George Orwell: le vocabulaire est la clef de la victoire.
Publié le 3 Octobre 2010
L’expression « novlangue » qui est le langage du politiquement correct d’aujourd’hui fût une invention de Georges Orwell auteur de 1984 un monde ou l’expression libre était interdit ou la société vivait sous un régime de dictature de la pensée. A la parution de ce livre à la fin des années cinquante ce sont les insultes des communistes staliniens qui l’accueillir en France.
Il est vrai qu’Orwell, ancien communiste, avait compris ce qu’était le communisme d’état et contrairement à d’autres, avait décidé de lutter contre ce régime de la dictature du prolétariat et surtout celle contre la pensée libre.
Georges Orwell avec sa plume fit de son mieux. Bref, la novlangue est ce que ce rapproche le plus de notre langage. En effet, le politiquement correct est ce qui consiste à dire dans rien dire tout en le disant ! C’est l’expression d’une question contenant à la fois une réponse et son interdiction de facto d’approfondir.
Contrairement au silence imposé par une dictature militaire, nous avons une logorrhée sans fin de propos ou, au bout de dix minutes, vous avez perdu le sens du réel. Nous ne vivons donc pas la dictature du silence mais la dictature d’une parole aseptisée, émasculée.
« La pensée guide les mots car le vocabulaire est la clef de la victoire » disait Orwell. Prendre le pouvoir par l’asphyxie de la pensée. C’est le jeu de la manipulation mentale. Les mots sont les clefs du pouvoir ! La puissance du verbe comme outil de pression et de contrainte. Comment résister lorsque vous ne maîtrisez pas vous-même le sens des mots ? Plus besoin de fusils, de policiers. Il suffit de surveiller le langage dans les médias diffuseur d’opinions.
« La gauche est antifasciste elle n’est pas anti totalitaire » disait encore George Orwell qui décidément, connaissait bien à son époque cette gauche qui n’a pas véritablement changé depuis.
Aujourd’hui ses objectifs de destruction du fait national sont quasiment atteints du fait de la dilution de la France dans l’Europe.
Vis-à-vis de l’islam, il en est de même mais elle commet l’erreur qui lui sera fatale de croire au retour d’ascenseur de la part des Mollahs et autres intégristes musulmans. Elle joue la carte de l’antiracisme qui fatalement se retournera contre elle un jour ou l’autre si les français réalisent leur petit jeu de dupes.
Déjà, de voir des horaires d’ouvertures particulières pour les femmes musulmanes le Vendredi à Lilles ou à Roubaix, deux villes socialistes, commencent à laisser des traces dans les esprits des socialistes les plus sains.Que penser du NPA anticlérical par essence qui présente une musulmane voilée?
Les mots sont le pouvoir car, il a été décidé que celui qui ne contrôlait pas l’écriture n’était pas digne du pouvoir ! Le meilleur moyen de le contrôler est donc d’interdire le « déviant » et de culpabiliser ceux qui se poseraient trop de questions!
Haro sur cCelui qui utilise les gros mots ! Ceux qui de fait sont devenus « nauséabonds » voire « racistes ». Y compris pour le mot nain pour personne de petite taille (PDPT). Au nom de quoi ? Au nom de la dignité humaine vous répondent les nouveaux censeurs ! Il convient de souligner que pour la personne cela ne change rien. Elle s’appellera « PDPT » au lieu de nain.
Alors j’ai reçu sur ma messagerie un petit lexique sympathique qui vous aidera peut-être à ne pas tomber dans le piège des mots et à vous réapproprier le sens de ceux-ci et de fait, les réutiliser dans votre langage afin de lutter contre le politiquement correct.
Même si cela vous semble peu efficace dites-vous que plus il y aura de citoyens retrouvant et utilisant le vrai sens des mots plus les médias seront obligés d’en tenir compte dans les enquêtes, débats et interviews. C’est aussi cela résister à la pression. Il ne faut pas un courage immense, simplement une volonté de rester soi-même. Est-ce trop demander ?
Gérard Brazon
- Ne dites plus clandestin mais candidat à l'immigration (Figaro), gitans, tziganes, manouches mais gens du voyage (tous les médias).
- Ne dites plus clandestin, immigré illégal, ni même sans-papiers, mais privés de papiers (source)
- Ne dites plus discrimination positive mais encadrement différencié (Belgique) (voir)
- Ne dites plus quartier à majorité immigrée mais quartier populaire (tous les médias)
- Ne dites plus ni crimes, agressions, violences, mais plutôt actes de délinquance ou incivilités. Et encore mieux bêtises (source) ou faux-pas (France 2). Récent : les inconduites (CNRS)
- Ne dites plus émeutes ou guerre des gangs mais incidents (partout)
- Ne dites plus immigration mais mobilité européenne (Frattini, commissaire européen) (voir)
- Ne dites plus immigré mais client (autorités finlandaises) (voir)
- Ne dites plus bandes mais identités de quartier. (LCI.fr)
- Ne dites plus des bandes de noirs et d'arabes mais des jeunes qui se regroupent souvent sur des considérations ethniques » (Belgique) (voir)
- Ne dites plus enfants d'immigrés mais enfants issus de familles d'éducations éloignées (source)
- Ne dites plus attraper les voleurs mais lutter contre les délits d'appropriation (France) (voir)
- Ne dites plus des vauriens font des graffitis mais des graffeurs habillent la ville de couleurs ». (source)
- Ne dites plus un voyou notoire mais un individu défavorablement connu de la justice (tous les médias)
- Ne dites plus mosquée mais centre culturel et religieux. (partout)
- Ne dites plus fusillade mais bagarre par balles (source)
- Ne dites plus Français attaché à son Pays, à sa culture, à ses traditions, et fier de son drapeau mais raciste.