Faits divers? Non bien sur! Volonté d'imposer la charia en France.
Publié le 6 Février 2011
Un fait divers symbolique. On y retrouve effectivement tous les ingrédients de la dramaturgie islamique (voile, agressivité, discours victimaire) et la trame classique : l’adepte de la "religion de tolérance" refuse les règles communes, crée le problème, se pose en victime, et réclame qu’on joue selon les règles de l’islam.
A Port-Leucate, cet été, deux femmes vêtues d’un pantalon tunique et un voile sur la tête, avaient été interdites de piscine. L’affaire avait fait grand bruit cet été. Il faut dire que l’incident était inédit.
Le 20 juillet 2010, une altercation avait éclaté à la piscine du village de vacances ‘Rives des Corbières’ à Port-Leucate. Deux femmes, musulmanes traditionalistes, avaient tenté de se baigner. Alors qu’elles étaient vêtues d’un pantalon tunique et d’un hijab, le voile islamique. Seuls leurs visages étaient découverts.
Elles ont alors été invitées à se conformer au règlement intérieur qui stipule que la tenue pour la baignade est le maillot de bain. Mais le ton est monté entre l’époux d’une des femmes et un vigile.
Le mari a été jugé, hier, par le tribunal correctionnel pour ‘menace de mort réitérée’. Imadeddine, 25 ans, domicilié en Seine-et-Marne, reconnaît du bout des lèvres avoir saisi deux boules de pétanque et avoir lancé, sous le coup de la colère : « Ça va te coûter le prix d’un pétard et d’une balle ! Je vais te mettre une balle dans la tête ! »
Il assure avoir été frappé par le vigile d’abord mais ne fournit pas de certificat médical et n’a pas déposé plainte. Imadeddine dit aussi avoir été victime de préjugés racistes…
Le directeur Michel Tomaso et un maître-nageur se sont constitué partie civile. Leur avocate, Sabine Pépin, réclame 500 de dommages et intérêts pour chacun. Et d’expliquer que ses clients « ne sont pas racistes. Ils voulaient simplement faire respecter les règles : on ne se baigne pas habillé dans une piscine. C’est une question d’hygiène. C’est tout ! » L’avocate insiste : « Le village ‘Rives des Corbières’ est géré par la Faol, Fédération audoise des œuvres laïques. Il accueille des gens de toutes cultures et de religions différentes, et plus de la moitié du coût du séjour est prise en charge par la C.A.F - Caisse d'Allocations Familiale!»
Marie-Hélène Vétro dénonce « l’amalgame que tente de faire depuis le début le prévenu ». Le substitut du procureur recadre le débat : « On leur a simplement demandé de faire comme tout le monde. Ça n’a rien à voir avec un quelconque racisme. C’est une question d’hygiène et de santé publique. Et ce n’est même pas le directeur du village de vacances qui décide des règles à appliquer. Mais la Direction des affaires sanitaires et sociales qui impose les mêmes règles dans toutes les piscines de France ».
Deux mois de prison avec sursis et une amende de 500 sont requis. Pour la défense du prévenu, Sébastien Pinet persiste et signe : « Dès qu’on parle de voile, c’est sensible ! Le règlement dit que les shorts et les tee-shirts sont interdits. Pourtant certaines personnes en portaient ! C’est donc bien parce que les deux femmes étaient en pantalon et voilées qu’elles ont été stigmatisées. Et on leur a refusé l’entrée pour cela !»
L’avocat d’Imaddedine demande la relaxe pure et simple. Le tribunal ne l’a pas suivi. Le jeune homme a été condamné à deux mois de prison avec sursis et devra payer au directeur et au maître-nageur 300 de dommages et intérêts, ainsi que 300 pour leurs frais de justice. « Y’a des règles. C’est comme ça et ça n’a rien à voir avec un quelconque racisme » a insisté le juge, Fabrice Vêtu !
Source: le Midi Libre
Lu sur: FrançaisdeFrance