Facebook: Julien Sanchez a écopé d'une amende de 3 000 euros pour des commentaires sur sa page facebook."provocation à la discrimination raciale.
Publié le 18 Octobre 2013
A l'heure où les chiens sont lâchés, que la bien pensance traque le moindre propos clivant au mieux, au pire bêtement raciste, que l'intelligentsia est morte de trouille de voir la montée du Front National dans les sondages, nous pouvons observer les attaques judiciaires. Elles vont se multipliées.
De Charlie-Hebdo, à Riposte-Laïque en passant par des pages facebook tenu par des militants du FN ou autres sympathisants, ce sera une vraie chasse à la liberté d'expression, une guerre à la désinformation.
A tous ceux qui s'expriment sans retenues et qui ne comprennent toujours pas que leurs commentaires peuvent-être utilisés contre leur propre convictions politiques. (Si toutefois ce n'est pas des provocations ou des provocateurs) Vous devez savoir que vous êtes contre productifs et que vous nuisez au Front National et à l'idée du patriotisme. Que vous donnez des armes pour vous faire descendre en flèche.
Soyez responsables, acteurs cohérents, libres mais pas idiots. Nous menons un combat pour la France. Méfiez-vous des provocateurs. Julien est une victime et je ne les jamais entendu tenir un propos déplacé.
Respect et courage.
Gérard Brazon
Julien Sanchez a écopé d'une amende de 3 000 euros pour provocation à la discrimination raciale.
Condamné pour les commentaires de ses amis Facebook. Le conseiller régional FN de Languedoc-Roussillon Julien Sanchez a été reconnu coupable de provocation à la discrimination raciale. Cette condamnation, assortie d'une amende de 4 000 euros dont 1 000 euros avec sursis, a été confirmée en appel, rapporte vendredi 18 octobre Midi Libre.
Les juges ont estimé que l'élu était responsable, en tant que directeur de publication, de commentaires racistes diffusés en octobre 2011 sur sa page Facebook. Ces commentaires s'en prenaient à la communauté musulmane et à Leila Tella, la compagne du député européen UMP Franck Proust.
Fin septembre, lors du procès en appel, l'intéressé avait dénoncé une procédure politique. Ses partisans avaient accroché à l'entrée du palais de justice de Nîmes (Gard) une banderole : "L'UMPS veut nous faire taire. Nous ne céderons pas !"