’en entends si peu d’autres. La particularité du Coran, c’est qu’il est censé avoir été écrit par Dieu, sans intermédiaire. Le texte est donc éternel, imperméable à la critique. Avec quatre évangiles qui se contredisent parfois, l’exégèse chrétienne est possible. Dans le judaïsme, on dit qu’avec trois rabbins, on a quatre avis. Et les juifs ont abandonné la lapidation qui est dans leurs textes sacrés depuis mille ans. Le drame avec l’islam, c’est cela.
Vous êtes dans une logique de peur, non?
Je suis une pessimiste. Je crains que les islamistes ne prennent le pouvoir. L’islamisation se manifeste dans les hôpitaux, les entreprises, les écoles, pour nous imposer des comportements, des rites, des nourritures. Le constat est clair: plus les musulmans sont nombreux, plus ils sont forts et plus la frange radicale de l’islam grandit.
Etes-vous islamophobe?
Je n’aime pas le mot islamophobe: il a été inventé par Khomeiny. Je suis opposée au conservatisme, au puritanisme et au radicalisme musulmans. Si des musulmans affirment que les femmes sont égales aux hommes, qu’ils reconnaissent les droits de l’homme, les libertés individuelles, je n’aurai aucun problème ni avec eux ni avec l’islam. Celles qui vivent ici, vous les entendez dire «Ici, je peux pratiquer ma religion librement, divorcer, élever mes enfants faire des études jusqu’à l’université». Toutes choses qui n’existent pas dans les pays musulmans. Vous les avez déjà entendues dire merci? Moi, jamais.
Pensez-vous vraiment que les musulmans de Suisse peuvent se reconnaître dans votre livre?
Quelques-uns. Des gens sécularisés comme nous. Beaucoup se taisent, peut-être par peur.
Vous citez souvent l’UDC Oskar Freysinger. C’est votre référence désormais?
Non, c’est simplement un allié dans ce combat. Pour moi, l’UDC a du succès à cause de l’islam fondamentaliste, et pas le contraire. Je partage son point de vue sur l’islam, pas sur l’avortement.
Vous sentez-vous stigmatisée pour vos opinions?
Ceux qui me critiquent ne disent jamais «je ne suis pas d’accord avec vous» mais «vous êtes islamophobe et raciste». Il n’y a pas de dialogue. Moi je peux entendre que je suis paranoïaque ou que je grossis le danger. Mais personne ne me dit cela. En Occident, la gauche refuse – comme l’ont démontré récemment Le Courrier et le Parti socialiste à mon égard – d’entrer en matière. C’est pourquoi j’ai renoncé à mon engagement au PS.
Quelle est votre appréciation du Printemps arabe?
J’ai espéré, car j’avais l’impression qu’une tendance libérale et démocratique ferait peut-être tache d’huile. Assez vite, on a vu ce que donnaient les élections, et les manifs des progressistes étaient très faibles par rapport à celles des islamistes, même en Tunisie.

 

Quelques commentaires postés par nos amis suisses

 

COMMENTAIRES

Comment se fait-il qu'un dieu d'amour et de paix indique qu'il faut tuer les juifs, les mécréants, que la femme est inférieur à l'homme qui a tous pouvoirs, que les non musulmans seront des dhimmis dans le meilleur des cas, que la lapidation prêchée par les frères criminels soit toujours d'actualité?

C'est quoi ces écrits? Ils s'adressent à qui? Pourquoi y a-t-il des problèmes avec l'islam pas avec les Bouddhistes hors mis le nombre?

Pourquoi cette collaboration des pays ex Libres avec ces monarchies sanguinaires?

Pourquoi stigmatiser les défenseurs des Libertés? Nos ancêtres auraient-ils eu tord de donner leur vie contre les ennemis de la Liberté?

Ou en sont les financiers et les industriels qui collaborent à islamiser l'Europe, la Suisse etc...? Quel est le but recherché?

Écrit par : Pierre NOËL | 10/12/2012

"Pourquoi cette collaboration des pays ex Libres avec ces monarchies sanguinaires?"

Pour le profit, pour la domination. C'est simple à comprendre. Certaines personnes n'ont que faire des grands principes, de la démocratie, de la justice, de la morale...

Rédigé par Gérard Brazon

Publié dans #Le Nazislamisme

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M
<br /> A la demande du MRAP<br /> <br /> <br /> http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20121211.OBS2135/la-justice-demande-la-levee-de-l-immunite-de-marine-le-pen.html<br /> <br /> <br />  <br />
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