FRANCE: Faisons un rêve!
Publié le 7 Février 2011
Faisons un rêve!
Rêvons d'un premier Ministre affirmer que nos valeurs républicaines sont bien plus importantes que les valeurs de l'islam juridique et politique. Ce qui lui aurait évité de se faire prendre en photo avec une gamine de six ans voilée à l’inauguration de la mosquée d’Argenteuil.
Rêvons que notre Président de la république pose au CFCM, qu'il a créé, une question simple: pourquoi les musulmans ont-ils tant de difficultés à s'intégrer dans ce pays de liberté d'expression, des droits de la femme, de liberté de changer ou de ne pas avoir de religion, de manger ce que l'on souhaite, de s’habiller comme on veut, de dire et de penser que Dieu existe et qu'il est bon, qu’il n'existe pas aussi, de se marier avec qui l'on veut, de vivre son homosexualité sans crainte, de permettre aux filles de faire des études, etc ?
Rêvons aussi que tous les partis politiques aient cet amour de la France, de ce pays des droits de l'homme qui a tant souffert et tant donné aussi en ne l’obligeant pas à perdre ce qui est constitutif de lui-même en tripatouillant son livre d’Histoire comme cette sénatrice qui souhaite éditer un livre d’histoire France-Afrique dans nos collèges. Et pourquoi pas la France grâce à l’Afrique. On oubliera les Celtes, les Grecs, les Gaulois, Rome et nos Rois.
Rêvons que tous les partis politiques s'engagent sur un minimum qui est le respect de nos morts pour la France, de son Histoire dans son intégralité, du respect de ses symboles.
Rêvons que, fort de ce passé, des erreurs et des grandeurs, les partis politiques tentent de construire et de promouvoir un monde meilleur ou la France aurait toute sa place avec sa langue, sa diversité interne, ses valeurs sociales et sa générosité dans la mesure du possible et dans l’intérêt de son peuple et non en se suicidant à petit feux en niant les réalités économiques et sociales.
Rêvons que des dirigeants politiques cessent de noyer les français par une immigration incontrôlée depuis plus de 35 ans, qu'ils cessent de vouloir imposer une culture, une langue, des mœurs qui lui sont étrangères et de ne voir la France que comme une simple entité économique destinée à être incorporée dans un vaste territoire ou elle mourra après s'être étiolée à petit feu.
Est-il possible d'imaginer que cette France que nous aimons puisse perdurer et rester la lumière qu'elle fût pendant des siècles malgré les différents changements de régimes?
En Angleterre, le premier ministre semble s’engager, un peu sur ce chemin.
Gérard Brazon
Les musulmans britanniques doivent souscrire aux valeurs de liberté et d'égalité, dira David Cameron quand il va déclarer que la doctrine du multiculturalisme a «échoué» et sera abandonnée.
En entrant dans le débat sur l'identité nationale et la tolérance religieuse, le premier ministre va annoncer la fin de la «tolérance passive» de communautés séparées, et déclarer que les membres de toutes les religions doivent s'intégrer dans la société plus large et accepter ses valeurs fondamentales.
Être britannique signifie croire à la liberté d'expression et de religion, à la démocratie et à l’égalité des droits sans distinction de race, de sexe ou d'orientation sexuelle, dira-t-il. En proclamant une doctrine de « libéralisme musclé », il dira que tous les citoyens – des ministres aux électeurs ordinaires – doivent activement confronter ceux qui ont des vues extrémistes. Il dira également que les groupes qui ne font pas la promotion des valeurs britanniques ne recevront plus de fonds publics et ne pourront plus interagir avec l’État.
Son discours devant la conférence sur la sécurité internationale à Munich survient après que le Daily Telegraph a révélé à quel point les renseignements britanniques craignent la menace d’attaques terroristes par des musulmans britanniques radicalisés. M. Cameron va promettre une nouvelle volonté de contrer et de « vaincre » les idéologies extrémistes qui poussent certains musulmans à s'engager dans le terrorisme.
Cela signifie abandonner l'idée voulant que les différentes communautés devraient pouvoir vivre selon leurs propres valeurs et traditions tant qu'elles n'enfreignent pas la loi. « En vertu de la doctrine du multiculturalisme d'État, nous avons encouragé les différentes cultures à vivre séparément les unes des autres et du reste de la société », dira M. Cameron. « Nous n'avons pas réussi à proposer une vision de société à laquelle ils ont envie d'appartenir. Tous les Britanniques devraient croire aux valeurs fondamentales de liberté et d'égalité et les promouvoir activement, va-t-il dire. Cela implique que nous devons nous assurer que les immigrants apprennent l'anglais et que toutes les écoles enseignent les «éléments d'une culture et d’un curriculum communs.»
Le premier ministre va admettre qu'en raison du multiculturalisme, des Blancs se sentent injustement traités. Il affirmera que le racisme et l'intolérance sont condamnables. « Mais lorsque des vues ou des pratiques tout aussi inacceptables viennent de personnes non blanches, nous avons été trop prudents, franchement trop craintifs, pour les dénoncer.
Le discours survient après que la baronne Warsi, présidente du Parti conservateur, a suscité une controverse en affirmant que les préjugés contre les musulmans sont largement répandus et socialement acceptables. M. Cameron fera une distinction claire entre «l'extrémisme islamiste» comme idéologie politique, et la religion elle-même: « Nous devons être clairs: l'extrémisme islamique et l'islam ne sont pas la même chose.
Le gouvernement est en train de revoir au complet sa stratégie de contre-terrorisme et de cohésion sociale en réponse à des préoccupation à l’effet que l’État travaille de trop près avec des groupes musulmans qui ne souscrivent pas pleinement aux valeurs libérales. M. Cameron annoncera qu'à l'avenir, les groupes communautaires seront examinés pour voir s’ils promeuvent la démocratie, l'égalité et l'intégration. Ceux qui échouent le « test » perdront leurs fonds. «Pas d'argent public, pas de tribunes avec les ministres », dira-t-il.
Source : Muslims must embrace our British values, David Cameron says, par James Kirkup, Telegraph, 4 février 2011